1.5
Comme beaucoup de mes compatriotes, c’est avec attention que j’ai écouté, en ce mardi 28 Août 2012, le discours du président de la République Macky Sall tant attendu en ces circonstances particulières. Un speech, il faut le reconnaitre, aux allures historiques, franches et courageuses à inscrire naturellement dans les annales politiques du Sénégal. Bien écrit dans son ensemble, dirais-je et conforme dans le fond au désastre actuel que traverse notre chère patrie. C’est ce que mentionne le journaliste Mame Less Camara. Pour lui, en effet : il (Macky Sall) a montré qu’il écoute les Sénégalais et ses alliés. Il a pacifié son parti qui était en train de déchirer avec des problèmes des investitures au sein de son parti. Macky Sall a abordé tous les points essentiels qui intéressent les Sénégalais. C’est une démarche nouvelle qui lui donne une bonne image. Le propos résonne encore dans mes oreilles et j’en suis fièrement bien heureux.
Par ailleurs, j’attends à juste raison les différentes mises en garde exprimées par certains compatriotes mus par la prudence qui demandent à l’opinion nationale et à la jeunesse avertie en particulier de ne pas baisser la garde. Je partage sur toute la ligne cette exigence qui me semble plus que nécessaire pour la bonne marche de notre pays. Toutefois, le devoir nous incite à ne pas toujours nous situer dans une perspective spontanée qui nous fait voir probablement de l’action politique que des défauts et des manquements. Car comme le souligne Louis Côté, c’est une perspective qui : risque de mener au désespoir et à l’inertie. Aussi, de telles attitudes rejoignent l’idée soutenue par François Perroux pour qui : si l’État moderne a souvent un visage de laideur, c’est dans une large mesure, parce que les sociétés dont il exprime l’effort de rassemblement sont sans grandeur ni générosité. De nos jours, pratiquement dans tous les États qui se disent pourtant démocratiques se dresse l’homme du besoin et se bousculent des revendications populaires qui essayent de rappeler aux gouvernants le chemin juste et conforme aux aspirations des membres de la collectivité et qui est forcément à prendre. En effet, on remarque que la plupart des ces luttes politiques sont malheureusement neutralisées et/ou dévalorisées les unes après les autres soit par des intérêts partisans qui inhibent toute volonté politique soit par un mépris total qui cause la désaffection des gouvernés.
Donc, cette sage et modeste décision de faire supprimer le Sénat annoncée par le président de la République est à saluer parce que tout simplement son contraire serait scandalisant et nous pousserait autant à prendre notre plume pour la fustiger vigoureusement. Face à cette calamité nationale, l’heure, a-t-il compris, est à la promotion des activités gestionnaires capables d’augmenter nos revenus pour enfin les répartir de plus en plus équitablement. Un mécanisme qui permettra ainsi, pour reprendre George Burdeau, de rectifier les distorsions permanentes et les inégalités antérieures. C’est une posture de rupture qui nous rappelle ce que devrait être le rôle du Pouvoir. En parlant justement de ce dernier, l’auteur du Traité de science politique soutenait que ce rôle n’est plus d’être l’instrument de ceux qui contestent la société établie ni le serviteur de ceux qui y trouvent leur profit. Il est de dégager, de cette société elle- même, les puissances qu’elle recèle pour promouvoir son propre changement.
Nous, sénégalaises et sénégalais, avons clamé : Y’a en marre! Faut que ca change au Sénégal. Des actes comme celui-ci sont ainsi posés. Désormais l’exigence principale est l’union des forces et des cœurs pour donner corps à cette volonté politique exprimée sans ambages. À l’instar du président de la République : je salue tous les Sénégalais qui, de par leur élan spontané et exemplaire, ont frissonné avec les sinistrés, ont vécu leur peine et enduré leur angoisse. La grandeur d’un peuple se mesure à la hauteur de leur engagement dans les causes communes. Qu’Allah bénisse le Sénégal et accueille nos défunts dans son Firdaws!
Par ailleurs, j’attends à juste raison les différentes mises en garde exprimées par certains compatriotes mus par la prudence qui demandent à l’opinion nationale et à la jeunesse avertie en particulier de ne pas baisser la garde. Je partage sur toute la ligne cette exigence qui me semble plus que nécessaire pour la bonne marche de notre pays. Toutefois, le devoir nous incite à ne pas toujours nous situer dans une perspective spontanée qui nous fait voir probablement de l’action politique que des défauts et des manquements. Car comme le souligne Louis Côté, c’est une perspective qui : risque de mener au désespoir et à l’inertie. Aussi, de telles attitudes rejoignent l’idée soutenue par François Perroux pour qui : si l’État moderne a souvent un visage de laideur, c’est dans une large mesure, parce que les sociétés dont il exprime l’effort de rassemblement sont sans grandeur ni générosité. De nos jours, pratiquement dans tous les États qui se disent pourtant démocratiques se dresse l’homme du besoin et se bousculent des revendications populaires qui essayent de rappeler aux gouvernants le chemin juste et conforme aux aspirations des membres de la collectivité et qui est forcément à prendre. En effet, on remarque que la plupart des ces luttes politiques sont malheureusement neutralisées et/ou dévalorisées les unes après les autres soit par des intérêts partisans qui inhibent toute volonté politique soit par un mépris total qui cause la désaffection des gouvernés.
Donc, cette sage et modeste décision de faire supprimer le Sénat annoncée par le président de la République est à saluer parce que tout simplement son contraire serait scandalisant et nous pousserait autant à prendre notre plume pour la fustiger vigoureusement. Face à cette calamité nationale, l’heure, a-t-il compris, est à la promotion des activités gestionnaires capables d’augmenter nos revenus pour enfin les répartir de plus en plus équitablement. Un mécanisme qui permettra ainsi, pour reprendre George Burdeau, de rectifier les distorsions permanentes et les inégalités antérieures. C’est une posture de rupture qui nous rappelle ce que devrait être le rôle du Pouvoir. En parlant justement de ce dernier, l’auteur du Traité de science politique soutenait que ce rôle n’est plus d’être l’instrument de ceux qui contestent la société établie ni le serviteur de ceux qui y trouvent leur profit. Il est de dégager, de cette société elle- même, les puissances qu’elle recèle pour promouvoir son propre changement.
Nous, sénégalaises et sénégalais, avons clamé : Y’a en marre! Faut que ca change au Sénégal. Des actes comme celui-ci sont ainsi posés. Désormais l’exigence principale est l’union des forces et des cœurs pour donner corps à cette volonté politique exprimée sans ambages. À l’instar du président de la République : je salue tous les Sénégalais qui, de par leur élan spontané et exemplaire, ont frissonné avec les sinistrés, ont vécu leur peine et enduré leur angoisse. La grandeur d’un peuple se mesure à la hauteur de leur engagement dans les causes communes. Qu’Allah bénisse le Sénégal et accueille nos défunts dans son Firdaws!
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