Oui, qu’ils aillent en prison ! Qu’ils y aillent tous et y croupissent au besoin, si la preuve est formellement établie qu’ils ont dilapidé nos maigres ressources nationales ! Nos prisons sont pleines à craquer d’hommes et de femmes qui y ont été envoyés pour des larcins, comparés aux crimes odieux, insoutenables – jusqu’à preuve du contraire – perpétrés par les anciens dignitaires du régime des Wade. En tout cas, au fur et à mesure que l’Inspection générale d’Etat, la Cour des comptes, l’Agence de Régulation des Marchés publics (Armp) publient leurs rapports, nous découvrons – nombre d’entre nous le savaient déjà d’ailleurs –, que des compatriotes, à qui l’Etat avait tout donné (salaires et diverses indemnités substantiels, logement dans des villas somptueuses, véhicules de fonction rutilants, carburant en milliers de litres, crédits de téléphone pratiquement illimités, etc), ont passé le plus clair de leur temps à détourner sans état d’âme nos maigres deniers publics, et à les planquer dans des paradis fiscaux ou dans des coffres-forts soigneusement enfouis chez eux. Ces individus-là sont, jusqu’à preuve du contraire, proprement des criminels. Ils le sont d’autant plus que, plus d’un demi-siècle après l’indépendance, notre pays continue de se débattre dans la pauvreté, l’endettement qui nous étreint, les lourds déficits, etc. Il tire le diable par la queue et peine à nous assurer de façon plus ou moins décente l’éducation, la santé, les trois repas quotidiens, le logement, la sécurité, les loisirs, etc. Malgré les déclarations d’intention, l’émergence reste encore pour nous un objectif lointain. Rien que pour nous en approcher, nous n’avons pas d’autres choix que de travailler, de beaucoup travailler, de bien travailler, dans la discipline, la vertu et la transparence, avec en première ligne les plus compétents, les plus expérimentés et les plus crédibles d’entre nous. Nous avons besoin de mobiliser des fonds importants, tirés en priorité de nos propres ressources et complétés, chaque fois que de besoin, par l’aide de nos partenaires techniques et financiers.
Le président de la République est parfaitement conscient de cette situation ou, du moins, en donne l’impression. Il a fait répertorier par son gouvernement 263 nouveaux projets dans le Programme triennal d’Investissements prioritaires (2014-2016), dont il estime le financement à 3467 milliards de francs Cfa. Il est conscient, du moins c’est ce qu’il déclare, que nous faisons face à des besoins immenses, « ne pouvant être entièrement satisfaits ni par l’Etat, ni par le privé, encore moins par l’aide publique au développement ». Pour y arriver, il faut une combinaison des trois, ce qui nous permettrait alors d’investir dans les domaines stratégiques qui ont retenu son attention.
Nous devons donc nous mettre sérieusement au travail – car nous ne travaillons pas assez depuis 53 ans – et nous employer à compter d’abord sur nos propres efforts. En particulier, nous devons nous familiariser de plus en plus avec l’épargne nationale. Cet objectif qui est pour nous comme une œuvre de salubrité publique, est incompatible avec les gaspillages, plus encore avec les détournements de deniers publics, la corruption et toutes autres formes de malversations. Ces derniers crimes devraient être combattus avec la dernière énergie, ce qui ne semble pas encore être tout à fait le cas, 18 mois après l’avènement de la deuxième alternance par les urnes, même si des délinquants supposés (pour être dans l’air du temps) sont envoyés à compte gouttes à la citadelle du silence. D’ailleurs, les mis en cause, au lieu de trembler et de raser les murs, occupent les plateaux des télévisions et les micros des radios pour tirer à boulets rouges sur la Traque des biens dits mal acquis. C’est carrément insoutenable d’entendre régulièrement de présumés délinquants comme Modou Diagne Fada, Samuel Sarr, Oumar Sarr et tant d’autres encore réclamer la libération de leurs camarades embastillés dont, en particulier, Karim Wade. Il est blanc comme neige, c’est un prisonnier politique qui constitue une menace pour l’élection présidentielle de février 2017, il devient de plus en plus populaire, clament-ils sans gêne sur tous les toits. Karim Wade blanc comme neige ! Karim Wade constituer une menace politique ! Tout est vraiment permis dans notre pays.
Les mêmes individus, qui font vraiment feu de tout bois, continuent de mélanger les genres, en essayant notamment de nous convaincre que la Traque des biens dits mal acquis est responsable de tous nos maux. Selon le très prétentieux Modou Diagne Fada, cette traque « a fini d’asphyxier le débat politique au Sénégal, d’assombrir le climat politique et de perturber l’environnement des affaires en faisant fuir les investisseurs ». Ce garçon sait parfaitement qu’il raconte des histoires et que ce sont eux qui, craignant à tout moment d’être convoqués par la DIC ou par la Brigade de Recherche de la gendarmerie, et illustrant l’adage selon lequel la chèvre ne se laisse pas docilement égorger sous un lit, nous tympanisent à longueur de journée par leurs niaiseries politiciennes. Il est vrai que ku sa gimiñ di nacc, doo wax jámm. De la bouche ensanglantée de Diagne Fada et de ses compagnons d’infortune, il ne peut sortir rien de vraiment décent. Diagne Fada se comporte encore comme le voleur poursuivi et qui a caché son butin dans les feuillages d’un arbre. Quand ses poursuivants le rejoignent jusque sous l’arbre, il ne souhaite pas du tout que ces derniers lèvent la tête. On se rappelle en effet que, quand il était Ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, un peu plus de 400 millions de francs Cfa destinés à réaliser un centre d’enfouissement technique (CET) à Diass, se seraient volatilisés comme par enchantement, sans qu’un seul coup de pioche ait été donné à l’emplacement où le CET était prévu. Son « pays » Thierno Lo qui l’avait remplacé à la tête de ce Ministère en connaît sûrement un bon bout, peut-être même bien plus.
C’est le lieu aussi de faire trébucher, faute de lui briser les pattes, l’un des chevaux de bataille souvent enfourché par le tonitruant Serigne Mbacké Ndiaye, qui nous prend vraiment pour des moins que rien. Cet homme est passé maître dans l’art de caricaturer la Traque des biens dits mal acquis. C’est le cas, en particulier, chaque fois qu’il veut nous faire avaler qu’au Sénégal, il n’est plus possible de conduire un véhicule neuf, de se construire une belle villa ou de déposer une somme d’argent importante dans une banque, sans être convoqué par la DIC ou par la gendarmerie. C’est faux ça, c’est archi-faux et il le sait parfaitement. Youssou Ndour et de nombreux autres compatriotes qui ont gagné de l’argent, honnêtement, à la sueur de leur front, peuvent conduire le véhicule de leur choix, se faire construire les villas les plus somptueuses ou déposer à la banque autant d’argent qu’ils désirent. C’est plutôt lui, Serigne Mbacké Ndiaye, qui nous pose sérieusement problème, lui qui change de véhicules de luxe insolent comme il change de chemises alors que, avant le 19 mars 2000, nous savions tous ce qu’il pesait. Des gens ajoutent – et ce ne serait pas surprenant – que ses comptes en banque sont particulièrement bien fournis. Il est vrai que, avec son verbe particulièrement mielleux, il se pourrait bien qu’il soit arrivé à subjuguer Me Wade, au moins pendant son dernier mandat. On imagine bien la suite. Ce Serigne Mbacké Ndiaye là n’est pas le pauvre retraité Mody Niang, et il serait souhaitable que la Police et la Gendarmerie ait constamment l’œil sur lui.
D’autres voix se font entendre, y compris celles d’avocats connus, pour exprimer leurs sérieuses réserves par rapport à la Loi contre l’enrichissement illicite, dont ils exigent même l’abrogation pure et simple. De nombreux autres compatriotes applaudissent, au contraire, à tout rompre à son maintien. Les supposés droits des délinquants à col blanc qui sont allés planquer nos milliards (dont nous avons tant besoin) dans des paradis fiscaux ou dans des coffres enfouis chez eux sont-ils plus importants que ceux des 13 à 14 millions de Sénégalais ? Quand même !
Même Tahibou Ndiaye s’est trouvé des défenseurs, parmi ses pairs, semble-t-il. L’un d’eux s’est carrément fendu d’une contribution dans un quotidien de la place, pour dénoncer la cabale politique dont il serait victime. D’autres lui manifesteraient toute leur solidarité. Espérons que tout ce beau monde n’est pas aussi riche que lui ! En tout cas, pour les profanes que nous sommes, il devrait être particulièrement difficile de défendre cet ancien directeur du Cadastre, avec tous les biens que les différents médias ont étalés sur la place publique. Soixante mille (60000) m2 de terrains bâtis et non bâtis, des comptes particulièrement fournis dans plusieurs banques, le tout estimé à 5-6 milliards de francs, peut-être bien plus ! Comment peut-on avoir le toupet d’essayer de justifier une telle fortune, entre les mains d’un fonctionnaire d’un pays aussi démuni que le nôtre ?
Il semblerait que M. Ndiaye ne soit pas prêt à être le seul agneau du sacrifice et menacerait, de sa prison, de faire de graves révélations qui mettront en cause de hautes personnalités, aussi bien du monde politique que religieux. Vive le déballage ! Nous sommes en tout cas preneurs, nous avons le droit de savoir, de tout savoir. D’ores et déjà, il se murmure avec insistance que son ancien Directeur général, devenu aujourd’hui Ministre de l’Economie et des Finances, serait aussi riche que lui, peut-être même plus riche. Le paradoxe, c’est que son nom n’est cité qu’en coulisse même si, ça et là, des accusations graves sont portées contre lui. Avec sa gâchette facile qui, semble-t-il, crachait des parcelles de terrains et de gros chèques de banque quand les circonstances l’exigeaient, il aurait dressé autour de lui un épais mur de silence, dont même la turbulente presse ne s’est jamais aventurée à percer le mystère.
Nous l’avons évoqué plus haut et le répétons avec force : notre pays, pauvre et très endetté, fait face à des besoins immenses, dont la satisfaction requiert des moyens financiers importants. Nous ne pouvons plus compter essentiellement sur l’aide extérieure pour les mobiliser. Il est temps que nous soyons de plus en plus portés vers l’épargne intérieure. Nous devons bannir en particulier de nos pratiques le gaspillage et les détournements de deniers publics. En particulier, la Traque des biens supposés mal acquis doit poursuivre ses activités et en accélérer le rythme. Tous les délinquants à col blanc qui seront convaincus de pillage de nos maigres ressources nationales doivent être traités comme tels, et envoyés pour de longues années à la citadelle du silence. Aucune chance ne devrait leur être laissée, ni aucune faveur leur être accordée, qu’ils soient dans l’entourage immédiat du président de la République, au gouvernement, à l’Assemblée nationale ou sous l’aile protectrice d’un grand chef religieux.
Dakar, le 9 décembre 2013
Mody Niang
Le président de la République est parfaitement conscient de cette situation ou, du moins, en donne l’impression. Il a fait répertorier par son gouvernement 263 nouveaux projets dans le Programme triennal d’Investissements prioritaires (2014-2016), dont il estime le financement à 3467 milliards de francs Cfa. Il est conscient, du moins c’est ce qu’il déclare, que nous faisons face à des besoins immenses, « ne pouvant être entièrement satisfaits ni par l’Etat, ni par le privé, encore moins par l’aide publique au développement ». Pour y arriver, il faut une combinaison des trois, ce qui nous permettrait alors d’investir dans les domaines stratégiques qui ont retenu son attention.
Nous devons donc nous mettre sérieusement au travail – car nous ne travaillons pas assez depuis 53 ans – et nous employer à compter d’abord sur nos propres efforts. En particulier, nous devons nous familiariser de plus en plus avec l’épargne nationale. Cet objectif qui est pour nous comme une œuvre de salubrité publique, est incompatible avec les gaspillages, plus encore avec les détournements de deniers publics, la corruption et toutes autres formes de malversations. Ces derniers crimes devraient être combattus avec la dernière énergie, ce qui ne semble pas encore être tout à fait le cas, 18 mois après l’avènement de la deuxième alternance par les urnes, même si des délinquants supposés (pour être dans l’air du temps) sont envoyés à compte gouttes à la citadelle du silence. D’ailleurs, les mis en cause, au lieu de trembler et de raser les murs, occupent les plateaux des télévisions et les micros des radios pour tirer à boulets rouges sur la Traque des biens dits mal acquis. C’est carrément insoutenable d’entendre régulièrement de présumés délinquants comme Modou Diagne Fada, Samuel Sarr, Oumar Sarr et tant d’autres encore réclamer la libération de leurs camarades embastillés dont, en particulier, Karim Wade. Il est blanc comme neige, c’est un prisonnier politique qui constitue une menace pour l’élection présidentielle de février 2017, il devient de plus en plus populaire, clament-ils sans gêne sur tous les toits. Karim Wade blanc comme neige ! Karim Wade constituer une menace politique ! Tout est vraiment permis dans notre pays.
Les mêmes individus, qui font vraiment feu de tout bois, continuent de mélanger les genres, en essayant notamment de nous convaincre que la Traque des biens dits mal acquis est responsable de tous nos maux. Selon le très prétentieux Modou Diagne Fada, cette traque « a fini d’asphyxier le débat politique au Sénégal, d’assombrir le climat politique et de perturber l’environnement des affaires en faisant fuir les investisseurs ». Ce garçon sait parfaitement qu’il raconte des histoires et que ce sont eux qui, craignant à tout moment d’être convoqués par la DIC ou par la Brigade de Recherche de la gendarmerie, et illustrant l’adage selon lequel la chèvre ne se laisse pas docilement égorger sous un lit, nous tympanisent à longueur de journée par leurs niaiseries politiciennes. Il est vrai que ku sa gimiñ di nacc, doo wax jámm. De la bouche ensanglantée de Diagne Fada et de ses compagnons d’infortune, il ne peut sortir rien de vraiment décent. Diagne Fada se comporte encore comme le voleur poursuivi et qui a caché son butin dans les feuillages d’un arbre. Quand ses poursuivants le rejoignent jusque sous l’arbre, il ne souhaite pas du tout que ces derniers lèvent la tête. On se rappelle en effet que, quand il était Ministre de l’Environnement et de la Protection de la Nature, un peu plus de 400 millions de francs Cfa destinés à réaliser un centre d’enfouissement technique (CET) à Diass, se seraient volatilisés comme par enchantement, sans qu’un seul coup de pioche ait été donné à l’emplacement où le CET était prévu. Son « pays » Thierno Lo qui l’avait remplacé à la tête de ce Ministère en connaît sûrement un bon bout, peut-être même bien plus.
C’est le lieu aussi de faire trébucher, faute de lui briser les pattes, l’un des chevaux de bataille souvent enfourché par le tonitruant Serigne Mbacké Ndiaye, qui nous prend vraiment pour des moins que rien. Cet homme est passé maître dans l’art de caricaturer la Traque des biens dits mal acquis. C’est le cas, en particulier, chaque fois qu’il veut nous faire avaler qu’au Sénégal, il n’est plus possible de conduire un véhicule neuf, de se construire une belle villa ou de déposer une somme d’argent importante dans une banque, sans être convoqué par la DIC ou par la gendarmerie. C’est faux ça, c’est archi-faux et il le sait parfaitement. Youssou Ndour et de nombreux autres compatriotes qui ont gagné de l’argent, honnêtement, à la sueur de leur front, peuvent conduire le véhicule de leur choix, se faire construire les villas les plus somptueuses ou déposer à la banque autant d’argent qu’ils désirent. C’est plutôt lui, Serigne Mbacké Ndiaye, qui nous pose sérieusement problème, lui qui change de véhicules de luxe insolent comme il change de chemises alors que, avant le 19 mars 2000, nous savions tous ce qu’il pesait. Des gens ajoutent – et ce ne serait pas surprenant – que ses comptes en banque sont particulièrement bien fournis. Il est vrai que, avec son verbe particulièrement mielleux, il se pourrait bien qu’il soit arrivé à subjuguer Me Wade, au moins pendant son dernier mandat. On imagine bien la suite. Ce Serigne Mbacké Ndiaye là n’est pas le pauvre retraité Mody Niang, et il serait souhaitable que la Police et la Gendarmerie ait constamment l’œil sur lui.
D’autres voix se font entendre, y compris celles d’avocats connus, pour exprimer leurs sérieuses réserves par rapport à la Loi contre l’enrichissement illicite, dont ils exigent même l’abrogation pure et simple. De nombreux autres compatriotes applaudissent, au contraire, à tout rompre à son maintien. Les supposés droits des délinquants à col blanc qui sont allés planquer nos milliards (dont nous avons tant besoin) dans des paradis fiscaux ou dans des coffres enfouis chez eux sont-ils plus importants que ceux des 13 à 14 millions de Sénégalais ? Quand même !
Même Tahibou Ndiaye s’est trouvé des défenseurs, parmi ses pairs, semble-t-il. L’un d’eux s’est carrément fendu d’une contribution dans un quotidien de la place, pour dénoncer la cabale politique dont il serait victime. D’autres lui manifesteraient toute leur solidarité. Espérons que tout ce beau monde n’est pas aussi riche que lui ! En tout cas, pour les profanes que nous sommes, il devrait être particulièrement difficile de défendre cet ancien directeur du Cadastre, avec tous les biens que les différents médias ont étalés sur la place publique. Soixante mille (60000) m2 de terrains bâtis et non bâtis, des comptes particulièrement fournis dans plusieurs banques, le tout estimé à 5-6 milliards de francs, peut-être bien plus ! Comment peut-on avoir le toupet d’essayer de justifier une telle fortune, entre les mains d’un fonctionnaire d’un pays aussi démuni que le nôtre ?
Il semblerait que M. Ndiaye ne soit pas prêt à être le seul agneau du sacrifice et menacerait, de sa prison, de faire de graves révélations qui mettront en cause de hautes personnalités, aussi bien du monde politique que religieux. Vive le déballage ! Nous sommes en tout cas preneurs, nous avons le droit de savoir, de tout savoir. D’ores et déjà, il se murmure avec insistance que son ancien Directeur général, devenu aujourd’hui Ministre de l’Economie et des Finances, serait aussi riche que lui, peut-être même plus riche. Le paradoxe, c’est que son nom n’est cité qu’en coulisse même si, ça et là, des accusations graves sont portées contre lui. Avec sa gâchette facile qui, semble-t-il, crachait des parcelles de terrains et de gros chèques de banque quand les circonstances l’exigeaient, il aurait dressé autour de lui un épais mur de silence, dont même la turbulente presse ne s’est jamais aventurée à percer le mystère.
Nous l’avons évoqué plus haut et le répétons avec force : notre pays, pauvre et très endetté, fait face à des besoins immenses, dont la satisfaction requiert des moyens financiers importants. Nous ne pouvons plus compter essentiellement sur l’aide extérieure pour les mobiliser. Il est temps que nous soyons de plus en plus portés vers l’épargne intérieure. Nous devons bannir en particulier de nos pratiques le gaspillage et les détournements de deniers publics. En particulier, la Traque des biens supposés mal acquis doit poursuivre ses activités et en accélérer le rythme. Tous les délinquants à col blanc qui seront convaincus de pillage de nos maigres ressources nationales doivent être traités comme tels, et envoyés pour de longues années à la citadelle du silence. Aucune chance ne devrait leur être laissée, ni aucune faveur leur être accordée, qu’ils soient dans l’entourage immédiat du président de la République, au gouvernement, à l’Assemblée nationale ou sous l’aile protectrice d’un grand chef religieux.
Dakar, le 9 décembre 2013
Mody Niang
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