Abdou Diouf sur la situation du Sénégal: "Je prie pour mon pays."


Abdou Diouf sur la situation du Sénégal: "Je prie pour mon pays."

SENEGAL-PRESIDENTIELLE-REACTION

Abdou Diouf : ‘’Je prie pour mon pays"

Dakar, 2 fév (APS) -
jeudi 2 février 2012, par Birane Hady Cissé

Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, a dit qu’il prie pour le Sénégal, tout en refusant de se prononcer sur la situation politique nationale.

"Je prie pour mon pays", a-t-il indiqué, jeudi, dans d’un entretien avec la chaîne francophone TV5, en marge du salon Expolangues à Paris.

L’ancien président du Sénégal a souligné qu’il ne veut pas faire de parjure. ‘’Quand je quittais le pouvoir en 2000, j’ai dit +jamais je ne m’exprimerai sur les problèmes du Sénégal+ et je ne m’exprimerai pas sur les problèmes sénégalais ’’, a-t-il souligné.

Diouf a indiqué par ailleurs qu’il n’est ’’pas du tout détaché du Sénégal, parce que nourri par le lait sénégalais et enraciné’’.

Abdou Diouf a été battu en 2000 au second tour de l’élection présidentielle par l’actuel président Abdoulaye Wade. Il était à la tête du pays depuis 1981.

La candidature d’Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février est contestée par l’opposition et des organisations professionnelles et de la société civile. Ils considèrent que le président sortant se lance à la recherche d’un troisième mandat interdit par la Constitution.

M. Wade a été élu président en mars 2000 et réélu en février 2007. Ses partisans et lui-même considèrent que son mandat de 2000 ne doit pas être pris en compte en raison du référendum constitutionnel organisé par ses soins en janvier 2001, alors qu’il était déjà au pouvoir.

Le Conseil constitutionnel estime que sa candidature est recevable et l’a validée vendredi. Des manifestations sont organisées dans le pays par l’opposition et certaines organisations de la société civile, depuis la publication de la liste des candidatures autorisées par le Conseil constitutionnel.

Cinq personnes sont mortes dans ces manifestations tenues à l’appel du Mouvement du 23-Juin (M-23), la coalition de partis de l’opposition et d’organisations de la société civile.

Le Conseil constitutionnel a aussi validé 13 autres candidatures dont celles de trois anciens Premiers ministres d’Abdoulaye Wade, à savoir Moustapha Niasse, Macky Sall et Idrissa Seck.

Il a rejeté les candidatures de l’artiste-musicien Youssou Ndour, ainsi que celles du financier Kéba Keinde et du fonctionnaire international Abdourahmane Sarr.


Jeudi 2 Février 2012




1.Posté par Aziz le 02/02/2012 16:40
Alors son serment est contraire au bon exercice de son travail, car l'OIF doit se prononcer. Diouf doit donc démissionner. Mais c'est de la diversion, une pirouette pour ne pas gener Wade. Quand il donnait son avis sur Karim Wade et aussi sur l'état de la démocratie au Sénégal, il ne s'exprimait "pas sur les problèmes du Sénégal" ? La vérité est que Abdou Diouf ne dira jamais rien qui frustre Abdoulaye Wade qui l'a mis à l'OIF (qu'il gère avec la même incurie qu'il a géré le Sénégal) et à qui il a demandé de le mettre à l'Unesco. Diouf est un transhumant de la première heure qui ne tarit jamais d'éloges à l'endroit de Wade et qui est allé voter alors que le PS et l'Opposition significative boycottaient.

Mais nous n'avons pas besoin que Diouf se prononce. On peut faire sans lui !

2.Posté par tass le 02/02/2012 16:49
ki moy diam deugue ak li ko senegal defal yeup

3.Posté par maryon le 02/02/2012 17:28
dou diam féne yéneuko foli alor il a toutafé le droi de gardé le silence d'otant plus kil né pas abilité a fér changé davis a ki ke ce soi mandou dafa bakh si djoulite.foutez lui la paix

4.Posté par tass le 02/02/2012 17:38
mayon té vraima marrant tu voudrais qu'on en fasse un president a vie alors

5.Posté par Papy1 le 02/02/2012 19:10
Diouf a peur que Wade emmerde sa famille qui est rester au Senegal. Wade est un criminel pret a TOUT. Qui a tuer Me Seye?

6.Posté par ngagne le 02/02/2012 19:58
voila un homme d’état l'homme qui durant tout son séjour au palais de la république a toujours appelait les opposants a une table de négociation en faisait même des concessions dans les propositions soumises a l’époque par l'homme wade et d'autre président diouf a marquait son temps dans la dignité la responsabilité et amour pour le Sénégal son nom sera graver dans la grande histoire politique du Sénégal MERCI PRÉSIDENT ..........YAYE GOR

7.Posté par mamadou ndiaye le 14/02/2012 14:35
.Ayons le courage et l honnêteté de lire froidement la situation actuelle, de questionner notre histoire et d’apprécier objectivement et honnêtement ce que notre peuple a apporte à l'histoire politique de l’Afrique et nous poser cette seule question. Avons-nous le droit de détruire ces acquis et ces conquêtes qui se confondent aux profondes aspirations de notre peuple, des peuples Africains, des peuples du monde entier ?

Ce qu’il ya et qui demeure une constante historique c’est que: c’est dans les tournants dans la vie des peuples qu’émergent les leaders authentiques, s'exprime le véritable leadership et surtout et surtout que se font entendre la voix des hommes de








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