L’attaque du 16 décembre dernier à Nassoumbou, dans le nord-est du Burkina Faso signe la première action d’un nouveau groupe djihadiste lié à Ansar Dine.
Le vendredi 16 décembre, une position de l’armée burkinabè à Nassoumbou (province de Soum), dans le nord-est a été attaquée par des hommes armés. Le bilan est sans précédent : 12 soldats de l’unité anti-terroriste ont été tués. Jamais l’armée n’avait subi un revers de cette nature, ont souligné les autorités burkinabè. Les observateurs avertis voyaient derrière cette attaque la main d’Adnan Abuwalid As-Sahraoui. C’était d’autant plus justifié que le djihadiste sahraoui qui préside aux destinées de la brigade d’Al-Mourabitoune liée à l’Etat islamique, a revendiqué toutes les attaques qui ont dernièrement secoué la région. Le 1er septembre à Markoye, c’était lui. Le 12 octobre, il récidivait à Intangom en surprenant des militaires burkinabè qui déploreront la perte de quatre (04) des leurs.
Ansaroul Islam, un nouveau groupe est né
Cependant, il ne serait pas responsable de l’offensive du 16 décembre. A sa place, un mouvement proche d’Hamadou Kouffa, chef de la brigade Ansar Dine du Macina a revendiqué cette sanglante attaque. Il s’agit d’Ansaroul Islam qui, dans un communiqué en date du 22 décembre, affirme avoir ciblé « un rassemblement de forces croisées dans le djelgoodji plus précisément à Nassoumbou ».
Ansaroul Islam reconnait la perte de deux « martyrs » lors de l’assaut et revendique la « perte de 20 croisés ». « Au plan matériel, les moujahidines ont perdu 1 véhicule et 9 ont été détruits dans les rangs de croisés. Un de leurs blindés a aussi été emporté par les moujahidines ainsi que beaucoup d'armes et munitions », poursuit le communiqué lu par Dakaractu.
Pour finir, Ansaroul Islam tient à préciser que « cette attaque ne sera pas la dernière ». Le communiqué est signé Ibrahim qui est affublé du titre de « commandeur des croyants » et de « guide d’Ansarul islam ».
Que sait-on d’Ibrahim Dicko ?
De son vrai nom Ibrahim Dicko, le chef de ce tout nouveau groupe qui sévit au Burkina est un proche d’Hamadoun Kouffa, émir de la brigade Ansar dine du Macina. Dakaractu tient de ses sources très renseignées sur les mouvements djihadistes du Sahel, que cet homme est un prêcheur peulh Burkinabè très connu à Djibo, dans le nord du pays.
Selon Jeune Afrique, Ibrahim Dicko avait été arrêté par les Français fin 2013 dans les environs de Tessalit. En ce moment, il tentait de rejoindre les groupes djihadistes, fraîchement expulsés des territoires qu’ils occupaient dans le nord du Mali. Après deux ans dans les prisons de la Direction générale de la Sécurité extérieure malienne, Ibrahim Dicko a recouvré la liberté. Avec une dizaine d’hommes, il vient de former « Ansarul Islam » qui, en toute vraisemblance, est la franchise d’Ansar Dine au Burkina Faso. « Ils se cacheraient dans une forêt difficile d’accès située près de Djibo, à cheval sur la frontière entre le Burkina et le Mali », écrivait Jeune Afrique le 14 décembre, soit deux jours avant l’attaque de Nassoumbou.
Le vendredi 16 décembre, une position de l’armée burkinabè à Nassoumbou (province de Soum), dans le nord-est a été attaquée par des hommes armés. Le bilan est sans précédent : 12 soldats de l’unité anti-terroriste ont été tués. Jamais l’armée n’avait subi un revers de cette nature, ont souligné les autorités burkinabè. Les observateurs avertis voyaient derrière cette attaque la main d’Adnan Abuwalid As-Sahraoui. C’était d’autant plus justifié que le djihadiste sahraoui qui préside aux destinées de la brigade d’Al-Mourabitoune liée à l’Etat islamique, a revendiqué toutes les attaques qui ont dernièrement secoué la région. Le 1er septembre à Markoye, c’était lui. Le 12 octobre, il récidivait à Intangom en surprenant des militaires burkinabè qui déploreront la perte de quatre (04) des leurs.
Ansaroul Islam, un nouveau groupe est né
Cependant, il ne serait pas responsable de l’offensive du 16 décembre. A sa place, un mouvement proche d’Hamadou Kouffa, chef de la brigade Ansar Dine du Macina a revendiqué cette sanglante attaque. Il s’agit d’Ansaroul Islam qui, dans un communiqué en date du 22 décembre, affirme avoir ciblé « un rassemblement de forces croisées dans le djelgoodji plus précisément à Nassoumbou ».
Ansaroul Islam reconnait la perte de deux « martyrs » lors de l’assaut et revendique la « perte de 20 croisés ». « Au plan matériel, les moujahidines ont perdu 1 véhicule et 9 ont été détruits dans les rangs de croisés. Un de leurs blindés a aussi été emporté par les moujahidines ainsi que beaucoup d'armes et munitions », poursuit le communiqué lu par Dakaractu.
Pour finir, Ansaroul Islam tient à préciser que « cette attaque ne sera pas la dernière ». Le communiqué est signé Ibrahim qui est affublé du titre de « commandeur des croyants » et de « guide d’Ansarul islam ».
Que sait-on d’Ibrahim Dicko ?
De son vrai nom Ibrahim Dicko, le chef de ce tout nouveau groupe qui sévit au Burkina est un proche d’Hamadoun Kouffa, émir de la brigade Ansar dine du Macina. Dakaractu tient de ses sources très renseignées sur les mouvements djihadistes du Sahel, que cet homme est un prêcheur peulh Burkinabè très connu à Djibo, dans le nord du pays.
Selon Jeune Afrique, Ibrahim Dicko avait été arrêté par les Français fin 2013 dans les environs de Tessalit. En ce moment, il tentait de rejoindre les groupes djihadistes, fraîchement expulsés des territoires qu’ils occupaient dans le nord du Mali. Après deux ans dans les prisons de la Direction générale de la Sécurité extérieure malienne, Ibrahim Dicko a recouvré la liberté. Avec une dizaine d’hommes, il vient de former « Ansarul Islam » qui, en toute vraisemblance, est la franchise d’Ansar Dine au Burkina Faso. « Ils se cacheraient dans une forêt difficile d’accès située près de Djibo, à cheval sur la frontière entre le Burkina et le Mali », écrivait Jeune Afrique le 14 décembre, soit deux jours avant l’attaque de Nassoumbou.
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