En effet, la « coopération » entre les deux pays est à sens unique à la manière de celle du cheval et du cavalier, notre pays jouant le rôle de la monture !
Pour cause, depuis l’avènement du roi Mohamed VI et sa politique du sud, des pans entiers de l’économie nationale sont tombés entre les mains d’hommes d’affaires de son pays.
Qu’il s’agisse des banques, des sociétés d’assurance, du transport aérien ,de l’immobilier, du secteur médical et même ,de plus en plus, de la presse , le royaume chérifien pose et impose sa grosse patte partout . Une « coopération » dans laquelle le Sénégal est le grand perdant ! Le seul domaine ou nos compatriotes gagnent quelque peu, c’est celui de la libre circulation des personnes et des biens dès lors que les sénégalais peuvent se rendre au Maroc sans visa.
L’hôte du Sénégal pour la huitième fois aurait pu placer son règne sous le signe ou l’autel d’une guillotine aux exécutions massives et sommaires aux fins de discipliner voir domestiquer un peuple aussi turbulent que celui du Maroc.
Mais rien de cela, heureusement !car sa Majesté Mohamed VI est un moderne doublé d’un croyant sunnite qui pratique un islam de paix et de tolérance.
Le Maroc sous Mohamed VI a acquis une spécialité mondiale : la formation d’imams. Désormais, non seulement des pays d’Afrique subsaharienne, mais aussi des grandes démocraties occidentales, confient la formation de leurs imams au royaume chérifien afin qu’ils prônent à leur retour un islam réformateur et modéré et pour faire pièce à leurs homologues djihadistes et autres salafistes.
Discret et effacé Mohamed VI a été élevé dans un unique objectif : devenir roi moderne et diriger une monarchie des temps modernes. Ce qui explique les nombreuses réformes constitutionnelles qu’il a instaurées, visant à asseoir un royaume démocratique. Mieux, l’hôte du Sénégal ne prend jamais de mesures qui touchent la société sans se concerter avec les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile du Maroc. Une chose est sure, Sa Majesté Mohamed VI est en train de faire preuve d’ingéniosité et de créativité afin de doter le Maroc d’un système constitutionnel avancé contrairement à d’autres monarchies arabes foncièrement rétrogrades.
Pour toutes ces raisons, il ne fait aucun doute que l’état de Droit que prétend être le Sénégal vient de recevoir un hôte à sa dimension et correspondant à son profil. La comparaison s’arrête là puisque la coopération économique bilatérale tant crié entre le Sénégal s’est enracinée dans un partenariat … Perdant-gagnant ! Pour cause, après le rachat de la compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO), qui avait elle-même avalé la banque Sénégalo-Tunisienne, et la reprise du réseau africain du crédit du Lyonnais français et donc du crédit du Sénégal par le groupe marocain AttijariWafa Bank, le Maroc possède une position quasi-hégémonique dans le secteur bancaire national. Ce au moment où il ne viendrait à l’idée d’aucune banque sénégalaise pour autant qu’il en existe !de solliciter un agrément au royaume de sa majesté Mohamed VI ! Le Sénégal se contentera donc de ses « Wari » et autres « Joni-Joni » … Non contents de contrôler notre secteur bancaire, les marocains ont débarqués dans d’autres domaines ou les Sénégalais survivaient tant bien que mal, notamment l’assurance et immobilier. Disposant de capitaux importants, ils ont réussi à faire disparaitre Air Sénégal International pour mieux positionner Royal air Maroc jusqu’à ce qu’elle devienne la seule compagnie à avoir trois vols par jour dans le sens Casa-Dakar-Casa afin d’absorber la forte demande. Dans le domaine agro –alimentaire, les produits marocains inondent nos rayons. Les fruits n’en parlons pas puisque les oranges, les mandarines, les bananes, les ananas etc. viennent tous du Maroc ou l’odeur nauséabonde de nos « yett » et autres « guedjé » et « diw tiir » est repoussée aux frontières.
A l’arrivée, le seul et unique partenariat dont profite le Sénégal, c’est la mobilité entre Dakar –Case du fait du régime « sans visa » favorisant la circulation des personnes et des biens entre nos deux pays .D’ailleurs cela ne profite plus aux sénégalais du fait que le Maroc n’est plus une destination commerciale contrairement à l’époque ou nos commerçants importaient tissus et chaussures du Maroc. Avec Fès, le Maroc n’est qu’une destination spirituelle. Pour le reste, nos jeunes migrants squattent le royaume marocain pour tenter de gagner l’autre rive de la méditerranée. En attendant de faire la traversée, ils sont en butte au racisme ainsi qu’aux tracasseries de la police marocaine ! Ce qui n’empêche pas le roi Mohamed VI de venir régulièrement en visite d’inspection dans ses provinces du sud au nombre desquelles le Sénégal fait partie ….
Le Témoin (le titre est de la rédaction)
Pour cause, depuis l’avènement du roi Mohamed VI et sa politique du sud, des pans entiers de l’économie nationale sont tombés entre les mains d’hommes d’affaires de son pays.
Qu’il s’agisse des banques, des sociétés d’assurance, du transport aérien ,de l’immobilier, du secteur médical et même ,de plus en plus, de la presse , le royaume chérifien pose et impose sa grosse patte partout . Une « coopération » dans laquelle le Sénégal est le grand perdant ! Le seul domaine ou nos compatriotes gagnent quelque peu, c’est celui de la libre circulation des personnes et des biens dès lors que les sénégalais peuvent se rendre au Maroc sans visa.
L’hôte du Sénégal pour la huitième fois aurait pu placer son règne sous le signe ou l’autel d’une guillotine aux exécutions massives et sommaires aux fins de discipliner voir domestiquer un peuple aussi turbulent que celui du Maroc.
Mais rien de cela, heureusement !car sa Majesté Mohamed VI est un moderne doublé d’un croyant sunnite qui pratique un islam de paix et de tolérance.
Le Maroc sous Mohamed VI a acquis une spécialité mondiale : la formation d’imams. Désormais, non seulement des pays d’Afrique subsaharienne, mais aussi des grandes démocraties occidentales, confient la formation de leurs imams au royaume chérifien afin qu’ils prônent à leur retour un islam réformateur et modéré et pour faire pièce à leurs homologues djihadistes et autres salafistes.
Discret et effacé Mohamed VI a été élevé dans un unique objectif : devenir roi moderne et diriger une monarchie des temps modernes. Ce qui explique les nombreuses réformes constitutionnelles qu’il a instaurées, visant à asseoir un royaume démocratique. Mieux, l’hôte du Sénégal ne prend jamais de mesures qui touchent la société sans se concerter avec les partis politiques, les syndicats et les organisations de la société civile du Maroc. Une chose est sure, Sa Majesté Mohamed VI est en train de faire preuve d’ingéniosité et de créativité afin de doter le Maroc d’un système constitutionnel avancé contrairement à d’autres monarchies arabes foncièrement rétrogrades.
Pour toutes ces raisons, il ne fait aucun doute que l’état de Droit que prétend être le Sénégal vient de recevoir un hôte à sa dimension et correspondant à son profil. La comparaison s’arrête là puisque la coopération économique bilatérale tant crié entre le Sénégal s’est enracinée dans un partenariat … Perdant-gagnant ! Pour cause, après le rachat de la compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (CBAO), qui avait elle-même avalé la banque Sénégalo-Tunisienne, et la reprise du réseau africain du crédit du Lyonnais français et donc du crédit du Sénégal par le groupe marocain AttijariWafa Bank, le Maroc possède une position quasi-hégémonique dans le secteur bancaire national. Ce au moment où il ne viendrait à l’idée d’aucune banque sénégalaise pour autant qu’il en existe !de solliciter un agrément au royaume de sa majesté Mohamed VI ! Le Sénégal se contentera donc de ses « Wari » et autres « Joni-Joni » … Non contents de contrôler notre secteur bancaire, les marocains ont débarqués dans d’autres domaines ou les Sénégalais survivaient tant bien que mal, notamment l’assurance et immobilier. Disposant de capitaux importants, ils ont réussi à faire disparaitre Air Sénégal International pour mieux positionner Royal air Maroc jusqu’à ce qu’elle devienne la seule compagnie à avoir trois vols par jour dans le sens Casa-Dakar-Casa afin d’absorber la forte demande. Dans le domaine agro –alimentaire, les produits marocains inondent nos rayons. Les fruits n’en parlons pas puisque les oranges, les mandarines, les bananes, les ananas etc. viennent tous du Maroc ou l’odeur nauséabonde de nos « yett » et autres « guedjé » et « diw tiir » est repoussée aux frontières.
A l’arrivée, le seul et unique partenariat dont profite le Sénégal, c’est la mobilité entre Dakar –Case du fait du régime « sans visa » favorisant la circulation des personnes et des biens entre nos deux pays .D’ailleurs cela ne profite plus aux sénégalais du fait que le Maroc n’est plus une destination commerciale contrairement à l’époque ou nos commerçants importaient tissus et chaussures du Maroc. Avec Fès, le Maroc n’est qu’une destination spirituelle. Pour le reste, nos jeunes migrants squattent le royaume marocain pour tenter de gagner l’autre rive de la méditerranée. En attendant de faire la traversée, ils sont en butte au racisme ainsi qu’aux tracasseries de la police marocaine ! Ce qui n’empêche pas le roi Mohamed VI de venir régulièrement en visite d’inspection dans ses provinces du sud au nombre desquelles le Sénégal fait partie ….
Le Témoin (le titre est de la rédaction)
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