Suite à sa déclaration sur la gravité de la situation pandémique dans la capitale sénégalaise, Dakar, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a été interpellé sur ses propos jugés inquiétants. C’est justement ce dimanche, sur le plateau de Jury du dimanche, sur la Itv que Diouf Sarr a précisé sa pensée...
A l’en croire, ceci est loin d’être un constat qui semble contradictoire ou une volteface des autorités étatiques suite aux mesure d’assouplissement ou de d’adaptation récemment prises dans le cadre de la lutte contre la covid-19. « Il n y a pas, de mon point de vue, une contradiction entre dire que nous tenons encore, c’est-à-dire que nous ne lâchons pas prise, la situation est bien tenue. Et, attention même si la situation est bien tenue, il y a une poche d’inefficience… »
Un diagnostic qui leur a permis de déceler « cette poche d’inefficience là où on voit véritablement une charge très importante de risque c’est la capitale. Parce que nous avons constaté que plus de 73 % des cas contaminés se trouvent à Dakar. A chaque fois qu’on parle de cas communautaire, la majorité est recensée à Dakar. A cela, il faut ajouter que la quasi-totalité des districts sanitaires de la capitale sont touchés. »
Apres quasiment trois mois de lutte acharnée contre le virus à couronne, le ministre de la Santé estime qu’il ne faudrait pas rater le dernier virage notamment au niveau de la gestion de la crise au niveau de l’épicentre, Dakar. « On s’est posé la question et on s’est dit qu’aujourd’hui, quand on analyse froidement, ce virus est éminemment urbain. C’est un virus de capitale en tout cas, en ce qui concerne notre pays. Perdre la main dans la capitale, c’est perdre une bataille qui nous fait perdre la guerre. »
A l’en croire, ceci est loin d’être un constat qui semble contradictoire ou une volteface des autorités étatiques suite aux mesure d’assouplissement ou de d’adaptation récemment prises dans le cadre de la lutte contre la covid-19. « Il n y a pas, de mon point de vue, une contradiction entre dire que nous tenons encore, c’est-à-dire que nous ne lâchons pas prise, la situation est bien tenue. Et, attention même si la situation est bien tenue, il y a une poche d’inefficience… »
Un diagnostic qui leur a permis de déceler « cette poche d’inefficience là où on voit véritablement une charge très importante de risque c’est la capitale. Parce que nous avons constaté que plus de 73 % des cas contaminés se trouvent à Dakar. A chaque fois qu’on parle de cas communautaire, la majorité est recensée à Dakar. A cela, il faut ajouter que la quasi-totalité des districts sanitaires de la capitale sont touchés. »
Apres quasiment trois mois de lutte acharnée contre le virus à couronne, le ministre de la Santé estime qu’il ne faudrait pas rater le dernier virage notamment au niveau de la gestion de la crise au niveau de l’épicentre, Dakar. « On s’est posé la question et on s’est dit qu’aujourd’hui, quand on analyse froidement, ce virus est éminemment urbain. C’est un virus de capitale en tout cas, en ce qui concerne notre pays. Perdre la main dans la capitale, c’est perdre une bataille qui nous fait perdre la guerre. »
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