El hadj Malick Gakou, N°2 de l'Alliance des Forces de Progrès : «Pourquoi j’ai quitté le gouvernement»


El hadj Malick Gakou, N°2 de l'Alliance des Forces de Progrès : «Pourquoi j’ai quitté le gouvernement»
El Hadji Malick Gakou sort de son mutisme pour aborder, pour la première fois, sa fracassante démission du gouvernement d’Abdoul Mbaye. Il se prononce aussi dans cet entretien sur plusieurs questions de l’actualité brûlante, sans passer sous silence sa nouvelle vie et ses ambitions politiques.


Depuis que vous avez démissionné du Gouvernement (le 13 février 2013), vous n’avez fait que quelques rares apparitions publiques. Pourquoi ce long silence?

On ne m’entend, pas parce que je travaille aux côtés de Moustapha Niasse et dans l’Afp pour la réalisation des grandes ambitions que nous nourrissons pour le Sénégal, en parfaite solidarité et harmonie avec les membres de la coalition «Benno Bokk Yaakaar» (Bby). Je suis donc dans l’action. Et comme le dit souvent Moustapha niasse, ceux qui travaillent continuent de travailler pendant que ceux qui parlent, naturellement, continuent, hélas, de parler.


Quelles ont été les raisons profondes de votre démission ? Jusqu’à présent, il n’y a eu que des rumeurs faisant état d’un désaccord avec le Premier ministre, Abdoul Mbaye.

Je n’ai aucun désaccord avec le Premier ministre Abdoul Mbaye, dont je salue d’ailleurs l’action à la tête du Gouvernement. Même s’il faut tout de même admettre que dans l’action gouvernementale, il peut y avoir des divergences de vue sur des problématiques données. C’est dans les contradictions du champ étatique que se constituent les grandes décisions au service des peuples. En plus, les personnalités, les tempéraments et les trajectoires n’étant pas nécessairement les mêmes, il est concevable et naturel qu’il y ait des divergences d’appréciations et de vues sur certaines questions. Particulièrement sur celles qui sont liées aux perspectives de développement des couches vulnérables, dont je suis moi-même issu. Ce dont je suis d’ailleurs très fier.


Quels rapports entretenez-vous aujourd’hui avec le Premier ministre?

Nous n’avons pas de relations personnelles. Cependant, nos rapports restent cordiaux et respectueux.


On vous a aussi envoyé auprès de Mimran. Avez-vous des relations particulières avec lui?

J’assume avec fierté mes relations avec la famille Mimran, que je considère comme la mienne. Et je salue avec déférence l’engagement patriotique de cette famille pour le Sénégal. Mon grand-frère et ami, Diagna Ndiaye, dont on connaît la qualité et la profondeur des relations avec cette famille, est pour moi un exemple de loyauté, de sérieux et d’engagement sans faille pour assurer à notre pays les bases de son développement économique et social. C’est surtout cette fibre patriotique et cet amour profond pour notre nation qui cimentent nos relations. Pour autant, je tiens à préciser que je ne travaille pas pour le groupe Mimran.


On sait que vous êtes le numéro 2 de votre parti, et Moustapha Niasse étant absorbé par ses fonctions de président de l’Assemblée nationale, vous tenez de fait les rênes du parti. Comment se porte l’Afp?

Même s’il est vrai que le Président Moustapha Niasse est occupé par ses fonctions à l’Assemblée nationale, c’est lui qui tient encore les rênes du parti. Je le seconde, en toute modestie et humilité, dans cette mission. Je le fais aussi avec enthousiasme, puisqu’il n’y a rien de plus exaltant pour un jeune homme d’Etat que de servir sa patrie aux côtés d’un homme d’Etat aussi exceptionnel et éprouvé que Moustapha Niasse. Sa dimension d’homme d’Etat se mesure d’ailleurs à l’aune de ses enfants que nous sommes, et qui l’accompagnons quotidiennement dans son action pour le Sénégal. C’est cela qui constitue le charme de l’Afp et la marque de son action dans le champ politique national. De ce fait, l’Afp se porte très bien et reste le plus grand parti d’espoir et d’avenir du Sénégal. L’Afp se porte surtout très bien grâce à la mobilisation exceptionnelle de ses responsables et militants, à tous les niveaux, engagés derrière Moustapha Niasse dans son engagement et son action pour le progrès du Sénégal. C’est d’ailleurs le lieu de saluer et magnifier le travail remarquable des femmes, sous la houlette de la vaillante Lionne du
Ndoucoumane Mata Sy Diallo (ma mère), des jeunes, derrière leur responsable national, Malick Guèye, des cadres, sous la conduite de leur éminent responsable national, le ministre Alioune Sarr. Sans oublier les doyens du groupe consultatif des Sages, Madieyna Diouf, Khaly Sèye, Bécaye Sène, Falilou Kane, Pape Babacar Sadikh Seck, qui ne ménagent aucun effort pour la bonne marche du parti. Je m’incline devant la mémoire de feu Abdel Kader Sabara. L’Afp se porte enfin très bien grâce au travail abattu par les responsables dans toutes les régions, sans exception. D’ailleurs, le 7 juillet prochain, le Bureau politique va se déplacer à Mbour pour magnifier la mobilisation exceptionnelle du parti dans toute la région de Thiès, sous la conduite du brillant et infatigable responsable régional, Mbaye Dione. Bref, grâce à l’action de tous ces responsables, l’Afp se porte bien et sa communication, traduite avec efficacité et engagement par le Dr Malick Diop, porte-parole du parti, illustre son dynamisme dans la prise en charge des préoccupations quotidiennes du peuple sénégalais.


Il se pose avec acuité la question du renouvellement de vos instances, surtout le remplacement de Moustapha Niasse à la tête de l’Afp. Quel commentaire en faites-vous?

L’Afp est un parti démocratique, qui tient ses congrès, conformément à ses statuts. Aujourd’hui, dans nos instances, la question du remplacement de Moustapha Niasse ne se pose pas du tout. Qui plus est, il est pour nous un modèle irremplaçable.


Etes-vous quand même candidat à la succession de Moustapha Niasse?

J’ai toujours manifesté ma loyauté totale et entière à Moustapha Niasse, et mon action politique, au service de mon pays restera toujours marquée du sceau de ses enseignements. A ce titre, il lui appartiendra, aujourd’hui comme demain, de décider de ma place et de mon rôle au sein du Bureau politique de l’Afp.


Irez-vous seul(s) aux élections locales?

L’Afp est membre de la coalition Bby et notre souhait est, sans nul doute, de renforcer et de valoriser cette coalition, au service du pays. Pour les élections locales, les instances de la coalition réfléchiront pour trouver les voies et moyens de la mise en cohérence de nos ambitions pour le Sénégal et les nécessaires victoires électorales qui s’imposent pour les élections locales. A cet égard, au terme de ces consultations, l’option de l’Afp sera connue de tous.


Est-ce que vous êtes candidat au poste de président du Conseil régional de Dakar, que vous avez eu à diriger, si l’on sait que l’Apr, parti au pouvoir, a des visées sur cette institution?

Je ne sais pas qui a des visées ou non sur la présidence du Conseil régional de Dakar. Ce que je peux dire avec force, c’est que le candidat pour diriger la région de Dakar à la tête d’une équipe, sera désignée par les instances de la coalition. Au demeurant, je remercie les populations de la région de Dakar qui ont toujours eu confiance en ma modeste personne.


De plus en plus, on évoque des problèmes au sein de la Coalition Bby. Rewmi, avec Idrissa Seck et le Ps, avec Barthélémy Dias et Aïssata
Tall Sall, ont même commencé à ruer dans les brancards, mais l’Afp reste toujours docile. Est-ce parce que Moustapha Niasse a été bien servi par Macky Sall ?


L’Afp ne travaille jamais pour le Sénégal, avec pour objectif de gagner des strapontins. Moustapha Niasse nous a enseigné le sens de l’élévation et de la détermination dans notre engagement pour le Sénégal, avec le sérieux qui sied face aux perspectives qui peuvent se dessiner. Mais l’Afp n’est pas un parti docile. Nous préférons rester un parti responsable, engagé et déterminé à servir le Sénégal, sous le prisme de la responsabilité et du sens absolument élevé de l’Etat. Bref, l’Afp est un parti qui fonctionne et qui agit avec mesure, à l’image de son leader.


Le débat sur le mandat du président de l’Assemblée nationale fait rage. Cinq ans ou un an ? Quelle est votre préférence?

De mon point de vue, cette question, comme toutes celles liées à la vie des institutions, sera traitée avec hauteur et responsabilité par la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) dirigée par le Président Amadou Makhtar Mbow. Sans nul doute, la CNRI consultera toutes les formations politiques, la société civile et le peuple souverain, en vue de trouver les meilleures formules, au service exclusif du Sénégal. Au terme de cet exercice et comme toutes les formations politiques, l’Afp indiquera sa position, en toute responsabilité.


Quel commentaire faites-vous de la réaction des ministres, Pape Diouf et Oumar Guèye, qui se sont désolidarisés de leur leader, Idrissa Seck lorsqu’il s’est mis à critiquer les actions du président de la République, Macky Sall, en disant qu’il n’a pas encore fait grand-chose?

Par principe, je ne m’immisce pas dans les affaires internes des autres composantes de notre coalition.


Quel bilan tirez-vous de la première année du magistère de Macky Sall ?

Le peuple sénégalais fonde beaucoup d’espoirs sur la réussite de l’action du Président Macky Sall à la tête de notre pays. Ces immenses espoirs constituent la trame de la responsabilité qui doit guider les membres de la coalition que nous sommes, à ne ménager aucun effort pour relever les défis. La situation désastreuse héritée du régime libéral, nécessite, sans conteste, de lourds sacrifices pour redresser positivement et durablement la situation socio-économique du Sénégal. Je pense que le Gouvernement est dans cette dynamique et il est difficile d’en jauger la pertinence juste au bout d’une année d’exercice.


A Guédiawaye, votre fief, vous êtes adulé. Vous participez à toutes les activités des jeunes et vous êtes très présent dans le milieu de la lutte, qui draine beaucoup de monde. Certains de vos détracteurs disent que c’est juste pour des raisons politiques... Vrai ou faux?

Ma relation avec ma ville, Guédiawaye, transcende toute considération politique. C’est, entre autres, un intense sentiment de bonheur et de fierté que j’éprouve, en tant qu’enfant de ce milieu pauvre, de prendre une part active à la lutte contre les injustices sociales, la déperdition, le désœuvrement. En somme, pour éradiquer définitivement la pauvreté du milieu qui m’a vu naître et, au-delà dans le pays. Par ailleurs, je suis fier d’être un modèle et une référence pour la jeunesse de ma ville et de toute la banlieue dakaroise. Au passge, je salue l’engagement de tous les enfants de la banlieue dans ce combat.

Autour de quoi tournent vos activités?

Avant mes fonctions de ministre, j’ai toujours été dans le monde des affaires internationales. Puisque tout, dans ma formation de spécialiste du commerce international et de Docteur en Sciences économiques, m’y prédisposait. Donc, je suis juste retourné dans mon milieu naturel, pour développer mes activités, en Afrique et dans le monde avec mes partenaires étrangers.


On dit également que vous avez la nationalité polonaise. Qu’en est-il ?

Je suis de nationalité exclusivement sénégalaise et ma morale patriotique m’interdit d’être responsable étatique et d’avoir une nationalité autre que sénégalaise.


Etes-vous candidat à la mairie de Guédiawaye ?

La place que j’occuperai au sein du futur Conseil municipal sera déterminée par les membres de la coalition à laquelle j’appartiens au niveau local. Pour moi, le plus important c’est que dans une équipe, entre enfants d’une même ville, nous puissions assurer à nos populations les bases d’un développement durable et à visage humain. Maintenant, le moment venu, la coalition décidera de qui sera son porte-étendard.


La coalition Bby est-elle viable? Le jeu politique y est-il clair à vos yeux?

La coalition Bby a l’obligation d’être viable et cette viabilité doit être d’ailleurs à la mesure des immenses espoirs qu’elle a suscités et drainés aux yeux du peuple sénégalais le 25 mars 2012.


Quel commentaire faites-vous sur la traque des biens mal acquis, qui occupe une place prépondérante dans l’action du Gouvernement?

La traque des biens mal acquis est un engagement collégial de tous les partis membres de la coalition Bby. A ce titre, elle doit être menée avec responsabilité et une rigueur sans faille, pour l’intérêt exclusif du peuple sénégalais.


Il est de plus en plus question dans le débat public, d’homosexualité et de groupes de pression comme la franc-maçonnerie. Quel est votre
sentiment sur ces questions?


J’estime que dans la situation actuelle de notre pays, nous devons davantage nous concentrer sur les voies et moyens propres à assurer les bases de notre développement et non nous engager dans des débats stériles et qui ne feront que nous distraire de cette perspective. Pour ma part, je m’y consacre tous les jours et avec toute l’énergie que cela requiert. Cependant, il faut retenir que je n’ai personnellement aucune forme de relation avec l’homosexualité et je ne fréquente, ni au Sénégal ni à l’étranger, aucun milieu de cette nature. De même, je ne fréquente ni ne suis membre d’aucune loge maçonnique. Toutefois, autant j’exige le respect de mes convictions d’homme qui ne fréquente pas et qui n’a aucun lien avec ces milieux, autant je crois à la liberté pour chaque individu, de choisir sa voie. En ce qui me concerne, j’ai été élevé par ma vénérée grand-mère dans les valeurs et vertus authentiques ma culture, ma société et ma religion.


Il se susurre que vous avez démissionné du Gouvernement pour mettre tous les atouts de votre côté, en perspective de la Présidentielle de 2017. Que répondez-vous à cela?

D’abord, je ne fais pas la politique que pour être Président, mais plutôt pour me mettre au service exclusif de mon pays. Ensuite, nous sommes encore très loin de 2017 et le souhait que je formule est que Dieu nous y conduise et que, le moment venu, nous soyons en excellente santé. Donc, pour moi, la question de l’élection présidentielle de 2017 se conjugue au futur, alors que moi, je préfère ardemment accompagner les efforts actuels de l’Etat pour réussir ses objectifs de développement au service du peuple sénégalais. Cela se conjugue au présent et se détermine dans la prise en charge totale des perspectives d’émergence de notre pays. Je ne suis pas un carriériste et je ne fais pas de fixation sur 2017. Hier, aujourd’hui comme demain, l’objet de mon regard restera toujours le Sénégal, mon pays que j’adore de tout mon cœur et au service duquel je ne renonce à aucun sacrifice. Cela dit, je crois en Dieu, Lui seul détermine le destin des hommes.


Comment appréciez-vous la visite du Président Obama, à quelques heures de sa venue au Sénégal ?

La visite du Président Barack Obama à Dakar, je la considère comme une marque de reconnaissance de la maturité et de l’exemplarité de notre
démocratie en Afrique. Je salue l’homme, Barack Obama et je félicite le Président Macky Sall, par l’entregent duquel cette visite historique se réalise. J’appelle ardemment toutes les forces vives de la nation à faire bloc avec le Gouvernement pour faire de cette visite un moment mémorable. Je formule le vœu de voir à travers la réussite du séjour du Président Barack Obama, les germes d’une coopération exemplaire et mutuellement bénéfique entre les Etats-Unis d’Amérique et le Sénégal.


L’an II du 23 juin vient d’être célébré. Que pensez-vous des mouvements qui se sont illustrés à l’époque, comme le M 23 et “Yen a marre”, qui semblent désormais en perte de vitesse?

Je salue l’engagement patriotique de ces deux mouvements historiques, qui ont joué un rôle déterminant dans les conquêtes démocratiques et
les victoires du peuple sénégalais durant ces dernières années. Ma conviction est qu’ils doivent continuer, avec autant d’enthousiasme et de responsabilité, à guider l’action politique et à demeurer des sentinelles vigilantes au service de la démocratie et du développement harmonieux de notre pays.

Et l’Afp à Dakar, comment va-t-elle ?

Je remercie du fond du cœur les militants et sympathisants de l’Afp dans la région de Dakar que je dirige, avec une équipe dynamique et engagée, mais surtout avec le soutien quotidien de la présidente des femmes, Aïssatou Sabara et du responsable des jeunes, Zator Mbaye, tous deux honorables députés. De même, je salue l’engagement, à mes côtés, de mes adjoints au niveau régional, le Dr Malick Diop (maire du Point E) du département de Dakar, le maire Pape Sagna Mbaye du département de Pikine et le président du Conseil régional, Ousmane Samb du département de Rufisque. In fine, je rends grâce à Dieu et prie pour un Sénégal éternel.

Alioune B FALL - Lobservateur
Samedi 29 Juin 2013




1.Posté par serigne le 29/06/2013 14:06
c'est regrettable au Sénégal de berner les gens comme on veut ce qui intéresse au sénégalais c'est votre déclaration de patrimoine c'est pou quand on demande.

2.Posté par Soro le 29/06/2013 14:55
Propos trop prudent au point que personne ne sais si Gakou a une position sur quoi que ce soit. C'est dommage car il a du talent et s'il croit en lui, il pourra avoir sa place dans l'echiquier politique senegalais avec ou sans Moustapha niass. C'est dommage que la politique AU Senegal est trop individualise, rappelezes-vous de Abdoulaye Wade qui mettait ses initiales AW sur tous les equipements, chaise, voitures du PDS. Avec les autres leaders politiques avec une exception mineure du Parti Socialiste, c'est du pareil au meme! Dommage que le renouvellement tarde a venir dans les partis et avec l'arrivee de macky Sall au sommet de l'Etat, cela peut encourager les jeunes leaders de la trempe de Gakou.

3.Posté par Deug rek le 30/06/2013 10:12
Toujours les nienios. Trompez, trompez toujours, continuez à tromper le peuple : il en restera toujours des hommes capables de vous ramener à votre place. Dolene DARA.

4.Posté par sen=gal le 01/07/2013 11:06
malgré tou ce kon peu dire il n'est pas LEADER et Niass ferait mieux de choisir un autre

5.Posté par marlboro GOLD le 01/07/2013 13:18
deug domou adama day rafet wakh mane miye wakh ak yow GUELOWARD pirrrrre la mais waro saga nienios yi wala gueweul wala lenene c impoli pârle politique et poliment gakou ou un autre chacun a le droit de faire de la politique; so melone ni mome dieule. badola you bonne yi lakatou sene guinaw clavier di binde aye connerie rek melni kou geumoule yalla so atuwul tekiwo dara amo lo def imbecile que tu es impoli. gakou wala kenene geume lene sene bop. DEUG REK rafetalale wakh dji

6.Posté par Stanisław Popiołek le 09/07/2013 11:10
Pan dr El Hadji Malick Gakou.
Szanowny Panie Ministrze. Zamierzamy nawiązać współpracę gospodarczą z Senegalem. Prosimy o pierwszy kontakt. Nasz adres:
Międzynarodowe Stowarzyszenie Edukacyjno Gospodarcze "POLARAB" ul. Otwocka 1b, 03-759 WARSZAWA.
E-mail: polarab@wp.pl, tel 692 386 313.
Z poważaniem
Prezydent
Stanisław Popiołek

7.Posté par pape gueye le 22/07/2013 02:17



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