Les acteurs politiques sénégalais "doivent avoir à l’esprit que la cloche de l’apaisement a sonné" et que l’élection présidentielle ne saurait être "un rendez-vous entre belligérants", a déclaré samedi après-midi, à Tivaouane (92 km de Dakar, nord-est), le guide religieux Serigne Abdoul Aziz Sy al-Amin, porte-parole du Khalife général des Tidianes.
‘’Les acteurs politiques de toutes obédiences, doivent avoir à l’esprit que la cloche de l’apaisement a sonné’’, a-t-il notamment indiqué dans un message délivré, lors de la cérémonie officielle du Gamou, évènement commémorant la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
‘’L’élection n’est pas un rendez-vous entre belligérants qui se font la guerre. Le Sénégal n’est pas non plus un champ de bataille et un théâtre d’achoppements acerbes pour l’accès au pouvoir’’, a dit le guide religieux.
Selon lui, ses compatriotes ont ‘’un autre défi à relever absolument et maintenant : l’élection présidentielle qui est une épreuve à la sortie de laquelle, le Sénégal donnera ou non les preuves de sa maturité démocratique’’.
‘’Dès lors, il est de notre devoir à tous de mettre un terme au verbiage. Le Sénégal est secoué par la vile parole et la parole gratuite. Chacun prodigue en même temps des informations maîtrisées ou non’’, a-t-il soutenu.
La présidentielle est prévue le 26 février. La validation de la candidature de Me Abdoulaye Wade a donné lieu, à l’appel du Mouvement du 23 juin (M23), à de vives manifestations de contestation qui ont fait 4 morts depuis le 27 janvier à Dakar et à Podor (nord).
Le M23, composé de plusieurs partis de l’opposition et des associations de la société civile juge anticonstitutionnelle cette candidature du Président Wade, 86 ans, qui veut briguer un troisième mandat.
Au Sénégal, ‘’lorsque les uns accusent, les autres se défendent. Les uns se plaignent et les autres rechignent. Celui-ci prêche pour sa propre chapelle alors qu’un autre vante le mérite d’une tierce personne’’, selon Abdoul Aziz Sy al-Amin.
‘’La gravité de la situation est telle que l’usage de la violence verbale, de menaces et d’arme blanche et/ou lourde est banalisé alors que notre seule priorité devait être la lutte contre la pauvreté, la maladie et l’ignorance. Notre préoccupation fondamentale est de relever les défis du monde contemporain’’, a t-il martelé.
Le Khalife Général des Tidianes, Cheikh Mouhamadou Mansour Sy, rapporte son porte-parole, ‘’demande à tout un chacun de se transformer en sentinelle qui préserve et prêche le bien et évite le mal’’.
‘’Les acteurs politiques de toutes obédiences, doivent avoir à l’esprit que la cloche de l’apaisement a sonné’’, a-t-il notamment indiqué dans un message délivré, lors de la cérémonie officielle du Gamou, évènement commémorant la naissance du Prophète Mohamed (PSL).
‘’L’élection n’est pas un rendez-vous entre belligérants qui se font la guerre. Le Sénégal n’est pas non plus un champ de bataille et un théâtre d’achoppements acerbes pour l’accès au pouvoir’’, a dit le guide religieux.
Selon lui, ses compatriotes ont ‘’un autre défi à relever absolument et maintenant : l’élection présidentielle qui est une épreuve à la sortie de laquelle, le Sénégal donnera ou non les preuves de sa maturité démocratique’’.
‘’Dès lors, il est de notre devoir à tous de mettre un terme au verbiage. Le Sénégal est secoué par la vile parole et la parole gratuite. Chacun prodigue en même temps des informations maîtrisées ou non’’, a-t-il soutenu.
La présidentielle est prévue le 26 février. La validation de la candidature de Me Abdoulaye Wade a donné lieu, à l’appel du Mouvement du 23 juin (M23), à de vives manifestations de contestation qui ont fait 4 morts depuis le 27 janvier à Dakar et à Podor (nord).
Le M23, composé de plusieurs partis de l’opposition et des associations de la société civile juge anticonstitutionnelle cette candidature du Président Wade, 86 ans, qui veut briguer un troisième mandat.
Au Sénégal, ‘’lorsque les uns accusent, les autres se défendent. Les uns se plaignent et les autres rechignent. Celui-ci prêche pour sa propre chapelle alors qu’un autre vante le mérite d’une tierce personne’’, selon Abdoul Aziz Sy al-Amin.
‘’La gravité de la situation est telle que l’usage de la violence verbale, de menaces et d’arme blanche et/ou lourde est banalisé alors que notre seule priorité devait être la lutte contre la pauvreté, la maladie et l’ignorance. Notre préoccupation fondamentale est de relever les défis du monde contemporain’’, a t-il martelé.
Le Khalife Général des Tidianes, Cheikh Mouhamadou Mansour Sy, rapporte son porte-parole, ‘’demande à tout un chacun de se transformer en sentinelle qui préserve et prêche le bien et évite le mal’’.