Profil d’un futur président de la République du Sénégal : les 10 critères
Le Laboratoire de l’imaginaire (IFAN Ch. A. Diop) a organisé le jeudi 20 octobre 2011, de 15h30 à 18h30, au Musée Théodore Monod d’Art africain, une table ronde sur le thème : « Profil du futur président de la République du Sénégal à partir de 10 critères ».
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux du Laboratoire qui s’engage ici dans une perspective citoyenne et universitaire de recherche prospective de politique électorale sans parti pris. Je souhaiterais, à la demande des conférenciers qui n’ont pas eu le temps d’approfondir le sujet, en faire un bref compte rendu.
Chaque conférencier de cette table ronde devait d’abord lister, en les justifiant, 10 critères qu’il estime correspondre au profil du futur président de la République du Sénégal. Il fallait ensuite procéder, aidé en cela par le public, à une synthèse de tous les critères listés pour n’en retenir que les 10 les plus cités, donc les plus importants pour déterminer le profil souhaité.
Cet exercice n’a pas été très facile, non seulement pour une question de méthode, mais surtout parce qu’il fallait s’accorder sur le sens des critères, sur leurs formulations et même sur l’appréciation des concepts connexes ou similaires, en veillant au respect de ce que les uns et les autres voulaient signifier pour pouvoir enfin dégager consensuellement tel ou tel critère.
Au bout du compte, l’assistance et les conférenciers ont pu néanmoins isoler et retenir les 10 critères ci-dessous, par ordre de priorité. Ce sont les critères qui, parce davantage cités, ont engrangé le plus de points.
Il fallait, enfin, pour chaque critère, mettre le nom du candidat ou des candidats qui, estime-t-on, satisfait ou satisfont le plus au critère cité ; ce qui devait permettre, au final, de dégager le profil du candidat « idéal ». Cette opération n’a pas finalement été menée, d’abord par sagesse et ensuite par objectivité : une des raisons est que l’on ne connaît pas suffisamment bien tous les candidats pour se permettre de les « noter » de manière aussi hasardeuse et arbitraire.
À l’inverse des politiques qui désorientent le peuple en le divertissant sur les véritables enjeux actuels, cette expérience du Laboratoire de l’imaginaire n’avait pas d’autre motivation que de tenter d’orienter, voire de réorienter les débats et discussions sur une des thématiques centrales de toute élection qui est, en dehors de la question « des programmes des candidats », la question du choix du meilleur candidat, c’est-à-dire de celui qui a le meilleur profil, ce qui, certes, procède de paramètres qui sont à la fois objectifs et subjectifs, comme il en est tout choix.
Je restitue, sans commentaire aucun, la liste de critères retenus que chacun pourrait apprécier et, éventuellement, comparer avec sa propre grille d’évaluation, pour « voir », au besoin, juste pour le plaisir ou par curiosité, si le candidat de son choix remplit bien les critères retenus par le Laboratoire de l’imaginaire.
1. intégrité ;
2. instruction et formation ;
3. charisme et sens du leadership ;
4. démocrate ;
5. connaissance du pays et de ses valeurs ;
6. expérience politique avérée ;
7. éthique ;
8. relations internationales (bon carnet d’adresses) ;
9. technocrate ;
10. âge et être croyant.
Il faudrait probablement les mieux expliciter. L’assistance n’a pas pu approfondir le débat sur le choix de tels critères et sur le rejet de tels autres ; mais il faut savoir qu’ils ne sont pas limitatifs, si bien que la discussion est ouverte et la réflexion continue.
Le modérateur de la table ronde
Pr Ibrahima Sow
Directeur du Laboratoire de l’imaginaire
Le Laboratoire de l’imaginaire (IFAN Ch. A. Diop) a organisé le jeudi 20 octobre 2011, de 15h30 à 18h30, au Musée Théodore Monod d’Art africain, une table ronde sur le thème : « Profil du futur président de la République du Sénégal à partir de 10 critères ».
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux du Laboratoire qui s’engage ici dans une perspective citoyenne et universitaire de recherche prospective de politique électorale sans parti pris. Je souhaiterais, à la demande des conférenciers qui n’ont pas eu le temps d’approfondir le sujet, en faire un bref compte rendu.
Chaque conférencier de cette table ronde devait d’abord lister, en les justifiant, 10 critères qu’il estime correspondre au profil du futur président de la République du Sénégal. Il fallait ensuite procéder, aidé en cela par le public, à une synthèse de tous les critères listés pour n’en retenir que les 10 les plus cités, donc les plus importants pour déterminer le profil souhaité.
Cet exercice n’a pas été très facile, non seulement pour une question de méthode, mais surtout parce qu’il fallait s’accorder sur le sens des critères, sur leurs formulations et même sur l’appréciation des concepts connexes ou similaires, en veillant au respect de ce que les uns et les autres voulaient signifier pour pouvoir enfin dégager consensuellement tel ou tel critère.
Au bout du compte, l’assistance et les conférenciers ont pu néanmoins isoler et retenir les 10 critères ci-dessous, par ordre de priorité. Ce sont les critères qui, parce davantage cités, ont engrangé le plus de points.
Il fallait, enfin, pour chaque critère, mettre le nom du candidat ou des candidats qui, estime-t-on, satisfait ou satisfont le plus au critère cité ; ce qui devait permettre, au final, de dégager le profil du candidat « idéal ». Cette opération n’a pas finalement été menée, d’abord par sagesse et ensuite par objectivité : une des raisons est que l’on ne connaît pas suffisamment bien tous les candidats pour se permettre de les « noter » de manière aussi hasardeuse et arbitraire.
À l’inverse des politiques qui désorientent le peuple en le divertissant sur les véritables enjeux actuels, cette expérience du Laboratoire de l’imaginaire n’avait pas d’autre motivation que de tenter d’orienter, voire de réorienter les débats et discussions sur une des thématiques centrales de toute élection qui est, en dehors de la question « des programmes des candidats », la question du choix du meilleur candidat, c’est-à-dire de celui qui a le meilleur profil, ce qui, certes, procède de paramètres qui sont à la fois objectifs et subjectifs, comme il en est tout choix.
Je restitue, sans commentaire aucun, la liste de critères retenus que chacun pourrait apprécier et, éventuellement, comparer avec sa propre grille d’évaluation, pour « voir », au besoin, juste pour le plaisir ou par curiosité, si le candidat de son choix remplit bien les critères retenus par le Laboratoire de l’imaginaire.
1. intégrité ;
2. instruction et formation ;
3. charisme et sens du leadership ;
4. démocrate ;
5. connaissance du pays et de ses valeurs ;
6. expérience politique avérée ;
7. éthique ;
8. relations internationales (bon carnet d’adresses) ;
9. technocrate ;
10. âge et être croyant.
Il faudrait probablement les mieux expliciter. L’assistance n’a pas pu approfondir le débat sur le choix de tels critères et sur le rejet de tels autres ; mais il faut savoir qu’ils ne sont pas limitatifs, si bien que la discussion est ouverte et la réflexion continue.
Le modérateur de la table ronde
Pr Ibrahima Sow
Directeur du Laboratoire de l’imaginaire