À l'occasion du 65e sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Ecowas- Cedeao, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a axé son intervention sur les " retrouvailles de la famille" et la position du Sénégal relative à cette organisation. " Je réitère ici l’ancrage du Sénégal dans la CEDEAO, en tant que membre fondateur et au regard des relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que mon pays a toujours entretenues avec tous les membres de notre organisation depuis l’époque des pères fondateurs. Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent".
Selon lui, " Pour y parvenir, nous devrons sans doute débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son Acte constitutif. Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours".
Avant de lancer cet appel. " Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures".
Et d’ajouter en guise de perspective " Il me semble également nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la CEDEAO aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs.[…]".
Selon lui, " Pour y parvenir, nous devrons sans doute débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son Acte constitutif. Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours".
Avant de lancer cet appel. " Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures".
Et d’ajouter en guise de perspective " Il me semble également nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la CEDEAO aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs.[…]".