En tant qu’acteur averti, je voudrais attirer l'attention des autorités du secteur des télécoms (Ministère et ARTP) sur les risques d'une telle opération.
1) La Senelec opère dans un secteur très stratégique qu'est l'énergie. Elle n'est pas encore sortie de sa crise qui a englouti plusieurs milliards sans qu'une solution définitive et durable ne soit apportée à la crise énergétique du Sénégal. Le plan Takkal n'a été qu'une solution temporaire de précampagne électorale de l'ancien régime. La reprise des délestages ces derniers temps nous le montre à suffisance et l'audit de ce plan sera encore plus révélateur aux yeux des Sénégalais.
2) Le secteur des télécom est un autre secteur très stratégique qui obéit à des règles très particulières et contraignantes :
• Il est très ouvert à la concurrence internationale avec des acteurs majeurs comme Orange, Tigo, et Expresso disposant de capacités techniques et financières redoutables.
• Il est trés réglementé et exige un service irréprochable aux clients sous peine de lourdes sanctions.
• L'innovation, véritable nerf de la guerre, est toujours en pleine évolution dans ce secteur et la bataille technologique est sans merci entre les concurrents.
• Une 4éme licence ne sera forcément synonyme de larges profits garantis à l'image des premiers opérateurs cités quand on connait les contraintes internes à la Senelec (staff pléthorique, vétusté des équipements, pressions syndicales, etc...)
• Les profits générés par le secteur des télécom (même au plan mondial) montre une tendance vers le développement des services, surtout les SVA (services à valeurs ajoutées) au détriment des réseaux qui tendent vers le péage avec l’apparition des MNVO (les opérateurs virtuels mobiles).
Sans entrer en profondeur dans le sujet, je suis persuadé que cette opération de la Senelec n'est pas salutaire pour le pays.
On nous dit que la Senelec bénéficie de tous les atouts pour postuler à cette 4éme licence. J'aimerais savoir lesquels.
Supposons même qu’elle en dispose, est-il vraiment responsable d'envisager une telle opération entre 2 secteurs extrêmement stratégiques pour le pays ?
A mon humble avis, la Senelec n’est pas prête pour une telle aventure risquée et doit se concentrer sur la résolution de ses problèmes internes avant d'envisager conquérir d’autres marchés. C'est cela sa priorité. Elle bénéficie encore d'un monopole pour s'y atteler. Mais pour combien de temps encore ?
SIDY CISSE, Mba, Ing
Consultant NTIC, Afrique et Moyen Orient
Membre de la Convergence des Cadres Républicains de l’APR
sidy.cisse.apr@gmail.com
1) La Senelec opère dans un secteur très stratégique qu'est l'énergie. Elle n'est pas encore sortie de sa crise qui a englouti plusieurs milliards sans qu'une solution définitive et durable ne soit apportée à la crise énergétique du Sénégal. Le plan Takkal n'a été qu'une solution temporaire de précampagne électorale de l'ancien régime. La reprise des délestages ces derniers temps nous le montre à suffisance et l'audit de ce plan sera encore plus révélateur aux yeux des Sénégalais.
2) Le secteur des télécom est un autre secteur très stratégique qui obéit à des règles très particulières et contraignantes :
• Il est très ouvert à la concurrence internationale avec des acteurs majeurs comme Orange, Tigo, et Expresso disposant de capacités techniques et financières redoutables.
• Il est trés réglementé et exige un service irréprochable aux clients sous peine de lourdes sanctions.
• L'innovation, véritable nerf de la guerre, est toujours en pleine évolution dans ce secteur et la bataille technologique est sans merci entre les concurrents.
• Une 4éme licence ne sera forcément synonyme de larges profits garantis à l'image des premiers opérateurs cités quand on connait les contraintes internes à la Senelec (staff pléthorique, vétusté des équipements, pressions syndicales, etc...)
• Les profits générés par le secteur des télécom (même au plan mondial) montre une tendance vers le développement des services, surtout les SVA (services à valeurs ajoutées) au détriment des réseaux qui tendent vers le péage avec l’apparition des MNVO (les opérateurs virtuels mobiles).
Sans entrer en profondeur dans le sujet, je suis persuadé que cette opération de la Senelec n'est pas salutaire pour le pays.
On nous dit que la Senelec bénéficie de tous les atouts pour postuler à cette 4éme licence. J'aimerais savoir lesquels.
Supposons même qu’elle en dispose, est-il vraiment responsable d'envisager une telle opération entre 2 secteurs extrêmement stratégiques pour le pays ?
A mon humble avis, la Senelec n’est pas prête pour une telle aventure risquée et doit se concentrer sur la résolution de ses problèmes internes avant d'envisager conquérir d’autres marchés. C'est cela sa priorité. Elle bénéficie encore d'un monopole pour s'y atteler. Mais pour combien de temps encore ?
SIDY CISSE, Mba, Ing
Consultant NTIC, Afrique et Moyen Orient
Membre de la Convergence des Cadres Républicains de l’APR
sidy.cisse.apr@gmail.com
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