Mbaye Niang, gérant du bar Piano Piano, sur l’affaire des présumées lesbiennes: «Ce qui s’est réellement passé»


Mbaye Niang, gérant du bar Piano Piano, sur l’affaire des présumées lesbiennes: «Ce qui s’est réellement passé»
Le bar Piano Piano, sis sur la route de l’aéroport, est secoué par une affaire de pratiques lesbiennes entre des filles, qui célébraient un anniversaire dimanche aux alentours de 2h du matin. Mais selon le gérant du lieu, toute cette histoire est cousue de fil blanc, parce que les filles en question étaient accompagnées de leur copain et avaient réservé leur table comme les autres. Tout est parti, selon lui, d’une querelle entre l’une des filles et un agent de police, qui l’a par la suite traînée dehors pour l’embarquer. Ce que les autres filles ont voulu empêcher.

Votre bar aurait abrité une soirée anniversaire de lesbiennes dimanche soir, comment une scène de ce genre a-t-elle pu se produire ici ?   

J’ai franchement été choqué d’entendre que le bar Piano Piano a abrité une soirée anniversaire de lesbiennes, qui se seraient données en spectacle, par la suite, en faisant l’amour publiquement. On est tous doté de bon sens, quand même. Comment dans un lieu public comme ça, fréquenté par des personnes respectables, des filles peuvent s’adonner à ce genre de spectacle ? Il suffit juste de réfléchir un peu, pour savoir que c’est de l’intox.

Mais pourquoi alors les filles ont été appréhendées par la police ?

Je sais qu’il y a un des policiers qui s’est introduit à l’intérieur du bar, au moment où ses autres collègues étaient dehors. Ce policier s’est dirigé à l’endroit où des filles avaient effectivement réservé une table, avec leur copain, comme tous les clients, afin de fêter leur anniversaire. Je ne sais pas ce qui s’est passé entre lui et l’une des filles, mais je sais que l’une d’elles a insulté le policier. Ensuite, l’agent l’a traînée dehors pour se diriger avec elle, vers le véhicule de la police. C’est en ce moment que les autres filles se sont levées pour aller secourir leur amie. Le policier les a alors toutes embarquées, c’est comme ça que l’histoire s’est passée. Alors j’ai été surpris d’entendre des relations sexuelles en public ici. C’est invraisemblable, parce que le bar n’a pas de chambre ni un endroit où on peut faire des choses de ce genre. En plus, il y a des videurs qui veillent particulièrement à ce genre de dérapages et ils n’acceptent pas ce genre de pratiques ici.

Vous avez été auditionné ce matin (hier) au commissariat de police de Dakar, qu’est-ce qu’on vous reproche concrètement ?

Non, c’est juste qu’ils m’ont demandé ce qui s’est passé avec l’histoire des filles. Je leur ai dit exactement ce que je vous ai raconté. Je leur ai dit qu’il n’y a jamais eu de scènes obscènes dans ce bar, fréquenté au moment de l’incident, par 250 personnes. J’ai expliqué au commissaire qu’il y a eu certainement un contentieux entre l’agent de police et l’une des filles. Il y a eu échanges de propos et la fille l’a insulté. Des insultes d’ailleurs que tout le monde a entendues. C’est par la suite que l’agent l’a traînée dehors pour l’embarquer. C’est ce que j’ai dit au commissaire de police.

La police ne vous a pas menacé de fermer le bar par exemple ?

Fermer ? Et pourquoi elle le ferait ? Ce bar est dans les règles. Nous disposons d’une licence d’exploitation en bonne et due forme. Nous nous acquittons de toutes les taxes et autres obligations fiscales. Nous interdisons toute pratique contraire à nos mœurs. Il y a des vigiles qui veillent scrupuleusement sur les faits et gestes des uns et des autres et ils n’hésitent pas à faire sortir les contrevenants aux règles établies ici. C’est un bar encore une fois, fréquenté par des personnes responsables, qui ont parfois besoin de décompresser après le travail. Rien d’obscène n’est autorisé ici, alors il ne faut pas que les gens racontent des histoires pour essayer de ternir l’image de Piano Piano.

Et pour les filles qui ont été appréhendées ? Vous avez de leurs nouvelles ?

Je sais qu’elles ont été entendues sur procès-verbal comme moi d’ailleurs. Sans doute, elles vont être déférées au Parquet, mais je ne sais pas franchement pas sur quelle base, elles le seraient...

Le Quotidien

 
Mercredi 13 Novembre 2013




1.Posté par aaa le 13/11/2013 15:42
Des " personnes responsables " fréquentent elles un bar ?

2.Posté par ta niece le 15/11/2013 08:53
Thiey mbaye, ta mere est en train de se retourner dans sa tombe. Akkhou maty rekeu la diaap.

3.Posté par salmadi le 15/11/2013 10:27
Des personnes responsables fréquentent bel et bien les bars, Et pourquoi pas donc. Vous lisez les articles du net sans réfléchir et pour votre gouverne un bar est un lieu de détente. Ces flics racontent des histoires ils ne peuvent que contrôler les carnets sanitaires des filles et doivent le faire avec respect ; comment se fait-il que des échangent de propos puissent faire juste pour un contrôle. il faut noter et se poser la question de savoir si c'est flic étaient de la brigade des moeurs ou pas alors avaient-ils droit de contrôler un tel établissement ou pas. ensuite ils devraient prendre l'attache du responsable des lieux avant toute chose. Mais non ils se croient tout permis en ces temps de vache maigre quand on sait que avec l’avènement de anna sémou Diouf il est difficle de raquetter les gens. Je suis sûr qu'avec un avocat chevronné ces filles seront libérées car n'ayant rien fait comment peut -on se mettre en spectacle sexuel devant une foule dans ce lieu. Ce flic véreux ira enfer pour parejure. En attendant qu'ils aillent fermé le tam-tam géré par un chinois qui offre des chambres avec des filles à l'intérieur et aussi chez willy qui est une maison close le tout a nord foire au vu et su de tout le monde alors que les habitants de cette cité ont porté plainte depuis belles lurettes.



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