Le départ en masse des jeunes footballeurs africains en direction de l'Europe n'est pas seulement du fait des agents de joueurs, mais se fait en accord avec les parents et les clubs, soutient Pape Diouf dans son autobiographie sortie en février dernier.
"Pour qu'un garçon quitte l'Afrique, il faut, en règle générale, l'accord de ses parents, ou s'il appartient à un club, l'accord de ce club", écrit Pape Diouf, ancien agent de joueurs et ancien reporter sportif, dans son livre autobiographique intitulé "C'est bien plus qu'un jeu" (éditions Grasset).
Selon Diouf, qui gérait la carrière de 70 joueurs pendant les années 90, "on évoque souvent les intermédiaires véreux qui se rendraient en Afrique, arracheraient des jeunes joueurs à leurs familles et à leur village pour les lâcher dans la nature en Europe et les oublier".
"Je ne suis pas sûr que cela corresponde à la réalité. Il faut d'abord savoir que tous les jeunes Africains rêvent de devenir footballeur professionnel en Europe et qu'ils partagent ce rêve avec leurs parents", écrit le journaliste reconverti en agent de joueurs.
D'ailleurs, l'ancien reporter sportif de La Marseillaise, un quotidien régional français, a reconnu dans l'ouvrage qu'il faisait partie des personnes qui pensaient de la sorte. Il dit avoir ensuite embrassé le métier d'agent "pour arrêter l'exploitation des joueurs africains".
"Mais ensuite, je me suis rapidement aperçu que je n'étais pas Zorro et le joueur africain n'était exploité qu'à ses débuts : s'il devenait le meilleur de son équipe, il était rétribué très justement", a-t-il dit, en donnant l'exemple de Basile Boli qui avait, à un moment donné, le plus gros salaire du championnat de France, comme George Weah peu après lui.
Après son métier d'agent, Pape Diouf a accédé au poste de Manager général de l'OM en 2004, avant de devenir, entre 2005 et 2009, président du club le plus populaire de France.
"Pour qu'un garçon quitte l'Afrique, il faut, en règle générale, l'accord de ses parents, ou s'il appartient à un club, l'accord de ce club", écrit Pape Diouf, ancien agent de joueurs et ancien reporter sportif, dans son livre autobiographique intitulé "C'est bien plus qu'un jeu" (éditions Grasset).
Selon Diouf, qui gérait la carrière de 70 joueurs pendant les années 90, "on évoque souvent les intermédiaires véreux qui se rendraient en Afrique, arracheraient des jeunes joueurs à leurs familles et à leur village pour les lâcher dans la nature en Europe et les oublier".
"Je ne suis pas sûr que cela corresponde à la réalité. Il faut d'abord savoir que tous les jeunes Africains rêvent de devenir footballeur professionnel en Europe et qu'ils partagent ce rêve avec leurs parents", écrit le journaliste reconverti en agent de joueurs.
D'ailleurs, l'ancien reporter sportif de La Marseillaise, un quotidien régional français, a reconnu dans l'ouvrage qu'il faisait partie des personnes qui pensaient de la sorte. Il dit avoir ensuite embrassé le métier d'agent "pour arrêter l'exploitation des joueurs africains".
"Mais ensuite, je me suis rapidement aperçu que je n'étais pas Zorro et le joueur africain n'était exploité qu'à ses débuts : s'il devenait le meilleur de son équipe, il était rétribué très justement", a-t-il dit, en donnant l'exemple de Basile Boli qui avait, à un moment donné, le plus gros salaire du championnat de France, comme George Weah peu après lui.
Après son métier d'agent, Pape Diouf a accédé au poste de Manager général de l'OM en 2004, avant de devenir, entre 2005 et 2009, président du club le plus populaire de France.
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