Un arrêté du préfet du département de Vélingara, en date du mardi 25 mars dernier, a imposé la fermeture «jusqu’à nouvel ordre» des marchés hebdomadaires de Diaobé, Sinthiang Coundara, Nianao, Dialadiang, Témento, Pakour et Saré Laobé. Cette décision du préfet, Amadou Moctar Cissé, vise à protéger le Sénégal contre toute menace de propagation de la fièvre Ebola. Une maladie très contagieuse qui s’est déclarée dans la Guinée, ce pays voisin du sud, dont le département de Vélingara est frontalier.
Pour assurer l’application de cette mesure, le chef de l’administration départementale a mis à contribution les gendarmes, la douane, le service d’hygiène et le service du commerce.
Hier mercredi matin, jour de marché à Diaobé, tous les services déconcentrés de l’Etat étaient dans un état d’alerte maximal. La plupart des commerces sont fermés et les lieux de débarquement de la marchandise provenant de la Guinée Bissau et de la République de Guinée sont sous haute surveillance. Des véhicules sont bloqués aux frontières, et ceux qui étaient arrivés à destination avant l’entrée en vigueur effective de la mesure ont été interdits de débarquer leurs marchandises.
Selon une personne habitant la commune de Diaobé, «tous ceux qui ont fait le déplacement à Diaobé, ce mercredi, pour vendre ou acheter ont dû rebrousser chemin, face au très intense dispositif policier mis en place». C’est peu de dire que c’est toute l’activité économique du département que cet arrêté préfectoral vient arrêter.
Vélingara est un département frontalier à trois pays, à savoir : la Gambie, la République de Guinée et la Guinée-Bissau. Chaque jour de la semaine est un jour de marché hebdomadaire dans cette région du sud du Sénégal. Les deux plus grands marchés sont ceux de Diaobé et de Sinthiang Coundara, ou Carrefour Manda. Pour mesurer l’importance de ces marchés, il faut savoir que les écoles ferment dans ces localités, le mercredi pour le premier et le mardi pour le second. Et dans tous les villages alentours de ces lieux de grandes rencontres, aucune activité communautaire du type réunion, atelier, campagne de masse, ou autre, n’est programmée, par peur d’échouer.
Hier déjà, la collectivité locale de Diaobé a informé que cette fermeture va entraîner un manque à gagner de plusieurs millions de francs Cfa, le marché s’étalant sur pratiquement trois jours : du mardi au jeudi.
Plusieurs familles de la localité vivent directement ou indirectement du commerce dans ces marchés et le courtage y est également très en vogue.
C’est dire qu’elles sont des centaines de familles à prier pour que la mesure ne perdure pas.
Le Quotidien
Pour assurer l’application de cette mesure, le chef de l’administration départementale a mis à contribution les gendarmes, la douane, le service d’hygiène et le service du commerce.
Hier mercredi matin, jour de marché à Diaobé, tous les services déconcentrés de l’Etat étaient dans un état d’alerte maximal. La plupart des commerces sont fermés et les lieux de débarquement de la marchandise provenant de la Guinée Bissau et de la République de Guinée sont sous haute surveillance. Des véhicules sont bloqués aux frontières, et ceux qui étaient arrivés à destination avant l’entrée en vigueur effective de la mesure ont été interdits de débarquer leurs marchandises.
Selon une personne habitant la commune de Diaobé, «tous ceux qui ont fait le déplacement à Diaobé, ce mercredi, pour vendre ou acheter ont dû rebrousser chemin, face au très intense dispositif policier mis en place». C’est peu de dire que c’est toute l’activité économique du département que cet arrêté préfectoral vient arrêter.
Vélingara est un département frontalier à trois pays, à savoir : la Gambie, la République de Guinée et la Guinée-Bissau. Chaque jour de la semaine est un jour de marché hebdomadaire dans cette région du sud du Sénégal. Les deux plus grands marchés sont ceux de Diaobé et de Sinthiang Coundara, ou Carrefour Manda. Pour mesurer l’importance de ces marchés, il faut savoir que les écoles ferment dans ces localités, le mercredi pour le premier et le mardi pour le second. Et dans tous les villages alentours de ces lieux de grandes rencontres, aucune activité communautaire du type réunion, atelier, campagne de masse, ou autre, n’est programmée, par peur d’échouer.
Hier déjà, la collectivité locale de Diaobé a informé que cette fermeture va entraîner un manque à gagner de plusieurs millions de francs Cfa, le marché s’étalant sur pratiquement trois jours : du mardi au jeudi.
Plusieurs familles de la localité vivent directement ou indirectement du commerce dans ces marchés et le courtage y est également très en vogue.
C’est dire qu’elles sont des centaines de familles à prier pour que la mesure ne perdure pas.
Le Quotidien
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