Les entreprises françaises se croient-elles en terrain conquis au Sénégal ? Alors que France Télécom fait des siennes jusqu’à s’attirer les foudres des plus hautes autorités, une autre société française manœuvre ferme pour faire main basse sur le marché portant sur la fabrication et la pose des rails devant accueillir le Train Dakar-Aéroport International Blaise Diagne.
Selon les informations de Libération, le géant Alstom multiplie interventions et clins d’œil pour rafler le marché. Va t-elle réussir ? On le saura dans les prochains jours même si une telle possibilité serait un dangereux précédent. En effet, Alstom a postulé pour 149 milliards de FCfa à la suite d’un appel d’offres international comprenant plusieurs lots. Or, Norinco propose le même service à 73 milliards de FCfa.
Le dépouillement du marché est certes en cours mais des proches du dossier redoutent un forcing des Français surtout que les dirigeants d’Alstom s’activent.
Déjà, le marché de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage en vue de la mise en œuvre du projet de train express Dakar-AIBD avait été filé sans le moindre appel d’offres à une entreprise française, notamment la Systra. N’étant pas convaincue par l’argument de «l’urgence impérieuse» évoqué pour passer le marché par entente directe, la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) s’y était opposée. En vain.
Selon les informations de Libération, le géant Alstom multiplie interventions et clins d’œil pour rafler le marché. Va t-elle réussir ? On le saura dans les prochains jours même si une telle possibilité serait un dangereux précédent. En effet, Alstom a postulé pour 149 milliards de FCfa à la suite d’un appel d’offres international comprenant plusieurs lots. Or, Norinco propose le même service à 73 milliards de FCfa.
Le dépouillement du marché est certes en cours mais des proches du dossier redoutent un forcing des Français surtout que les dirigeants d’Alstom s’activent.
Déjà, le marché de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage en vue de la mise en œuvre du projet de train express Dakar-AIBD avait été filé sans le moindre appel d’offres à une entreprise française, notamment la Systra. N’étant pas convaincue par l’argument de «l’urgence impérieuse» évoqué pour passer le marché par entente directe, la Direction Centrale des Marchés Publics (DCMP) s’y était opposée. En vain.
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