DAKARACTU.COM De l'avis de tous les participants, le séminaire du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), tenu le 13 août à l'hôtel Ngor Diarama, s'est déroulé de manière globalement satisfaisante. Le président d'honneur du Parti de l'indépendance et du travail (PIT), Amath Dansokho, empêché, les débats ont été co-présidés par Ousmane Tanor Dieng, premier secrétaire du Parti socialiste (PS), et Alioune Tine, leader de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho). Deux ateliers ont été constitués : le premier autour du thème "orientation et stratégie" et le second sur la question de "la restructuration du M23".
A l'issue des travaux, des décisions ont été arrêtées, qui vont être soumises à l'Assemblée générale pour adoption définitive.
Sur le thème de la restructuration, il a été retenu qu'un comité de coordination de 20 à 25 membres, à la présidence tournante, dirige le M23. Les membres dudit comité vont provenir de quotas alloués aux différentes composantes du mouvement. Devant l'insistance de Penda Mbow et de Jean-Paul Dias pour qu'Alioune Tine soit le président du comité de coordination, le compromis qui a été trouvé consiste à élever Tine et Amath Dansokho au rang de figures symboliques du M23. Décision a été prise de créer une cellule du M23 dans chaque région, dans chaque département, mais aussi dans les pays où vit une forte diaspora sénégalaise. Si un secrétariat administratif va être mis un place pour donner une vie administrative au mouvement, l'idée de désigner un commissaire aux comptes a été rejetée, vu qu'il n'y a pas de fonds à gérer encore moins à contrôler.
Sur les questions de stratégie, il a été retenu que toutes les parties prenantes aux futures manifestations du M23 devront arborer l'effigie du mouvement. Pour assurer la sécurité des leaders, afin qu'il n'y ait plus d'agression contre l'un quelconque d'entre eux, leurs gardes rapprochées vont se réunir pour coordonner leur action. Il a également été décidé que le M23 s'intéresse au retour de la paix en Casamance. Et s'investisse contre le redécoupage administratif et pour la restauration de l'ancienne carte électorale. Le M23 va se concenter sur ces questions et laisser le Comité de lutte et d'action pour la régularité et la transparence des élections (Clarte, regroupant les partis politiques et la société civile) veiller sur la sincérité des élections.
Les avis sont partagés sur la durée de vie du M23. Si certains estiment qu'il doit disparaître dès qu'il arrive à empêcher la candidature de Wade et tout tripatouillage constitutionnel, d'autres pensent qu'il doit continuer à exister, sous forme de sentinelle de la démocratie.
A l'issue des travaux, des décisions ont été arrêtées, qui vont être soumises à l'Assemblée générale pour adoption définitive.
Sur le thème de la restructuration, il a été retenu qu'un comité de coordination de 20 à 25 membres, à la présidence tournante, dirige le M23. Les membres dudit comité vont provenir de quotas alloués aux différentes composantes du mouvement. Devant l'insistance de Penda Mbow et de Jean-Paul Dias pour qu'Alioune Tine soit le président du comité de coordination, le compromis qui a été trouvé consiste à élever Tine et Amath Dansokho au rang de figures symboliques du M23. Décision a été prise de créer une cellule du M23 dans chaque région, dans chaque département, mais aussi dans les pays où vit une forte diaspora sénégalaise. Si un secrétariat administratif va être mis un place pour donner une vie administrative au mouvement, l'idée de désigner un commissaire aux comptes a été rejetée, vu qu'il n'y a pas de fonds à gérer encore moins à contrôler.
Sur les questions de stratégie, il a été retenu que toutes les parties prenantes aux futures manifestations du M23 devront arborer l'effigie du mouvement. Pour assurer la sécurité des leaders, afin qu'il n'y ait plus d'agression contre l'un quelconque d'entre eux, leurs gardes rapprochées vont se réunir pour coordonner leur action. Il a également été décidé que le M23 s'intéresse au retour de la paix en Casamance. Et s'investisse contre le redécoupage administratif et pour la restauration de l'ancienne carte électorale. Le M23 va se concenter sur ces questions et laisser le Comité de lutte et d'action pour la régularité et la transparence des élections (Clarte, regroupant les partis politiques et la société civile) veiller sur la sincérité des élections.
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