DAKARACTU.COM Pourquoi le sous-lieutenant Sow, de l'escadron de la circulation de la gendarmerie, a-t-il bloqué à deux reprises le cortège du ministre de l'Intérieur Ousmane Ngom qui se rendait à l'unauguration des commissariats de police de Malika et de Golf Sud ? Derrière cet incident, on peut d'abord lire le signe d'un manque de discipline de nos forces de sécurité et de défense. Comment un gendarme, donc relevant de l'armée, peut-il se comporter de manière aussi désinvolte avec une autorité gouvernementale ? Comment peut-il pousser l'indiscipline au point d'en venir aux mains avec le policier qui tentait de frayer le passage ? Même l'intervention de Harony Sy, le commissaire central de Dakar qui était dans le cortège, n'y a rien pu. Signe de la décadence de l'autorité, y compris dans l'armée, voici comment Sow a répondu au motard qui lui demandait de céder le passage : "Je suis le commandant de l'escadron de la circulation et je n'ai d'ordre à recevoir de personne." A force de laisser la police et la gendarmerie routières raquetter à tout-va, emmener en fourrière qui elles veulent, retarder qui elles souhaitent, elles en arrivent à se croire tout permis.
Mais il y a pire, le pick-up de la gendarmerie qui a arrêté le cortège était garé au milieu de la route pour obstruer le passage. Comme dans un film de Hollywood ou dans une République bananière qui sort de guerre. Depuis quand ces comportements existent-ils au Sénégal ? Last but not least, lorsqu'il a été indiqué au gendarme que c'est un ministre d'Etat qui était dans le cortège, cela n' a rien changé à son intransigeance. Preuve que la fonction ministérielle a perdu de son autorité et que l'Etat lui-même n'est plus entouré du mythe qui l'auréolait. Ce qui est d'autant plus grave que toutes les insurrections naissent de la démythification du pouvoir.
Mais il y a pire, le pick-up de la gendarmerie qui a arrêté le cortège était garé au milieu de la route pour obstruer le passage. Comme dans un film de Hollywood ou dans une République bananière qui sort de guerre. Depuis quand ces comportements existent-ils au Sénégal ? Last but not least, lorsqu'il a été indiqué au gendarme que c'est un ministre d'Etat qui était dans le cortège, cela n' a rien changé à son intransigeance. Preuve que la fonction ministérielle a perdu de son autorité et que l'Etat lui-même n'est plus entouré du mythe qui l'auréolait. Ce qui est d'autant plus grave que toutes les insurrections naissent de la démythification du pouvoir.
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