L'information a vite chauffé les réseaux sociaux et les supputations sur l'expulsion du prédicateur suisse descendant du Fondateur des Frères musulmans vont bon train.
Tariq Ramadan a l'habitude de rappeler qu'il ne peut pas aller en Arabie Saoudite tout en basant son centre international pour la législation et l'Ethique (CILE) au Qatar, pays du Golfe où le Cheikh Qraradawi qui a produit une fatwa sur la licéité du suicide dans le jihad est politiquement très influent. Mais "il ne dit pas exactement les raisons d'une telle méfiance de l'Arabie Saoudite vis à vis de sa démarche", remarque un confrère de la presse émiratie.
Serait-il considéré comme le sherpa des Frères musulmans à l'égard desquels il a pourtant toujours affiché une distance parfois même critique ?
Cette expulsion de Mauritanie dont est victime le prédicateur et non moins professeur à Oxford, cache t-elle autre chose ?
En effet, la Mauritanie qui est en train de réorganiser les instances de l'islam avec la création du Ministère des affaires religieuses et de l'enseignement original veut à coup sûr préserver son modèle religieux loin des "influences étrangères".
Des observateurs ont noté que les Frères Musulmans, souvent soutenus par le Qatar où l'institution de T. Ramadan est basée, ont recruté dans les années 1980 parmi les familles ayant fui les campagnes et la première association qui se réclame des Frères Musulmans y est très active : la Jamaa Islamiyya.
Tariq Ramadan serait-il proche de cette mouvance, se demandent certains acteurs proches des milieux associatifs en Mauritanie.
Les craintes du gouvernement mauritaniens seraient d'autant plus justifiées si l'on sait qu'en août 2007, le courant des Frères musulmans s'est regroupé dans un parti politique autorisé, le rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawaasul).
D'autres soutiennent que la méfiance des autorités mauritaniennes serait due aux connexions possibles, depuis l'Europe où vit le prédicateur, avec le leader de ce parti islamiste Jemil Mansour qui a longtemps séjourné en Belgique.
Il est vrai que Tawaasul a signé des accords avec de nombreux partis politiques depuis 2011 avec des liens dans le monde arabe et que les Frères musulmans apparaissent comme la deuxième force politique du pays.
En tout cas, dans la video que le prédicateur a postée sur Internet, il ne cite point les organisations qui l'avaient invité en Mauritanie et le gouvernement mauritanien semble désormais méfiant surtout par rapport aux organisations dites de "bienfaisance" souvent liées à "des mouvances religieuses dont le social constitue le moyen de prédication et de pénétration de la société", confie un analyse mauritanien.
Même si d'autres lient cette expulsion à une "restriction des libertés dans ce pays", tout semble indiquer que les autorités mauritaniennes qui ont beaucoup travaillé dans la conciliation des différents courants de l'islam dans le pays autour d'éminents oulémas, voudraient se passer de "troubles éventuels au moment où le pays est pour l'instant épargné de l'effervescence islamiste qui marque le Sahel", malgré les nombreuses revendications politiques liées aux droits humains.
Il y a aussi à intégrer le sommet de la Ligue arabe qui est prévu se tenir aux alentours du 23 juillet à Nouakchott..
Tariq Ramadan a l'habitude de rappeler qu'il ne peut pas aller en Arabie Saoudite tout en basant son centre international pour la législation et l'Ethique (CILE) au Qatar, pays du Golfe où le Cheikh Qraradawi qui a produit une fatwa sur la licéité du suicide dans le jihad est politiquement très influent. Mais "il ne dit pas exactement les raisons d'une telle méfiance de l'Arabie Saoudite vis à vis de sa démarche", remarque un confrère de la presse émiratie.
Serait-il considéré comme le sherpa des Frères musulmans à l'égard desquels il a pourtant toujours affiché une distance parfois même critique ?
Cette expulsion de Mauritanie dont est victime le prédicateur et non moins professeur à Oxford, cache t-elle autre chose ?
En effet, la Mauritanie qui est en train de réorganiser les instances de l'islam avec la création du Ministère des affaires religieuses et de l'enseignement original veut à coup sûr préserver son modèle religieux loin des "influences étrangères".
Des observateurs ont noté que les Frères Musulmans, souvent soutenus par le Qatar où l'institution de T. Ramadan est basée, ont recruté dans les années 1980 parmi les familles ayant fui les campagnes et la première association qui se réclame des Frères Musulmans y est très active : la Jamaa Islamiyya.
Tariq Ramadan serait-il proche de cette mouvance, se demandent certains acteurs proches des milieux associatifs en Mauritanie.
Les craintes du gouvernement mauritaniens seraient d'autant plus justifiées si l'on sait qu'en août 2007, le courant des Frères musulmans s'est regroupé dans un parti politique autorisé, le rassemblement national pour la réforme et le développement (Tawaasul).
D'autres soutiennent que la méfiance des autorités mauritaniennes serait due aux connexions possibles, depuis l'Europe où vit le prédicateur, avec le leader de ce parti islamiste Jemil Mansour qui a longtemps séjourné en Belgique.
Il est vrai que Tawaasul a signé des accords avec de nombreux partis politiques depuis 2011 avec des liens dans le monde arabe et que les Frères musulmans apparaissent comme la deuxième force politique du pays.
En tout cas, dans la video que le prédicateur a postée sur Internet, il ne cite point les organisations qui l'avaient invité en Mauritanie et le gouvernement mauritanien semble désormais méfiant surtout par rapport aux organisations dites de "bienfaisance" souvent liées à "des mouvances religieuses dont le social constitue le moyen de prédication et de pénétration de la société", confie un analyse mauritanien.
Même si d'autres lient cette expulsion à une "restriction des libertés dans ce pays", tout semble indiquer que les autorités mauritaniennes qui ont beaucoup travaillé dans la conciliation des différents courants de l'islam dans le pays autour d'éminents oulémas, voudraient se passer de "troubles éventuels au moment où le pays est pour l'instant épargné de l'effervescence islamiste qui marque le Sahel", malgré les nombreuses revendications politiques liées aux droits humains.
Il y a aussi à intégrer le sommet de la Ligue arabe qui est prévu se tenir aux alentours du 23 juillet à Nouakchott..
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