Le premier réaménagement gouvernemental sous le Premier ministre Mahammed Dionne doit avoir lieu sous peu. La question posée est de savoir si ce sera un « réaménagement » ou carrément un remaniement ministériel. La fin du Sommet de la Francophonie est l’échéance qui retardait jusqu’ici ce mouvement marqué essentiellement par le remplacement du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba. L’avocat-défenseur des droits de l’Homme doit en effet prendre, le 8 décembre prochain, ses nouvelles fonctions de président de l’Assemblée générale des Etats parties de la Cour pénale internationale (Cpi) qui poursuit et juge, même si elle n’appartient pas au système des Nations-unies, les crimes de guerre, les crimes de génocide et les crimes contre l’Humanité. C’est dans ce cadre que le procureur adjoint de la Cour pénale internationale rencontrera aujourd’hui, dans l’après-midi, le Premier ministre. Il sera reçu en audience par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Sidiki Kaba. A la fin de cette audience, le procureur adjoint de la CPI tient une conférence de presse, à 17h à la cafétéria du ministère, sise à l’ex-Ambassade des Etats-Unis. Maintenant, la question est de savoir qui sera le nouveau patron de la Chancellerie, chef de tous les parquets, en raison de l’organisation judiciaire sénégalaise.
Après l’annonce de sa nomination à cette position, beaucoup pensaient que l’avocat originaire de Tambacounda, mais Thiessois de fond et d’éducation, aurait pu cumuler les deux ; mais à l’arrivée, la réflexion autour du Statut de Rome (texte fondateur de la Cpi), a fait pencher la balance vers l’incohérence entre la fonction de ministre de la Justice d’un pays membre et de président des Etats parties de cette institution basée à La Haye, aux Pays-Bas. Beaucoup relèvent l’impossibilité de fait de cumuler les deux charges. Récemment, l’avocat, nommé ministre de la Justice alors que l’affaire dite de la traque des biens mal acquis battait son plein, a eu maille à partir avec le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, remplacé au pied levé, même si son jeune substitut est resté en place. Mais le dossier de Me Sidiki Kaba (pour parler comme les juristes) ne serait-il que l’arbre qui cache la forêt ? En tout cas, des informations concordantes font selon « Enquête » état d’un mouvement cohérent. Ce ne serait pas seulement le ministre de la Justice qui devrait «bouger». Sans doute pourrait- on en profiter pour faire quelques retouches…même mineures…. Qui sait donc ?
Après l’annonce de sa nomination à cette position, beaucoup pensaient que l’avocat originaire de Tambacounda, mais Thiessois de fond et d’éducation, aurait pu cumuler les deux ; mais à l’arrivée, la réflexion autour du Statut de Rome (texte fondateur de la Cpi), a fait pencher la balance vers l’incohérence entre la fonction de ministre de la Justice d’un pays membre et de président des Etats parties de cette institution basée à La Haye, aux Pays-Bas. Beaucoup relèvent l’impossibilité de fait de cumuler les deux charges. Récemment, l’avocat, nommé ministre de la Justice alors que l’affaire dite de la traque des biens mal acquis battait son plein, a eu maille à partir avec le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite, Alioune Ndao, remplacé au pied levé, même si son jeune substitut est resté en place. Mais le dossier de Me Sidiki Kaba (pour parler comme les juristes) ne serait-il que l’arbre qui cache la forêt ? En tout cas, des informations concordantes font selon « Enquête » état d’un mouvement cohérent. Ce ne serait pas seulement le ministre de la Justice qui devrait «bouger». Sans doute pourrait- on en profiter pour faire quelques retouches…même mineures…. Qui sait donc ?
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