DAKARACTU.COM La sortie musclée de Mame Mbaye Niang dans les colonnes du quotidien l’Enquête de samedi dernier ressemble fort à une mise à mort du Premier ministre. D’autres attaques ne devraient pas tarder, d’autant que les porte-flingues et autres flibustiers ont reçu la consigne, comme Mame Mbaye Niang, de descendre Mimi Touré. Que lui-reproche t-on ? D’être devenue ambitieuse, de n’en faire qu’à sa tête et d’avoir oublié d’où elle vient. En effet, comme l’a rappelé le jeune responsable de l’APR, Mimi Touré a été embauchée comme directrice de cabinet de Macky Sall, alors candidat à la présidentielle. Elle était donc salariée, comme beaucoup d’autres, et n’étaient donc pas la militante infatigable et convaincue qu’on a voulu nous faire croire, notamment au moment de sa nomination au poste de Premier ministre. Là voilà présentée comme une intéressée qui, avec beaucoup d’autres, ne croyait guère aux chances de victoire de Macky Sall.
On a coutume de dire que l’appétit vient en mangeant. Une fois qu’on est Premier ministre, la tentation devient très forte de viser plus haut et de prendre son destin en main, avec une question simple : pourquoi pas moi ? Tout porte à croire que Mimi Touré s’est sentie pousser des ailes au point d’oublier qu’elle n’est que la première des ministres et que le Président de la République reste le maître incontesté du jeu dans le système politique sénégalais. En effet, il y a quelques jours, une vive altercation a opposé au téléphone le chef de l’État au chef du gouvernement. Mimi Touré a eu l’outrecuidance de convoquer Serigne Bass Abdou Khadre porte-parole du Khalife des Mourides pour lui faire des remontrances, sans en informer au préalable, le Président de la République. Ce dernier, en le lui faisant remarquer, a reçu une réponse sèche et arrogante de Mimi Touré. Le Président est alors entré dans une colère noire (comme il en a l’habitude ces temps-ci), avant de la menacer d’un limogeage immédiat.
A force de jouer des coudes et d’avancer ses pions, Mimi Touré s’est positionnée aux côtés du Président dont elle avait gagné la confiance. Sauf que certaines mauvaises langues ont fait remarquer que sa nomination était en réalité une sanction et que c’était pour mieux s’en débarrasser plus tard. Les jours à venir nous édifieront.
On a coutume de dire que l’appétit vient en mangeant. Une fois qu’on est Premier ministre, la tentation devient très forte de viser plus haut et de prendre son destin en main, avec une question simple : pourquoi pas moi ? Tout porte à croire que Mimi Touré s’est sentie pousser des ailes au point d’oublier qu’elle n’est que la première des ministres et que le Président de la République reste le maître incontesté du jeu dans le système politique sénégalais. En effet, il y a quelques jours, une vive altercation a opposé au téléphone le chef de l’État au chef du gouvernement. Mimi Touré a eu l’outrecuidance de convoquer Serigne Bass Abdou Khadre porte-parole du Khalife des Mourides pour lui faire des remontrances, sans en informer au préalable, le Président de la République. Ce dernier, en le lui faisant remarquer, a reçu une réponse sèche et arrogante de Mimi Touré. Le Président est alors entré dans une colère noire (comme il en a l’habitude ces temps-ci), avant de la menacer d’un limogeage immédiat.
A force de jouer des coudes et d’avancer ses pions, Mimi Touré s’est positionnée aux côtés du Président dont elle avait gagné la confiance. Sauf que certaines mauvaises langues ont fait remarquer que sa nomination était en réalité une sanction et que c’était pour mieux s’en débarrasser plus tard. Les jours à venir nous édifieront.
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