A l’aéroport de Dakar bruit, depuis un certain temps, une histoire qui a fini d’altérer l’environnement. Cette histoire met en opposition AHS et SHS et s’inscrit dans le cadre du service de la maintenance en ligne. Air France intervenant au troisième degré dans le différend en fauteur de trouble.
En fait, mis à part Air France et Sénégal Airlines qui disposent d’installations suffisantes pour s’octroyer ce service d’auto-assistance, les autres compagnies ont forcément besoin d'avoir recours à l'expertise d’agences compétentes. A Dakar, il reste avéré qu’en la matière, seule AHS dispose de l’agrément requis, des équipements indiqués et du personnel certifié et qualifié. Au vu des dispositions qui réglementent ce secteur, elle seule présente le valable profil au détriment de SHS qui peine encore à remplir les conditions préétablies.
En effet, pour être agréé à dispenser une maintenance en ligne sur des avions, nos sources indiquent que les entreprises compétentes sont soumises au strict respect d’un certain nombre de critères qui sont cumulatifs et non alternatifs. A défaut de disposer d’installations personnelles dans l’aéroport, la compagnie concernée par un tel souci est orientée vers les organismes de maintenance agréés, vers un personnel qualifié avec agrément EASA/PART 145 ou vers un mécanicien de la compagnie convoyé à bord de l’aéronef. Dans l’impossibilité de se mettre à niveau, SHS a eu la maligne idée de se liguer avec Air France afin de jouir de son expertise. Ce qui enfreint les règlements. En effet, en l’espèce, la société française est allée au-delà de ses prérogatives car tenue de se confiner aux opérations d’auto-assistance. Un dépassement, quel que petit soit-il, l’amènerait à violer les textes. Ce qui est malheureusement le cas, du fait que les sociétés ont mis en place une structure commune.
Ne s’avouant pas vaincue, AHS a ainsi décidé de se battre. Elle a d’abord servi une assignation aux deux sociétés pour faire prévaloir ses droits, les accusant ainsi de fouler la réglementation. Une autre lettre a été adressée au directeur général de l’ANACIM le 28 Août 2015. Dans ce document, il est clairement indiqué que les deux entreprises continuent « d’exercer illégalement leurs activités de maintenance en ligne sur la plateforme aéroportuaire de Dakar, au détriment des intérêts commerciaux d’AHS Line Maintenance qui a investi plus de deux milliards pour l’obtention de ses agréments.» L’administrateur de AHS s’est même plaint du silence observé par l’ANACIM sur cette affaire, avant de préciser qu’elle s’était désormais résolue à saisir la justice. Le ministère du Tourisme et des Transports aériens avait pourtant écrit une note adressée à l’Anacim recommandant l’arrêt immédiat de la collaboration illégale. Les sociétés incriminées avaient obtempéré, suspendant momentanément leurs activités suspectes avant de les reprendre par la suite, au nez et à la barbe de l’Anacim dont le rôle dans cette affaire peut tout de même prêter à équivoque.
Aujourd’hui, les deux sociétés se regardent en chiens de faïence et… l’aéroport de Dakar devient du coup le futur unique perdant. Nous y reviendrons avec des éléments complémentaires pour élucider cette affaire qui risque de faire bouger bien des montagnes...
En fait, mis à part Air France et Sénégal Airlines qui disposent d’installations suffisantes pour s’octroyer ce service d’auto-assistance, les autres compagnies ont forcément besoin d'avoir recours à l'expertise d’agences compétentes. A Dakar, il reste avéré qu’en la matière, seule AHS dispose de l’agrément requis, des équipements indiqués et du personnel certifié et qualifié. Au vu des dispositions qui réglementent ce secteur, elle seule présente le valable profil au détriment de SHS qui peine encore à remplir les conditions préétablies.
En effet, pour être agréé à dispenser une maintenance en ligne sur des avions, nos sources indiquent que les entreprises compétentes sont soumises au strict respect d’un certain nombre de critères qui sont cumulatifs et non alternatifs. A défaut de disposer d’installations personnelles dans l’aéroport, la compagnie concernée par un tel souci est orientée vers les organismes de maintenance agréés, vers un personnel qualifié avec agrément EASA/PART 145 ou vers un mécanicien de la compagnie convoyé à bord de l’aéronef. Dans l’impossibilité de se mettre à niveau, SHS a eu la maligne idée de se liguer avec Air France afin de jouir de son expertise. Ce qui enfreint les règlements. En effet, en l’espèce, la société française est allée au-delà de ses prérogatives car tenue de se confiner aux opérations d’auto-assistance. Un dépassement, quel que petit soit-il, l’amènerait à violer les textes. Ce qui est malheureusement le cas, du fait que les sociétés ont mis en place une structure commune.
Ne s’avouant pas vaincue, AHS a ainsi décidé de se battre. Elle a d’abord servi une assignation aux deux sociétés pour faire prévaloir ses droits, les accusant ainsi de fouler la réglementation. Une autre lettre a été adressée au directeur général de l’ANACIM le 28 Août 2015. Dans ce document, il est clairement indiqué que les deux entreprises continuent « d’exercer illégalement leurs activités de maintenance en ligne sur la plateforme aéroportuaire de Dakar, au détriment des intérêts commerciaux d’AHS Line Maintenance qui a investi plus de deux milliards pour l’obtention de ses agréments.» L’administrateur de AHS s’est même plaint du silence observé par l’ANACIM sur cette affaire, avant de préciser qu’elle s’était désormais résolue à saisir la justice. Le ministère du Tourisme et des Transports aériens avait pourtant écrit une note adressée à l’Anacim recommandant l’arrêt immédiat de la collaboration illégale. Les sociétés incriminées avaient obtempéré, suspendant momentanément leurs activités suspectes avant de les reprendre par la suite, au nez et à la barbe de l’Anacim dont le rôle dans cette affaire peut tout de même prêter à équivoque.
Aujourd’hui, les deux sociétés se regardent en chiens de faïence et… l’aéroport de Dakar devient du coup le futur unique perdant. Nous y reviendrons avec des éléments complémentaires pour élucider cette affaire qui risque de faire bouger bien des montagnes...