2 "autoroutes sans péage" à "4 voies", vers l’éradication de la pauvreté et son corollaire de MISERE !

La pauvreté et la misère, deux épines aux pieds des pays africains en général, du Sénégal en particulier. La lutte pour leur éradication doit trouver une bonne place dans les programmes de développements proposés.


L’air indispensable à la respiration, est partout présent! Il est même moins cher que le gaz dont le prix, comme celui de l’essence, continue son ascension. C’est un fait divin.
IL (Dieu) fait bien ce dont il est responsable et, du fait de notre choix d’acceptation de la RAISON, IL nous met devant nos responsabilités, avec notre volonté et nos insuffisances, principaux facteurs justificatifs du degré de pauvreté dans chaque pays.
Les populations aspirent à un bien-être mais doivent, par l’ACTION, transformer leur simple voeu en besoin réel, pour éviter que ce souhait ne meure dans l’oeuf. Cette transformation passe par la pro-activité, couveuse des souhaits dont l’éclosion mène à la providence.
Seule une bonne politique étatique peut s’ériger en locomotive à même de tirer les wagons bondés de volontaires vers le développement. Ces volontaires sont très souvent victimes du karma collectif induit par l’inaction de cette grande masse, non éduquée, non formée et non informée, qui les tire de toute sa force vers les profondeurs de la « non qualité ».
I/ PROMOUVOIR LE CHANGEMENT DE COMPORTEMENT
Il est en effet facile de remarquer que la plupart des embouteillages, de l’éclatement des égouts ruisselants sans résistance aucune sauf celle des ordures abandonnées ou volontairement amassées, relèvent de nos mauvais comportements.
Un changement de comportement, serait par conséquent, une première solution à moindre coût. Pour cela, il faut d’une part, user des médias pour informer et former, et d’autre part profiter des agents de police et des « volontaires de la ville », pour veiller, corriger et sanctionner. Ce changement comportemental obtenu, sera conséquemment celui d’une bonne partie de nos problèmes.
Une fois cette discipline instaurée et rétablie, il reviendra à ceux qui se sont engagés à nous sortir de la pauvreté, de voir dans quelles mesures bannir le principe de l’aide ponctuelle au profit d’une approche méticuleuse visant la pérennité. Il s’agira donc de donner la CANNE A PECHE à la place du POISSON QUOTIDIEN.
II/ PROMOUVOIR LA RECONVERSION DES ORGANISATIONS D’AIDE AU DEVELOPPEMENT
Les organisations d’aide à la réduction de la pauvreté, de lutte contre la pauvreté, ont certes un objectif commun : améliorer les conditions de vie des populations. Il faut tout de même éviter de pousser une nouvelle recrue dans une telle organisation à ne point souhaiter atteindre son objectif qui entre en conflit avec le maintien de son poste.
Par conséquent il revient à l’Etat de mettre en place les conditions d’une éradication progressive de la pauvreté, d’une part par une politique gouvernementale conséquente, et d’autre part, par un encadrement intelligent de ces organisation d’aide au développement en promouvant celles qui auront réussi vers des opportunités de reconversion en programmes de maintien et d’amélioration du bon niveau de vie.
Ces deux « autoroutes sans péage », ci-dessus tracées, constituent à notre avis des pré-requis aux « 4 voies » ci-dessous indiquées, capables de permettre aux populations, l’accès à de meilleures conditions de vie et d’épanouissement.
A. S’orienter vers le Développement de base en s’appuyant sur les leviers : Agriculture, pêche, élevage et artisanat.
Pour chacun de ces activités, viser les objectifs suivants :
- possibilité d’activité sur toute l’année,
- autosuffisance des revenus des acteurs,
- suffisance des rendements pour profiter aux populations locales,
- suffisance des rendements pour permettre l’exportation.
- promotion de la création d’usines de transformation en milieu rural, en réveillant le génie sénégalais connu pour sa créativité. Une grande bouffée d’oxygène pour les capitales !
2 autoroutes sans péage à 4 voies, vers l’éradication de la pauvreté et son corollaire de MISERE !
Djibril Sarr / djsarr@hotmail.com
Cette promotion passe par la formation et le financement à taux d’intérêt nul ou presque nul, des organisations d’hommes et de femmes qui feront le choix d’une sédentarisation dans le monde rural non pollué. Un succès dans ce domaine, éviterait à l’intérieur du pays, sa lourde et inlassable dépendance des capitales urbaines.
En outre, ceci permettra par conséquent à l’élite intellectuelle en activité dans les centres urbains de faire des économies considérables pour développer à son tour, des PME performantes.
B. Assurer l’eau potable, l’énergie et la communication qui sont à ce jour des urgences à déployer y compris dans le monde rural en usant des énergies renouvelables comme le solaire et l’éolienne, et des technologies hertziennes de transmission de données sans fil en longues distances par l’usage des technologies «microwaves », « broadband », « Wimax » etc. pouvant offrir l’accès au TIC aux jeunes du monde rural. L’optimisation des ressources humaines de qualité en tirerait profit par l’enseignement à distance.
C. Renforcer les infrastructures routières entre les capitales régionales d’une part, et d’autre part entre ces capitales régionales et l’intérieur du pays par un dense maillage. Eviter de tout concentrer dans la capitale dont les populations proviennent souvent de l’intérieur du pays. L’absence d’infrastructures en réseaux maillés et denses empêche la circulation de richesses et démotive les riches des villes pour les investissements qu’ils auraient du faire dans leurs villages d’origine : La mauvaise qualité des routes est loin de motiver ces initiatives qui auraient pu compléter ou renforcer l’action de l’Etat dans ces contrées. Parmi ces infrastructures, il y’a certes celles routières comme priorité mais également celles maritimes, fluviales et aériennes.
D. Organiser la « zakat » et éliminer la mendicité dans les rues. En usant de ces fonds, il est possible de créer des PME performantes et utiles dans lesquelles ces démunis seraient privilégiés. On diminuerait ainsi l’agression morale dont sont victimes les populations dont une bonne partie a le tort de croire faire du bien alors qu’ils sont entrain d’alimenter un mauvais système économique (le cas des talibés injustement exploités par leurs maîtres).
djsarr@hotmail.com
Lundi 12 Décembre 2011
Djibril SARR