Une annulation inattendue sans explication
Au moment où ces lignes sont écrites, plus de 70 passagers du vol Dakar-Casablanca sont retenus à l’aéroport international Blaise Diagne. Selon nos informations, ils sont arrivés sur les lieux vers 4h du matin pour procéder aux enregistrements des bagages. Mais à la surprise générale des passagers, « l’information gênante n’est rien d’autre que le vol a été finalement annulé » ! Les raisons données ? Aucune, selon une source sur les lieux qui nous livre les heures de calvaire des passagers qui ne demandent qu’à être pris en charge.
Des heures d’attente sans information
« Nous n’avons même pas été informés au préalable. Nous sommes ici de 4h à 10h du matin. Nous avons tant attendu des responsables de la compagnie pour nous informer. Mais nous n’avons toujours pas eu l’information relative à l’annulation. Et le comble, ils nous ont demandé de patienter jusqu’à 16h pour avoir juste l’information. Mais toujours pas d’évolution », regrette une passagère qui s’est confiée à Dakaractu.
Aucune prise en charge pour les passagers bloqués
Malgré les promesses de la compagnie, les passagers sont toujours livrés à eux-mêmes. La recherche d’un hôtel évoquée pour reloger les voyageurs n’a pas encore abouti. Ces derniers se retrouvent coincés à l’aéroport, fatigués et sans solution immédiate, en attendant un éventuel vol de remplacement annoncé pour le lendemain à 15h.
Une nuit d’incertitude dans l’attente d’un départ hypothétique pour des voyageurs en détresse
Les clients du vol HC 331, qui regrettent « le comportement indifférent » du personnel d’Air Sénégal, continuent de réclamer un minimum de considération. Sans hébergement ni garantie de départ, ils s’inquiètent de passer la nuit dans des conditions précaires avant un décollage incertain vers Casablanca.
Cet incident met une fois de plus en lumière les failles organisationnelles d’Air Sénégal, une compagnie qui peine à honorer ses engagements et à garantir un service client à la hauteur. Une telle gestion, marquée par l’improvisation et l’indifférence, ternit non seulement son image, mais aussi celle du secteur aérien sénégalais dans son ensemble. Si des mesures sérieuses ne sont pas prises, ces zones de turbulences risquent de devenir la norme pour les passagers de la compagnie nationale.