Au Sénégal, le camp présidentiel défend son bilan à moins de cinq mois de l’élection présidentielle. Lors d’un séminaire qui s’est tenu mercredi 5 octobre dans un grand hôtel de Dakar, plusieurs ministres du gouvernement sont venus présenter les changements intervenus dans leur secteur de compétence depuis l’alternance, en 2000. Les présentations ont duré toute la journée, sous la direction du président Abdoulaye Wade.
La bataille des chiffres et des bilans est désormais engagée dans la course au fauteuil présidentiel sénégalais. Mercredi 5 octobre, les ministres du gouvernement qui se sont succédés à la tribune ont tous cherché à montrer qu’une rupture s’était bien produite depuis l’alternance en 2000.
Dans le secteur de la Santé par exemple, le ministre Modou Diagne Fada a expliqué que le nombre d’hôpitaux publics était passé de 17 en 2000 à 35 en 2011 ; celui des centres de santé a augmenté selon lui de 58 à 76. Le ministre de l’Education Kalidou Diallo a estimé qu’Abdoulaye Wade avait investi dans les ressources humaines en faisant passer le budget de l’Education de 105 milliards de Francs CFA en 2000 à 437 milliards en 2011.
Le gouvernement s’est également félicité de l’impact de la GOAN, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance, une politique de soutien au secteur agricole lancée en 2008. Sur le secteur de l’électricité enfin, qui est l’un des points noirs du bilan de l’alternance, les autorités disent qu’elles ont tout de même des résultats à défendre. Elles affirment avoir largement amélioré l’électrification rurale. Selon Karim Wade, le ministre de l’Energie, depuis la mise en œuvre du plan d’urgence, il n’y a plus de délestage par manque de production. Les coupures de courant qui persistent sont, dit-il, liées au problème de distribution.
( RFI )
La bataille des chiffres et des bilans est désormais engagée dans la course au fauteuil présidentiel sénégalais. Mercredi 5 octobre, les ministres du gouvernement qui se sont succédés à la tribune ont tous cherché à montrer qu’une rupture s’était bien produite depuis l’alternance en 2000.
Dans le secteur de la Santé par exemple, le ministre Modou Diagne Fada a expliqué que le nombre d’hôpitaux publics était passé de 17 en 2000 à 35 en 2011 ; celui des centres de santé a augmenté selon lui de 58 à 76. Le ministre de l’Education Kalidou Diallo a estimé qu’Abdoulaye Wade avait investi dans les ressources humaines en faisant passer le budget de l’Education de 105 milliards de Francs CFA en 2000 à 437 milliards en 2011.
Le gouvernement s’est également félicité de l’impact de la GOAN, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance, une politique de soutien au secteur agricole lancée en 2008. Sur le secteur de l’électricité enfin, qui est l’un des points noirs du bilan de l’alternance, les autorités disent qu’elles ont tout de même des résultats à défendre. Elles affirment avoir largement amélioré l’électrification rurale. Selon Karim Wade, le ministre de l’Energie, depuis la mise en œuvre du plan d’urgence, il n’y a plus de délestage par manque de production. Les coupures de courant qui persistent sont, dit-il, liées au problème de distribution.
( RFI )