Le mouvement de protestation "Y’en a marre" a marqué son désaccord avec la décision du Conseil constitutionnel du Sénégal acceptant la candidature du président Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle du 26 février 2012.
‘’Le mouvement "Y’en a marre" prend acte de la décision des cinq +sages+ qui va à l’encontre de la loi’’, rapporte une déclaration transmise à l’APS, samedi, au lendemain de la validation de ladite candidature.
Toutefois, les responsables dudit mouvement promettent de poursuivre leur combat contre la candidature du président Wade pour un nouveau mandat, après ceux de 2000 et 2007.
Vendredi soir, la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 26 février prochain a occasionné des manifestations violentes à Dakar et dans plusieurs autres villes. Un jeune policier a été tué dans la capitale.
Les juges ont accepté les candidatures d’Abdoulaye Wade, de ses ex-Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, ainsi que celles des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Tidiane Gadio, Ibrahima Fall, Djibril Ngom et Doudou Ndoye.
Parmi les candidatures retenues, il y a aussi celles de deux femmes, la styliste Diouma Diakhaté et le professeur d’université Amsatou Sow Sidibé, celle de l’expert-comptable Mor Dieng et celles des ingénieurs Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (Bamba) et Oumar Hassimou Dia.
Le Conseil constitutionnel a invalidé trois des 17 candidatures qui lui étaient soumises, dont celles du chanteur Youssou Ndour, des financiers Abdourahmane Sarr et Kéba Keinde, faute de 10.000 signatures valides. Chacun des trois recalés a attaqué la décision pour son annulation.
A cet effet, sept candidats à la prochaine présidentielle, membres de l’opposition, ont déposé samedi au greffe du Conseil constitutionnel, un dossier visant à récuser la candidature d’Abdoulaye Wade.
Les plaignants sont les candidats Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Ibrahima Fall, Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikh Bamba Dièye et Diouma Diakahté.
De son côté, le candidat Abdoulaye Wade a introduit également un recours en annulation des candidatures de Macky Sall, Idrissa Seck et Cheikh Tidiane Gadio, les soupçonnant d’indélicatesse avec l’Administration fiscale.
Plusieurs personnalités, organisations et partenaires ont fait part de leurs inquiétudes de la situation politique dans le pays, appelant les protagonistes au dialogue, à la retenue et au sens des responsabilités.
Au nom du Khalife général des mourides, son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a invité les candidats de l’opposition et du pouvoir "au dialogue dans la confiance" pour que la prochaine présidentielle se déroule dans la paix.
‘’Nos organisations expriment leurs plus vives inquiétudes et leurs craintes quant à une persistance de la tension actuelle et appellent au dépassement, à la préservation de la paix sociale et de nos acquis démocratiques’’, ont déclaré conjointement Amnesty International, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme et le Forum Civil.
La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé aux leaders politiques sénégalais d’inviter leurs partisans à la tolérance et à la retenue. L’organisation régionale encourage les parties en conflit à ‘’opter pour le dialogue et le consensus’’.
Pour sa part, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar a appelé les Sénégalais à respecter la décision du Conseil Constitutionnel après la publication de la liste des candidats à la présidentielle 26 février 2012.
‘’Après la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle (sénégalaise), la France sera particulièrement attentive aux observations que pourrait faire la mission d’observation électorale de l’Union européenne sur le processus de validation des candidats’’, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valero.
‘’Elle (la France) déplore la mort d’un jeune policier dans la nuit de vendredi à samedi. Elle appelle l’ensemble des forces politiques et sociales sénégalaises au sens des responsabilités, à la retenue et à éviter toute forme de violence’’, a-t-il dit.
‘’Le mouvement "Y’en a marre" prend acte de la décision des cinq +sages+ qui va à l’encontre de la loi’’, rapporte une déclaration transmise à l’APS, samedi, au lendemain de la validation de ladite candidature.
Toutefois, les responsables dudit mouvement promettent de poursuivre leur combat contre la candidature du président Wade pour un nouveau mandat, après ceux de 2000 et 2007.
Vendredi soir, la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle du 26 février prochain a occasionné des manifestations violentes à Dakar et dans plusieurs autres villes. Un jeune policier a été tué dans la capitale.
Les juges ont accepté les candidatures d’Abdoulaye Wade, de ses ex-Premiers ministres Moustapha Niasse, Idrissa Seck et Macky Sall, ainsi que celles des anciens ministres Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Tidiane Gadio, Ibrahima Fall, Djibril Ngom et Doudou Ndoye.
Parmi les candidatures retenues, il y a aussi celles de deux femmes, la styliste Diouma Diakhaté et le professeur d’université Amsatou Sow Sidibé, celle de l’expert-comptable Mor Dieng et celles des ingénieurs Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye (Bamba) et Oumar Hassimou Dia.
Le Conseil constitutionnel a invalidé trois des 17 candidatures qui lui étaient soumises, dont celles du chanteur Youssou Ndour, des financiers Abdourahmane Sarr et Kéba Keinde, faute de 10.000 signatures valides. Chacun des trois recalés a attaqué la décision pour son annulation.
A cet effet, sept candidats à la prochaine présidentielle, membres de l’opposition, ont déposé samedi au greffe du Conseil constitutionnel, un dossier visant à récuser la candidature d’Abdoulaye Wade.
Les plaignants sont les candidats Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse, Ibrahima Fall, Idrissa Seck, Macky Sall, Cheikh Bamba Dièye et Diouma Diakahté.
De son côté, le candidat Abdoulaye Wade a introduit également un recours en annulation des candidatures de Macky Sall, Idrissa Seck et Cheikh Tidiane Gadio, les soupçonnant d’indélicatesse avec l’Administration fiscale.
Plusieurs personnalités, organisations et partenaires ont fait part de leurs inquiétudes de la situation politique dans le pays, appelant les protagonistes au dialogue, à la retenue et au sens des responsabilités.
Au nom du Khalife général des mourides, son porte-parole Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké, a invité les candidats de l’opposition et du pouvoir "au dialogue dans la confiance" pour que la prochaine présidentielle se déroule dans la paix.
‘’Nos organisations expriment leurs plus vives inquiétudes et leurs craintes quant à une persistance de la tension actuelle et appellent au dépassement, à la préservation de la paix sociale et de nos acquis démocratiques’’, ont déclaré conjointement Amnesty International, la Ligue sénégalaise des droits de l’homme, la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme et le Forum Civil.
La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a demandé aux leaders politiques sénégalais d’inviter leurs partisans à la tolérance et à la retenue. L’organisation régionale encourage les parties en conflit à ‘’opter pour le dialogue et le consensus’’.
Pour sa part, l’ambassade des Etats-Unis à Dakar a appelé les Sénégalais à respecter la décision du Conseil Constitutionnel après la publication de la liste des candidats à la présidentielle 26 février 2012.
‘’Après la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des candidats admis à se présenter à l’élection présidentielle (sénégalaise), la France sera particulièrement attentive aux observations que pourrait faire la mission d’observation électorale de l’Union européenne sur le processus de validation des candidats’’, a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères et européennes, Bernard Valero.
‘’Elle (la France) déplore la mort d’un jeune policier dans la nuit de vendredi à samedi. Elle appelle l’ensemble des forces politiques et sociales sénégalaises au sens des responsabilités, à la retenue et à éviter toute forme de violence’’, a-t-il dit.
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