DAKARACTU.COM - Lors de la campagne électorale de la présidentielle de 2012, entre les deux tours, alors que le challenger d’Abdoulaye Wade, Macky Sall allait rencontrer Amadou Moctar M'bow pour recevoir l’onction et le label «Assises Nationales» au domicile de celui-ci, Gaspard Kamara, jeune président du «Mouvement des Forces Nouvelles» bloquait son cortège à l’angle du domicile des M'bow, provoquant des échauffourées. Ce geste avait été interprété à cette époque comme une attaque de nervis de Wade, ou un baroud d’honneur de la jeune garde wadiste. Aujourd’hui, Gaspard Kamara nous a donné sa lecture du geste qu’il posait à ce moment-là et qui vu à l’aune de la nouvelle orientation du Gouvernement Macky 3, peut être interprété comme la bonne lecture avant l’heure de ce qui s’est déroulé ce 2 septembre dans le monde politique sénégalais. Pour Gaspard Kamara, il s’agissait, nous conte-t-il, de dénoncer, alors que Macky Sall refusait d’adhérer aux idéaux des Assises Nationales, le fait qu’il aille faire allégeance à Moctar M'bow, non pas au siège voisin des Assises, mais au domicile même de la famille, où se trouvait alors Amadou Kâne et sa femme, fille de M'bow, Baïdy Agne, Penda M'bow sa cousine...
Ce geste était censé dénoncer le fait que les Assises Nationales se sont construites sur la notion du « non partage de gâteau», alors qu’à ses yeux, c’est bien cela qu'il s’agissait cet après-midi là. Pour Gaspard Kamara, c’est ce jour-là qu’est né véritablement le «gouvernement de banquiers» que tous s’accordent à dire qu’il nous a conduits dans une impasse. Aujourd’hui, tout en félicitant le Président Macky Sall d’avoir pris cette nouvelle orientation et d’avoir enfin une véritable démarche politique, Gaspard Kamara affirme rejoindre la position tant vantée aujourd’hui de Idrissa Seck qui dénonçait il y a peu, cette option qui n’avait rien d’économiste mais d’affairiste. Pour Gaspard Kamara, la politique, ou du moins «LE» politique reprend ses droits...
Ce geste était censé dénoncer le fait que les Assises Nationales se sont construites sur la notion du « non partage de gâteau», alors qu’à ses yeux, c’est bien cela qu'il s’agissait cet après-midi là. Pour Gaspard Kamara, c’est ce jour-là qu’est né véritablement le «gouvernement de banquiers» que tous s’accordent à dire qu’il nous a conduits dans une impasse. Aujourd’hui, tout en félicitant le Président Macky Sall d’avoir pris cette nouvelle orientation et d’avoir enfin une véritable démarche politique, Gaspard Kamara affirme rejoindre la position tant vantée aujourd’hui de Idrissa Seck qui dénonçait il y a peu, cette option qui n’avait rien d’économiste mais d’affairiste. Pour Gaspard Kamara, la politique, ou du moins «LE» politique reprend ses droits...
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