Karim Wade siffle la fin de la récré: « La farce a assez duré, ça suffit maintenant! »

En réponse à Jeune Afrique : "M. Soudan, les milliards n’ont pas la mémoire fragile."
October 31, 2013 at 3:23pm

Permettez-moi de marquer mon désaccord avec votre article sur le détenu Karim Wade qui s’exerce à la propagande et ignore manifestement la densité des actes délictueux pour lesquels l’ancien ministre d’État, ministre de la coopération internationale, de l’aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures, est évidemment maintenu dans les liens de la détention.

Les Wade ont rejoint le cercle des traîtres dans l’histoire. C’est la descente aux enfers d’une famille de prétentieux qui, au contact du pouvoir et de ses symboles, ne se sont pas gênés de détrousser tout un peuple et d'engager la signature de l'État du Sénégal dans des contrats scandaleux.

Au Parti Démocratique Sénégalais, on dit beaucoup trop de choses qui renseignent sur l'irresponsabilité de leurs auteurs. Alors, on ne saurait considérer leurs propos pour le Coran ou la Bible.

Le détenu Karim Wade, qui a atteint le point de non retour dans sa descente aux enfers, n’a plus le choix que de tendre la main à Dieu le père pour absoudre les péchés qu’aucun acte de solidarité communautariste ne saurait atténuer avec des repas et des incantations.

Aussi, les costumes et cravates ne sont pas des tenues très appropriées en prison à moins de ne vouloir soutenir la thèse d'une vision délirante de son nouvel environnement.

Les visites en prison ne sont nullement un indicateur d’intégrité. Cinq mille visiteurs en six mois, c’est marginal comparés aux traces de courriers qui renseignaient sur le nombre impressionnant de soutiens politiques supposés baliser sa route vers la Présidence avec des statistiques électorales dignes de l'ex empire soviétique.

Retenez cet extrait de l'édito de M. Madiambal Diagne, Administrateur du Groupe Avenir Média, sur le détenu Karim Wade : " Il ne trompe pas grand monde car en prison, on peut bien cacher ses états d’âme à ses visiteurs ponctuels, mais il arrive des moments de faiblesse dans l’intimité d’un cachot. A la prison de Rebeuss, les détenus appellent cet état de «blues» ou de faiblesse psychologique, «dafa cachot». Ils déploient alors des trésors de subterfuges pour redonner le moral à leur codétenu. Karim Wade n’échappe pas à la règle. Le héros fait sourire les mâtons quand il se rend à la rencontre de ses visiteurs avec, sous le bras, un gros dossier, une chemise grisâtre remplie de paperasses qu’il n’ouvre jamais. Il a la voix haute. Il clame urbi et orbi que son dossier d’accusation est vide et qu’il a avec lui toutes les preuves de son innocence. Un de ses visiteurs de dire : «Avec son aplomb, soit il feint de ne pas prendre la mesure de ce qui lui arrive ou bien il n’a pas encore grandi."

Très respectueusement,

Samba Alassane Thiam
Coordonnateur National Adjoint
APR Afrique du Sud

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Comment peut-on siffler la fin de la récré sans détenir le sifflet, surtout… lorsque l’instit vous a mis à genoux au fond de la classe et vous-même privé de récré ? Même la métaphore n’est pas didactique encore moins rigolote :-) si tant était son but…