A la veille du message à la nation, qu'est-ce que le chef de l'Etat réserve aux Sénégalais ?


A la veille du message à la nation, qu'est-ce que le chef de l'Etat réserve aux Sénégalais ?
DAKARACTU.COM Le 31 décembre 1980, Léopold Sédar Senghor démissionnait de ses fonctions de président de la République du Sénégal. A la veille de cette date historique, Le Quotidien s'interroge sur le message à la nation du chef de l'Etat. 31 ans plus tard, Me Abdoulaye Wade suivra t-il les pas du président-poète ? Lui qui s'inspire des réalisations et leçons de Senghor, suivra t-il la dernière leçon ? Vu son âge avancé, sa troisième candidature controversée et la tension palpable dans le paysage politique sénégalais, nombreux sont ceux qui espèrent distinguer entre ses lèvres la chimère de l'humidité de la nuit. Suspense ! Nous vous citons une partie du discours de Senghor: "S'agissant de la raison de fait, il y a que je viens d'avoir 74 ans. Encore que, pour mon âge, je ne me porte pas trop mal. Je ne peux plus travailler, sauf le mois de vacances, 10 heures par jour en moyenne, y compris le samedi et le dimanche. Il faut quitter le poste en passant le flambeau à la génération suivante. Bien sûr, tout n'a pas été parfait depuis 35 ans. Je reconnais que, souvent, mon parti et surtout moi-même nous avons fait des erreurs, des chutes." Leçon prémonitoire de Léo à son actuel successeur!
Vendredi 30 Décembre 2011




1.Posté par JAH le 30/12/2011 12:22
métaarrrrrr dou ko bougé!!!! Senghor n'avait pas d'hommes à protéger,alors que Wade c'est tout à fait le contraire.Il n'en veut du poste mais l'entourage lui met la pression en lui faisant croire que s'il quitte la file sera longue au portail de Reubeuss.Ce qui n'est pas faux d'ailleurs....WAIT.....YOU WILL SEE......

2.Posté par Mangus le 30/12/2011 13:59
SENGHOR C'EST UN GRAND MONSIEUR CIVILISE ET VACCINE. COMPARONS CE QUI EST COMPARABLE

3.Posté par CHATIMENT le 30/12/2011 14:32
CE VIEUX CHIOURME NE VOIT PLUS ET N'ENTEND PLUS. IL VA PERSISTER, LE PAYS VA ETRE EN EBULLITION, LES MILITAIRES VONT FINALEMENT LE RENVERSER. PAS LES GENERAUX, MAIS LES INTERMEDIAIRES. SI WADE ET SON CLAN PENSENT QU'ILS PEUVENT BRULER LE PAYS ET S'EN TIRER FACILEMENT, ILS SE TROMPENT LOURDEMENT. IL PARAIT QUE LE VIEUX EST TETU, JE L'ENCOURAGE A FONCER, ON VERRA BIEN. GORGUI TU VEUX DECONNER? ON T'ATTEND DE PIED FERME L'ARME AU POING. J'ESPERE QUE TU NE COMPTES PAS SUR LES FORCES DE SECURITE, ELLES SERONT LES PREMIERES A T'ELIMINER SI LES CHOSES DEGENERENT. TU PENSES SERIEUSEMENT QUE CES GENS VONT TUER DES SENEGALAIS POUR PRESERVER LA VIE D'UN MOURRANT?

4.Posté par paatra le 31/12/2011 00:26
La Cour

Vu le dossier par Abdoulaye Wade portant candidature à l’élection du Président de la République du Sénégal pour un mandat de cinq ans le 26 février 2012,
Vu la constitution du 23 février 1963 modifié
Vu la constitution du 22 janvier 2001, en ses articles 2, 27, 104 et 108 alinéa 2 et 3

Attendu que sous la constitution de 1963 Abdoulaye Wade a été élu Président de la République du Sénégal le 26 février 2000, pour un mandat de sept ans devant arriver à expiration le 26 février 2007 ; qu’ainsi jusqu’à cette date, il est Président légitimement élu, sans qu’il soit nécessaire d’organiser de nouvelles élections sauf dispositions contraires et expresses, d’une nouvelle constitution qui remplace celle de 1963 Attendu que le 22 janvier 2001, une nouvelle constitution a été adoptée par référendum, promulguée et publiée au journal officiel n°5963 du 22 janvier 2001, comme loi suprême de la République Attendu qu’aux termes de l’article 28 de cette constitution « la durée du mandat du Président de la République est de cinq ans. Le mandat est renouvelable une seule fois » ;

Attendu qu’en son deuxième alinéa, l’article 108 dispose : « La constitution adoptée entre en vigueur à compter du jour de sa promulgation par le Président de la République »

Attendu que l’organisation de nouvelles élections n’étant pas nécessaire, comme il a été précisé ci-dessus, sauf dispositions contraires et expresses, le premier mandat prévu par la nouvelle constitution commence à courir le 22 janvier 2001 pour se terminer le 22 janvier 2006 soit un an environ avant l’expiration du mandat de sept ans en cours d’exécution. Attendu que cette situation était connue du législateur qui a néanmoins décrété que la nouvelle constitution sera immédiatement appliquée dès sa promulgation, légitimant ainsi, concomitamment et simultanément le déroulement des deux mandats, celui de sept ans en cours et celui de cinq ans qui vient d’être institué

Attendu que le mandat de cinq ans court du 22 janvier 2001 au 22 janvier 2006

Attendu que les dispositions de l’article 104 de la constitution de 2001 d’une part, les principes généraux du droit, notamment le principe universel relatif aux droits acquis d’autre part, autorisent la prorogation du mandat de cinq ans au 22 février 2007 date d’expiration du mandat de sept ans, sans que l’on puisse invoquer la violation des principes de rétroactivité ou de non rétroactivité de la loi constitutionnelle en cours. Attendu en effet que l’article 104 sus visé aux termes desquels « le Président de la république en fonction poursuit son mandat jusqu’à son terme » a pour objet de régler la transition entre les deux mandats, celui de cinq ans qui arrive à expiration le premier et celui de sept ans. Attendu qu’il n’est pas superfétatoire de rappeler les dispositions du dernier alinéa de l’article 108 de la constitution ainsi conçu : « Toutefois, les dispositions relatives aux titres VI (de l’Assemblée nationale) et VII (des rapports entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif) n’ENTRE EN VIGUEUR qu’à compter de la clôture de la session parlementaire en cours »

Attendu que l’énumération de cet alinéa, est essentiellement limitative, et s’oppose à son extension aux autres dispositions de la constitution dont l’application ne peut être différée.

Attendu que, dès lors, viole la constitution de 2001, toute interprétation qui tendrait à différer à une date postérieure au 22 janvier 2001 l’application, de n’importe quel autre article ou titre de la loi constitutionnelle du 22 janvier 2001.

Attendu qu’il n’est pas superflu de relever qu’en vertu des dispositions de l’article 3 de la constitution « la souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum ».

Attendu que, la loi référendaire en ce qu’elle traduit mieux les aspirations du peuple doit être rigoureusement appliquée sans aucune concession.

PCM
EN LA FORME : reçoit la demande d’inscription sur la liste des candidats à l’élection présidentielle du 27 février 2012

AU FOND : La rejette, Abdoulaye WADE ayant déjà accompli deux mandats de cinq ans, le premier du janvier 2001 au 22 janvier 2006, prorogé légalement jusqu’au 26 février 2007, le second du 27 février 2007 au 26 février 2012.

Moustapha Touré
ancien président de la Cena

*Le surtitre, le titre et le chapeau sont de la Rédaction



Dans la même rubrique :