Abdoulaye Wade: "Nous ne faisons aucune distinction d’ordre politique ou religieux dans les actions de l’Etat’’


Le président de la République, Aboulaye Wade, a indiqué mardi à Palmarin (région de Fatick) que son régime ne fait aucune distinction ‘’entre les options politiques, les origines religieuses et les origines politiques’’ dans le cadre des actions de l’Etat.

‘’Je vous demande de transmettre à Monsieur Tanor Dieng [Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Parti socialiste] mes salutations républicaines, pour montrer que nous, quand il s’agit de faire de choses pilotées par l’Etat, nous ne faisons pas de distinctions entre les options politiques, les origines religieuses et les origines politiques’’, a-t-il dit lors de l’inauguration du projet Notto-Ndiosmone-Palmarin.

Le président Wade à cet égard rappelé qu’il a ‘’souvent’’ dit du leader du PS ‘’qu’il est un républicain, car il ne partage pas souvent l’avis de ces quelques agitateurs qui croient que c’est en amenant des troubles dans les rues qu’ils arriveront au pouvoir alors que ça c’est l’inverse du chemin pour arriver au pouvoir’’.

Selon le président Wade, ce qui a été fait à Palmarin tout comme dans l’axe Notto-Ndiosmone-Palmarin n’est que le début d’un programme ambitieux dont l’objectif est d’apporter de l’eau potable à toutes les populations du Sénégal.

‘’Des infrastructures hydrauliques au Sénégal poussent comme des champignons, avec 433 nouveaux forages motorisés, 308 châteaux d’eau et réservoirs au sol, 14 stations de traitement d’eau potable, le tout pour 4461 km d’extension de réseaux de conduite, en dix ans’’, s’est-il félicité.

‘’Vous voyez donc que quand je disais, à l’époque, qu’Abdou Diouf était Monsieur forages c’était pour dire Monsieur promet forages. Mais, le vrai Monsieur forages, c’est bien le ministre d’Etat Oumar Sarr, ministre de l’hydraulique’’, a-t-il indiqué.

Le président assure qu’il n’est pas inquiété par l’ampleur des actions à entreprendre. ‘’Nous travaillons, nous réalisons, nous inaugurons et après nous oublions ce que nous avons fait pour ne plus regarder que devant nous. Il reste beaucoup à faire, mais cela ne nous fait pas peur, car depuis dix ans nous avons changé le Sénégal’’, a-t-il dit dans un discours de trente cinq minutes, interrompu plusieurs fois à cause de la défectuosité de la sonorisation.
Mercredi 18 Janvier 2012
APS