Ce dont la jeunesse sénégalaise veut parler, c’est non pas de mort physique comme celle de Mamadou Diop, victime d’un "assassinat sur la voie publique" sur la Place de l’Obélisque occasionné par un camion-dragon de la "Police Libérale", mais de la "mort sociale" de Ndiombor !
N’est ce pas lui qui s’est "politiquement suicidé", en se reniant publiquement (wax waxeet), le 14 juillet 2011, suite au rejet, trois semaines auparavant, de son projet de Loi Constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel du Président et du Vice Président de la République et au refus opposé à sa volonté de suppression du second tour de l’élection présidentielle ?
Sous d’autres cieux, Ndiombor serait passible de la Haute Cour de la Justice qui aurait pu le condamner pour parjure. On aurait donc pu parler de "mort sociale" de Mr le Président de la République, qui aurait ainsi pu rejoindre tous ceux qui vivent en marge de la société, dont ils se sentent exclus, notamment les détenus, les prisonniers, les chômeurs, les malades mentaux…etc.
Cette mort sociale le concerne également, en ce qu’il a choisi d’enfreindre consciemment et volontairement les normes républicaines, en violant de manière répétitive la Constitution qui ne lui donne pas droit à un troisième mandat.
On pourrait aussi parler de mort spirituelle : celle de l'âme en état de péché mortel, non seulement celle des dirigeants de la Coalition FAL, mais aussi celle de leurs complices enturbannés ou non.
Enfin, la mort psychique viendrait du refus obstiné de prendre en compte les réalités sociopolitiques de notre pays, faisant de celui qui en 2000, a été porteur des espérances du peuple sénégalais, un fou emmuré dans son autisme et qui tel Néron, pourrait mettre notre pays à feu… et sang !
On ne peut qu’être révolté devant le manque de compassion des responsables libéraux refusant à Ndiombor son droit légitime à jouir d’un repos… salvateur pour la marche du système politique sénégalais.
Certes, le premier magistrat de la Nation est une bête politique infatigable et déconcertante. Il réussit la prouesse d’entrer quotidiennement par effraction dans les chaumières sénégalaises, où il est devenu indésirable depuis bien longtemps. Il est parvenu à domestiquer (par la carotte ou le bâton), nombre de politiciens, de syndicalistes et même quelques marabouts. Il est arrivé à empêcher la jonction des mouvements sociaux aussi nombreux qu’inefficients, car divisés et faisant preuve d’un corporatisme étroit.
Il est vrai que "l’opposant au pouvoir" risquerait, une fois retraité, face au sentiment d’éloignement ou même d’abandon du champ de bataille de ressentir un sentiment de solitude si fort qu’il pourrait lui être fatal ! Est ce pour cela qu’il cherche à nous imposer le prince héritier, ce qui lui permettrait de continuer de gouverner, par procuration, jusqu’au-delà de 100 ans…
En cette nuit de prières et de dévotions, puissent Dieu, Mohamed (PSL) et ses autres vénérables prophètes nous en préserver !
*Le vieux est mort, le vieux est mort, il faut l’enterrer !
PHILIPPE TACKO WAR
N’est ce pas lui qui s’est "politiquement suicidé", en se reniant publiquement (wax waxeet), le 14 juillet 2011, suite au rejet, trois semaines auparavant, de son projet de Loi Constitutionnelle instituant le ticket de l’élection simultanée, au suffrage universel du Président et du Vice Président de la République et au refus opposé à sa volonté de suppression du second tour de l’élection présidentielle ?
Sous d’autres cieux, Ndiombor serait passible de la Haute Cour de la Justice qui aurait pu le condamner pour parjure. On aurait donc pu parler de "mort sociale" de Mr le Président de la République, qui aurait ainsi pu rejoindre tous ceux qui vivent en marge de la société, dont ils se sentent exclus, notamment les détenus, les prisonniers, les chômeurs, les malades mentaux…etc.
Cette mort sociale le concerne également, en ce qu’il a choisi d’enfreindre consciemment et volontairement les normes républicaines, en violant de manière répétitive la Constitution qui ne lui donne pas droit à un troisième mandat.
On pourrait aussi parler de mort spirituelle : celle de l'âme en état de péché mortel, non seulement celle des dirigeants de la Coalition FAL, mais aussi celle de leurs complices enturbannés ou non.
Enfin, la mort psychique viendrait du refus obstiné de prendre en compte les réalités sociopolitiques de notre pays, faisant de celui qui en 2000, a été porteur des espérances du peuple sénégalais, un fou emmuré dans son autisme et qui tel Néron, pourrait mettre notre pays à feu… et sang !
On ne peut qu’être révolté devant le manque de compassion des responsables libéraux refusant à Ndiombor son droit légitime à jouir d’un repos… salvateur pour la marche du système politique sénégalais.
Certes, le premier magistrat de la Nation est une bête politique infatigable et déconcertante. Il réussit la prouesse d’entrer quotidiennement par effraction dans les chaumières sénégalaises, où il est devenu indésirable depuis bien longtemps. Il est parvenu à domestiquer (par la carotte ou le bâton), nombre de politiciens, de syndicalistes et même quelques marabouts. Il est arrivé à empêcher la jonction des mouvements sociaux aussi nombreux qu’inefficients, car divisés et faisant preuve d’un corporatisme étroit.
Il est vrai que "l’opposant au pouvoir" risquerait, une fois retraité, face au sentiment d’éloignement ou même d’abandon du champ de bataille de ressentir un sentiment de solitude si fort qu’il pourrait lui être fatal ! Est ce pour cela qu’il cherche à nous imposer le prince héritier, ce qui lui permettrait de continuer de gouverner, par procuration, jusqu’au-delà de 100 ans…
En cette nuit de prières et de dévotions, puissent Dieu, Mohamed (PSL) et ses autres vénérables prophètes nous en préserver !
*Le vieux est mort, le vieux est mort, il faut l’enterrer !
PHILIPPE TACKO WAR
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