L'ex-président du Sénégal a déploré une "certaine démission des élites françaises" qui "s'expriment en anglais, quand leurs homologues hispaniques parlent en espagnol, et ceux arabes en arabe, à l'Unesco par exemple", même s'il sent un "frémissement" depuis quelque temps.
LE FORUM COMPTE IMPLIQUER LA SOCIÉTÉ CIVILE
Pour conforter ses desseins, il avait à ses côtés, au siège de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Paris, plus qu'un allié : le premier ministre du Québec, Jean Charest, dont la province canadienne est "aux premières loges de la défense du français" en Amérique du Nord.
Tous deux se sont félicités du "désir de français" manifesté dans le monde, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie, quand le berceau de notre idiome vacille.
En visite en France afin de célébrer le 50e anniversaire de l'ouverture de la Délégation générale du Québec à Paris, M. Charest a souligné un paradoxe : sur le plan institutionnel, la francophonie a œuvré pour protéger la langue française, mais n'avait jamais songé à débattre de son avenir. Le forum prévu compte impliquer la société civile, et en premier lieu les jeunes, mis "au cœur du projet" : un appel à contributions est lancé à travers le site ad hoc www.forumfrancophonie2012.org. L'événement, qui se veut "populaire, créatif, innovant et festif", coïncidera avec le festival d'été de la ville de Québec.
"La seule difficulté, ce sont les moyens", a reconnu M. Diouf. Il a souhaité que le forum suscite l'implication des gouvernements et de mécènes, afin qu'un maximum de francophones de tous les continents puissent se rendre dans la ville fondée, il y a plus de 400 ans, par l'explorateur Samuel de Champlain.
( Martine Jacot - Le Monde )
LE FORUM COMPTE IMPLIQUER LA SOCIÉTÉ CIVILE
Pour conforter ses desseins, il avait à ses côtés, au siège de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) à Paris, plus qu'un allié : le premier ministre du Québec, Jean Charest, dont la province canadienne est "aux premières loges de la défense du français" en Amérique du Nord.
Tous deux se sont félicités du "désir de français" manifesté dans le monde, notamment en Afrique, en Amérique latine et en Asie, quand le berceau de notre idiome vacille.
En visite en France afin de célébrer le 50e anniversaire de l'ouverture de la Délégation générale du Québec à Paris, M. Charest a souligné un paradoxe : sur le plan institutionnel, la francophonie a œuvré pour protéger la langue française, mais n'avait jamais songé à débattre de son avenir. Le forum prévu compte impliquer la société civile, et en premier lieu les jeunes, mis "au cœur du projet" : un appel à contributions est lancé à travers le site ad hoc www.forumfrancophonie2012.org. L'événement, qui se veut "populaire, créatif, innovant et festif", coïncidera avec le festival d'été de la ville de Québec.
"La seule difficulté, ce sont les moyens", a reconnu M. Diouf. Il a souhaité que le forum suscite l'implication des gouvernements et de mécènes, afin qu'un maximum de francophones de tous les continents puissent se rendre dans la ville fondée, il y a plus de 400 ans, par l'explorateur Samuel de Champlain.
( Martine Jacot - Le Monde )