La loi condamnant et sanctionnant les pratiques contre les mutilations génitales féminines et l’excision (Mgf/E) a été votée depuis 1999. Mais c’est comme si cette interdiction poussait certaines populations à davantage se livrer à ces pratiques plus que jamais d’actualité, surtout dans les villages qui ont pourtant déclaré les avoir abandonnées.
La député Khady Mané de confirmer la persistance du mal : «Maintenant, on excise les filles dans le berceau deux ou quatre mois juste après la naissance». Et de dénoncer la complicité des femmes : «Nous les femmes, nous sommes complices et c’est pourquoi les méthodes de lutte doivent être approfondies et le suivi des filles très rigoureux», a-t-elle suggéré.
Après ce constat amer et regrettable, le comité pour l’accélération de l’abandon des Mgf/E (Copa/Mgf/E) a été mis en place par l’association des parlementaires européens partenaires de l’Afrique (Awepa).
Présidé par Hawa Dia Thiam, la présidente de la commission santé de l’Assemblée Nationale, ce comité œuvre pour l’éradication complète du fléau. Il s’agit d’abord, selon le professeur Omar N'doye, coordinateur de Copa, de former pour chacune des régions de la Casamance naturelle trois (3) points focaux choisis par le ministère de la Famille et de l’Enfant. Ensuite, il s’agira de partir des réalités locales pour définir des stratégies propres à chaque groupe social. A l’en croire, il n’est plus question d’importer une quelconque stratégie ou modèle de communication d’où qu’ils puissent venir.
Chacune des régions cible, devra, en s’inspirant de cette démarche qualitative prônée par Copa, «imaginer des procédures concrètes, efficaces et pertinentes qui peuvent réellement atteindre les populations qui pratiquent encore l’excision», a-t-il conclu.
La député Khady Mané de confirmer la persistance du mal : «Maintenant, on excise les filles dans le berceau deux ou quatre mois juste après la naissance». Et de dénoncer la complicité des femmes : «Nous les femmes, nous sommes complices et c’est pourquoi les méthodes de lutte doivent être approfondies et le suivi des filles très rigoureux», a-t-elle suggéré.
Après ce constat amer et regrettable, le comité pour l’accélération de l’abandon des Mgf/E (Copa/Mgf/E) a été mis en place par l’association des parlementaires européens partenaires de l’Afrique (Awepa).
Présidé par Hawa Dia Thiam, la présidente de la commission santé de l’Assemblée Nationale, ce comité œuvre pour l’éradication complète du fléau. Il s’agit d’abord, selon le professeur Omar N'doye, coordinateur de Copa, de former pour chacune des régions de la Casamance naturelle trois (3) points focaux choisis par le ministère de la Famille et de l’Enfant. Ensuite, il s’agira de partir des réalités locales pour définir des stratégies propres à chaque groupe social. A l’en croire, il n’est plus question d’importer une quelconque stratégie ou modèle de communication d’où qu’ils puissent venir.
Chacune des régions cible, devra, en s’inspirant de cette démarche qualitative prônée par Copa, «imaginer des procédures concrètes, efficaces et pertinentes qui peuvent réellement atteindre les populations qui pratiquent encore l’excision», a-t-il conclu.
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