Une petite société de négoce à un seul actionnaire, Philia, liée à la raffinerie publique congolaise dirigée par le fils du président congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, détourne de substantiels revenus du pétrole du Congo-Brazzaville, affirme une ONG suisse, La Déclaration de Berne (DB).
Dans un rapport publié début mars, cette ONG, réputée pour ses enquêtes sur la corruption des dirigeants africains, publie le résultat d'une enquête menée sur un contrat qui lui est parvenu anonymement. Cette enquête lie la société Philia à la Coraf, la raffinerie publique congolaise, dirigée par Denis Christel Sassou Nguesso.
Selon la DB, Philia a obtenu un contrat exclusif pour l'exportation des produits pétroliers congolais, sans appel d'offres lancé par la Coraf.
Philia a agi comme un pur intermédiaire entre la Coraf et les marchés internationaux, se contentant de revendre immédiatement ses cargaisons à des tiers, parmi lesquels figurent d'autres négociants suisses, écrit la DB.
Philia a ainsi empoché, selon l'ONG, des profits substantiels sans fournir aucun effort logistique.
La DB affirme que Philia a réalisé un chiffre d'affaires de 140 millions de dollars, en revendant 5 cargaisons de fioul congolais obtenues en 2013.
L'actionnaire unique de Philia est un Gabonais, Jean-Philippe Amvame Ndong, qui entretient des relations privilégiées avec Denis Christel Sassou Nguesso, selon la DB.
L'ONG indique encore que Philia a essayé d'empêcher la publication de son rapport par voie de justice.
Philia a été déboutée pour deux de ses requêtes et a choisi de retirer les deux autres, indique l'ONG suisse.
La DB indique encore que la Coraf est un véritable gouffre financier pour le Trésor public congolais. Depuis 3 ans, l'État ne perçoit pas un centime en contrepartie du pétrole qu'il octroie à la raffinerie, ajoute l'ONG.
Selon la DB, alors que la population congolaise vit dans la misère, Denis Christel Sassou Nguesso se distingue par ses dépenses faramineuses minutieusement recensées en France dans le cadre de l'instruction de l'affaire dite +des biens mal acquis+. Pour la DB, l'histoire de Philia montre comment les contrats pétroliers peuvent être pipés dans les arcanes du pouvoir, tout en gardant les apparences de la légalité.
Dans un rapport publié début mars, cette ONG, réputée pour ses enquêtes sur la corruption des dirigeants africains, publie le résultat d'une enquête menée sur un contrat qui lui est parvenu anonymement. Cette enquête lie la société Philia à la Coraf, la raffinerie publique congolaise, dirigée par Denis Christel Sassou Nguesso.
Selon la DB, Philia a obtenu un contrat exclusif pour l'exportation des produits pétroliers congolais, sans appel d'offres lancé par la Coraf.
Philia a agi comme un pur intermédiaire entre la Coraf et les marchés internationaux, se contentant de revendre immédiatement ses cargaisons à des tiers, parmi lesquels figurent d'autres négociants suisses, écrit la DB.
Philia a ainsi empoché, selon l'ONG, des profits substantiels sans fournir aucun effort logistique.
La DB affirme que Philia a réalisé un chiffre d'affaires de 140 millions de dollars, en revendant 5 cargaisons de fioul congolais obtenues en 2013.
L'actionnaire unique de Philia est un Gabonais, Jean-Philippe Amvame Ndong, qui entretient des relations privilégiées avec Denis Christel Sassou Nguesso, selon la DB.
L'ONG indique encore que Philia a essayé d'empêcher la publication de son rapport par voie de justice.
Philia a été déboutée pour deux de ses requêtes et a choisi de retirer les deux autres, indique l'ONG suisse.
La DB indique encore que la Coraf est un véritable gouffre financier pour le Trésor public congolais. Depuis 3 ans, l'État ne perçoit pas un centime en contrepartie du pétrole qu'il octroie à la raffinerie, ajoute l'ONG.
Selon la DB, alors que la population congolaise vit dans la misère, Denis Christel Sassou Nguesso se distingue par ses dépenses faramineuses minutieusement recensées en France dans le cadre de l'instruction de l'affaire dite +des biens mal acquis+. Pour la DB, l'histoire de Philia montre comment les contrats pétroliers peuvent être pipés dans les arcanes du pouvoir, tout en gardant les apparences de la légalité.
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