Aujourd’hui c’est connu, l’Afrique, plus que n’importe quelle partie du monde, est actuellement victime et en proie au terrorisme. Elle est sous la menace permanente du terrorisme jihadiste. Mais malgré tout et malheureusement, ses dirigeants sont peu préoccupés par cela, ou alors, ils s’y prennent avec des mesures dérisoires d’une inefficacité incroyable et déconcertante contre des terroristes si bien armés et organisés. Ce qui quasiment ne sert absolument à rien, parce que de nul effet, face à la force de frappe des terroristes. Cet état réel d’impuissance et d’imprévoyance impardonnable des Etats africains crée un environnement propice qui laisse le champ libre aux terroristes, semer une terreur préoccupante dans le continent. En ce moment précis, certains pays africains, incapables d’assurer leur propre sécurité intérieure, sont habités par la peur et ne comptent, pour leur salut, que sur l’Occident ou l’Amérique pour se tirer d’affaire.
Cette situation d’insécurité préoccupante a occasionné déjà des milliers de morts en Afrique, sous les balles de bandes terroristes et barbares, baptisés faussement sous le manteau de l’Islam comme couverture, de « jihadistes ou islamistes ». Et face eux, l’attitude des dirigeants africains concernés, ressemble plus à une capitulation et non à une riposte énergique solidaire et organisée de leurs forces de défense, qui à cet effet, devrait être dotées de moyens matériels et humains suffisants, en vue d’être à la hauteur de faire face. Comme justement, la France a procédé dans son cas, face à cet attentat terroriste si meurtrier. Cette riposte vigoureuse de la France, est une preuve éloquente, du caractère très sérieux que revêt la sécurité nationale pour un pays. C’est la preuve aussi que la sécurité fait assurément partie du domaine des hautes priorités pour tout Etat responsable, qui veut affirmer sa souveraineté et se protéger du terrorisme par ses moyens propres. On comprend parfaitement maintenant, les raisons pour lesquelles les dirigeants africains s’accrochent tant aux basques de la France ? Parce qu’ils sont en réalité incapables d’assurer par eux-mêmes leur sécurité, même intérieure, face aux terroristes.
En effet, il faut le reconnaitre et le prendre comme tel, la France a assuré seule et de manière souveraine sa sécurité intérieure haut la main, et en toute responsabilité. Sur cela, il n’y a rien à dire. Car, c’est l’attitude et le rôle normal d’un Etat souverain d’assurer sa sécurité par tous les moyens possibles à sa disposition, et, c’est ce que la France a fait dans le cas d’espèce.
Il est indéniable, qu’un réel problème de sécurité indiscutable se pose présentement à toute l’Afrique. Et elle a un devoir impérieux et une obligation régalienne de le régler en toute responsabilité et de souveraineté, au lieu de faire une fuite en avant ou de chercher protection auprès des puissances occidentales. Ce faisant, à l’image de la France, les Etats africains devraient plutôt prendre la pleine mesure de leurs responsabilités, en s’assumant courageusement, au lieu de s’émerveiller de son coup d’éclat, de l’applaudir et de participer en qualité de figurant seulement à sa marche républicaine, laissant ainsi dans le même temps, le champ libre à Boko Haram, opérer à sa guise sans être nullement inquiété.
Mais, le moment n’est-il pas enfin arrivé à présent pour les dirigeants africains, afin qu’à leur tour, ils se mettent résolument à la tâche pour d'assurer leur sécurité individuellement, et celle de l'Afrique globalement ? Voici des années que Boko Haram sème la mort et l’insécurité au Nigéria et au Cameroun, et menace le Niger. Tandis que le Mali, après l’attaque est toujours sous la menace permanente des Jihadistes d’AQMI, malgré la présence des forces françaises de l’opération SERVAL et de la MINUSMA de l’ONU. En Somalie et au Kenya, le groupe terroriste SHEBAB s’attaque aveuglément à toutes les populations et sème la terreur sans aucune distinction. En Lybie, depuis le départ de Kadhafi, ce pays est en proie à une guerre civile dévastatrice entre extrémistes islamistes et des musulmans, bon teint, insoumis. Les conséquences évidentes de cette guerre ont conduit à la destruction progressive de l’économie nationale d’un pays pourtant immensément riche. Autre conséquence grave, son arsenal d’armement, inestimable, s’est volatilisé dans les pays voisins et ailleurs. Arsenal incontrôlable qui se retrouverait qui plus est, entre les mains des terroristes jihadistes, faisant ainsi leur affaire, parce que, les obtenant à vil prix, si ce n’est pas gratuitement. Tout cela constitue de lourdes responsabilités sur les épaules des dirigeants du continent, et des charges auxquelles ils devraient collectivement et solidairement faire face, envers et contre tout.
Mais hélas ! Malgré tout, nous constatons tous, que les dirigeants de l’Afrique encore demeurent inertes ou dans l’inaction et la bureaucratie suicidaire dans de pareils cas. Ils passent le plus clair de leur temps à jouir cependant des délices de leur Pouvoir, mais se lamentent de leur impuissance sécuritaire, pour implorer le secours ou l’assistance des puissances étrangères. Alors qu’ils devraient en lieu et place, se doter suffisamment de forces de sécurité, de l’ordre et de défense aptes, bien formées et patriotiques pour assurer et défendre crânement la sécurité de leur propre pays. Mais hélas non ! Plutôt, chacun d’eux ne se préoccupe qu’à conserver uniquement son pourvoir, à sécuriser sa capitale et son état physique, abandonnant ainsi la sécurité du pays. Et les populations et leurs biens sont laissés à la merci des terroristes. C'est lamentable et irresponsable comme attitude!
Nous avons tous observé dans le cas de la France, que ce sont toutes les forces de défense coalisées de la République, avec tous les moyens nécessaires à leur disposition et sous le commandement d’une seule autorité, qui ont pris part sans exception dans une parfaite coordination, à la défense de la république, victime d’une attaque terroriste. Tandis qu’en Afrique et au Sénégal en particulier, on se garde bien de mettre en mouvement toutes les forces de défense de la République pour défendre la sécurité nationale. Au contraire, ces forces sont cantonnées sélectivement, rivalisent entre elles et se disputent le leadership de la compétence et du professionnalisme, mais ceci, au plan théorique seulement et non démontré sur le terrain. Voilà pourquoi, dans les opérations de grande envergure nationale, elles sont ainsi incapables de collaborer dans un esprit de constructif et de solidarité, de mutualiser leur savoir-faire et de coordonner leurs actions, pour un succès éclatant dans la défense de la sécurité du pays. Exactement, comme dans le cas de la France où, la gendarmerie nationale, la police nationale, l’armée nationale et les forces spécialisées telles les GIGN, RAID et BRI dans un élan de parfaite solidarité ont agi de concert dans cette récente opération.
Soulignons encore une fois de plus, la nécessité urgente pour l’Afrique comme le Sénégal le devoir de former qualitativement des forces de l’ordre, de sécurité et de défense, précisément la Police nationale, Gendarmerie nationale, l’Armée nationale et les Forces spécialisées qui les complètent, pour pouvoir faire face souverainement en cas de nécessité sécuritaire. Voilà pourquoi, cette fameuse agence des agents de sécurité de proximité (ASP) est une erreur monumentale, une perte d’argent, un gâchis d’une jeunesse qui aurait pu mieux servir efficacement son pays dans le maintien de la sécurité. Si bien entendu et naturellement, elle avait reçu une formation militaire de base adéquate, et avait été spécialisée dans les divers domaines de maintien de l’ordre, de défense et de la sécurité. Il n’est pas cependant trop tard pour dissoudre courageusement cette agence inefficace comme les autres, et de procéder à la formation professionnelle de ces jeunes, en vue de les reverser dans d’autre corps de métier, pour éviter ainsi de les jeter dans la rue et d’augmenter davantage le chômage.
Il faut dire que la sécurité n’a pas de prix, et pour cela, cela vaut bien la peine d’augmenter les effectifs respectifs de l’Armée, la gendarmerie, la police et leurs brigades de recherche et de renseignement, avec un cahier de charge qui leur assigne des tâches pratiques précises, autres que celles bureaucratiques comme c’est le cas présentement. Mais ceci, après leur avoir doté de tous les moyens suffisants adéquats et nécessaires. Auparavant, il faudra nécessairement assainir ces corps, en bannissant en leur sein, la corruption active et passive. Elles serviront ainsi d’ailleurs, comme forces d’appui pour aider l’OFNAC dans sa mission de lutter contre tous les méfaits dont il a en charge. Il est vraiment grand temps pour le Sénégal, d'aller urgemment dans ce sens-là. Et, la réforme des institutions à cet effet dont l’urgence ne fait plus l’ombre d’un doute pour personne, devra intégrer tous ces aspects soulignés plus haut, pour assainir absolument et une fois pour toutes, les mœurs négatives et autres tares de la société sénégalaise. « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».
Dans le cas précis de riposte contre les terroristes pour se sécuriser, il est tout de même permis de « singer » la France, notamment, dans la promptitude et cet élan spontané d’unité nationale au dessus de tout, pour défendre la République et la Patrie.
Mandiaye Gaye
Cette situation d’insécurité préoccupante a occasionné déjà des milliers de morts en Afrique, sous les balles de bandes terroristes et barbares, baptisés faussement sous le manteau de l’Islam comme couverture, de « jihadistes ou islamistes ». Et face eux, l’attitude des dirigeants africains concernés, ressemble plus à une capitulation et non à une riposte énergique solidaire et organisée de leurs forces de défense, qui à cet effet, devrait être dotées de moyens matériels et humains suffisants, en vue d’être à la hauteur de faire face. Comme justement, la France a procédé dans son cas, face à cet attentat terroriste si meurtrier. Cette riposte vigoureuse de la France, est une preuve éloquente, du caractère très sérieux que revêt la sécurité nationale pour un pays. C’est la preuve aussi que la sécurité fait assurément partie du domaine des hautes priorités pour tout Etat responsable, qui veut affirmer sa souveraineté et se protéger du terrorisme par ses moyens propres. On comprend parfaitement maintenant, les raisons pour lesquelles les dirigeants africains s’accrochent tant aux basques de la France ? Parce qu’ils sont en réalité incapables d’assurer par eux-mêmes leur sécurité, même intérieure, face aux terroristes.
En effet, il faut le reconnaitre et le prendre comme tel, la France a assuré seule et de manière souveraine sa sécurité intérieure haut la main, et en toute responsabilité. Sur cela, il n’y a rien à dire. Car, c’est l’attitude et le rôle normal d’un Etat souverain d’assurer sa sécurité par tous les moyens possibles à sa disposition, et, c’est ce que la France a fait dans le cas d’espèce.
Il est indéniable, qu’un réel problème de sécurité indiscutable se pose présentement à toute l’Afrique. Et elle a un devoir impérieux et une obligation régalienne de le régler en toute responsabilité et de souveraineté, au lieu de faire une fuite en avant ou de chercher protection auprès des puissances occidentales. Ce faisant, à l’image de la France, les Etats africains devraient plutôt prendre la pleine mesure de leurs responsabilités, en s’assumant courageusement, au lieu de s’émerveiller de son coup d’éclat, de l’applaudir et de participer en qualité de figurant seulement à sa marche républicaine, laissant ainsi dans le même temps, le champ libre à Boko Haram, opérer à sa guise sans être nullement inquiété.
Mais, le moment n’est-il pas enfin arrivé à présent pour les dirigeants africains, afin qu’à leur tour, ils se mettent résolument à la tâche pour d'assurer leur sécurité individuellement, et celle de l'Afrique globalement ? Voici des années que Boko Haram sème la mort et l’insécurité au Nigéria et au Cameroun, et menace le Niger. Tandis que le Mali, après l’attaque est toujours sous la menace permanente des Jihadistes d’AQMI, malgré la présence des forces françaises de l’opération SERVAL et de la MINUSMA de l’ONU. En Somalie et au Kenya, le groupe terroriste SHEBAB s’attaque aveuglément à toutes les populations et sème la terreur sans aucune distinction. En Lybie, depuis le départ de Kadhafi, ce pays est en proie à une guerre civile dévastatrice entre extrémistes islamistes et des musulmans, bon teint, insoumis. Les conséquences évidentes de cette guerre ont conduit à la destruction progressive de l’économie nationale d’un pays pourtant immensément riche. Autre conséquence grave, son arsenal d’armement, inestimable, s’est volatilisé dans les pays voisins et ailleurs. Arsenal incontrôlable qui se retrouverait qui plus est, entre les mains des terroristes jihadistes, faisant ainsi leur affaire, parce que, les obtenant à vil prix, si ce n’est pas gratuitement. Tout cela constitue de lourdes responsabilités sur les épaules des dirigeants du continent, et des charges auxquelles ils devraient collectivement et solidairement faire face, envers et contre tout.
Mais hélas ! Malgré tout, nous constatons tous, que les dirigeants de l’Afrique encore demeurent inertes ou dans l’inaction et la bureaucratie suicidaire dans de pareils cas. Ils passent le plus clair de leur temps à jouir cependant des délices de leur Pouvoir, mais se lamentent de leur impuissance sécuritaire, pour implorer le secours ou l’assistance des puissances étrangères. Alors qu’ils devraient en lieu et place, se doter suffisamment de forces de sécurité, de l’ordre et de défense aptes, bien formées et patriotiques pour assurer et défendre crânement la sécurité de leur propre pays. Mais hélas non ! Plutôt, chacun d’eux ne se préoccupe qu’à conserver uniquement son pourvoir, à sécuriser sa capitale et son état physique, abandonnant ainsi la sécurité du pays. Et les populations et leurs biens sont laissés à la merci des terroristes. C'est lamentable et irresponsable comme attitude!
Nous avons tous observé dans le cas de la France, que ce sont toutes les forces de défense coalisées de la République, avec tous les moyens nécessaires à leur disposition et sous le commandement d’une seule autorité, qui ont pris part sans exception dans une parfaite coordination, à la défense de la république, victime d’une attaque terroriste. Tandis qu’en Afrique et au Sénégal en particulier, on se garde bien de mettre en mouvement toutes les forces de défense de la République pour défendre la sécurité nationale. Au contraire, ces forces sont cantonnées sélectivement, rivalisent entre elles et se disputent le leadership de la compétence et du professionnalisme, mais ceci, au plan théorique seulement et non démontré sur le terrain. Voilà pourquoi, dans les opérations de grande envergure nationale, elles sont ainsi incapables de collaborer dans un esprit de constructif et de solidarité, de mutualiser leur savoir-faire et de coordonner leurs actions, pour un succès éclatant dans la défense de la sécurité du pays. Exactement, comme dans le cas de la France où, la gendarmerie nationale, la police nationale, l’armée nationale et les forces spécialisées telles les GIGN, RAID et BRI dans un élan de parfaite solidarité ont agi de concert dans cette récente opération.
Soulignons encore une fois de plus, la nécessité urgente pour l’Afrique comme le Sénégal le devoir de former qualitativement des forces de l’ordre, de sécurité et de défense, précisément la Police nationale, Gendarmerie nationale, l’Armée nationale et les Forces spécialisées qui les complètent, pour pouvoir faire face souverainement en cas de nécessité sécuritaire. Voilà pourquoi, cette fameuse agence des agents de sécurité de proximité (ASP) est une erreur monumentale, une perte d’argent, un gâchis d’une jeunesse qui aurait pu mieux servir efficacement son pays dans le maintien de la sécurité. Si bien entendu et naturellement, elle avait reçu une formation militaire de base adéquate, et avait été spécialisée dans les divers domaines de maintien de l’ordre, de défense et de la sécurité. Il n’est pas cependant trop tard pour dissoudre courageusement cette agence inefficace comme les autres, et de procéder à la formation professionnelle de ces jeunes, en vue de les reverser dans d’autre corps de métier, pour éviter ainsi de les jeter dans la rue et d’augmenter davantage le chômage.
Il faut dire que la sécurité n’a pas de prix, et pour cela, cela vaut bien la peine d’augmenter les effectifs respectifs de l’Armée, la gendarmerie, la police et leurs brigades de recherche et de renseignement, avec un cahier de charge qui leur assigne des tâches pratiques précises, autres que celles bureaucratiques comme c’est le cas présentement. Mais ceci, après leur avoir doté de tous les moyens suffisants adéquats et nécessaires. Auparavant, il faudra nécessairement assainir ces corps, en bannissant en leur sein, la corruption active et passive. Elles serviront ainsi d’ailleurs, comme forces d’appui pour aider l’OFNAC dans sa mission de lutter contre tous les méfaits dont il a en charge. Il est vraiment grand temps pour le Sénégal, d'aller urgemment dans ce sens-là. Et, la réforme des institutions à cet effet dont l’urgence ne fait plus l’ombre d’un doute pour personne, devra intégrer tous ces aspects soulignés plus haut, pour assainir absolument et une fois pour toutes, les mœurs négatives et autres tares de la société sénégalaise. « Il n’est jamais trop tard pour bien faire ».
Dans le cas précis de riposte contre les terroristes pour se sécuriser, il est tout de même permis de « singer » la France, notamment, dans la promptitude et cet élan spontané d’unité nationale au dessus de tout, pour défendre la République et la Patrie.
Mandiaye Gaye
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