Le journal ‘’L’Observateur’’ a révélé dans sa livraison de samedi qu’un présumé terroriste sénégalais a été extradé par la Mauritanie. Le même confrère ajoutait que ce présumé terroriste est interrogé depuis lors par la Division des investigations criminelles (Dic).
Selon les informations de Libération, ce présumé terroriste se nomme I. Ndiaye et il a combattu pour la célèbre secte terroriste Boko Haram. Les mêmes sources ajoutent que I. Ndiaye est un «colis» précieux et pour cause. Il a été arrêté en février dernier avec sept sénégalais proches du mouvement terroriste mais les autorités mauritaniennes l’ont retenu depuis en prison alors que ses compatriotes et complices présumés étaient extradés au Sénégal.
Ce n’est que jeudi dernier que Ibrahima Ndiaye qui a été cuisiné pendant tout ce que temps par les autorités mauritaniennes, a été remis au poste de Rosso avant qu’une équipe de la Dic ne vienne le chercher.
«Il se faisait appeler Abu Youssouf et il est le chef de la cellule», glisse une source sécuritaire.
En effet, c’est à la suite de l’arrestation de Moustapha Diatta, habitant la Sicap, que les autorités sénégalaises sont remontées à cette cellule. Ce dernier qui a fait acheminer en Syrie Ndèye Sy K. et son mari Ahmed B. dit Zaid - tué dans les combats à Syrte - était en relation avec un des membres de la cellule Abdoulaye N. qui lui envoyait régulièrement de l’argent. Le Sénégalais avait sollicité de la Mauritanie l’arrestation de Abdoulaye N. et Cie après avoir obtenu l’information selon laquelle ses combattants avaient rallié cette localité en passant par l’Algérie. L’interrogatoire d’un des combattants Lamine C. alias Abu Javaar a d’ailleurs conduit à l’arrestation récente de terroristes présumés à Yoff Tonghor. En effet, après son brevet de fin d’études en arabe obtenu dans un village du Fouta, Lamine C. est venu poursuivre ses études à Dakar.
A cet effet, il avait posé ses baluchons chez son grand-père M.C. à yoff. Et c’est en ce moment qu’il fait la connaissance des petits fils de ce dernier à savoir A.C. et P.K.C et de M.B. Selon ses dires, ces derniers faisaient des prêches sur le Jihad dans une mosquée faisant face à la maison familiale des C., en plus de justifier les horribles exactions commises par le cancer Boko Haram. Mieux, ils finiront par le convaincre de rejoindre le théâtre des opérations au Nigéria. C’est d’ailleurs M.B. qui donnera à La- mine C. 150.000 de FCfa pour le transport.
La même somme sera remise à une personne qui était du voyage : Marième S. Ecrouée dans le cadre de l’affaire Alioune Badara Ndao, Marième S. est la femme de Mokhtar Diokhané, arrêté au niveau de la frontière nigérienne alors qu’il tentait de négocier la libération de combattants proches de Boko Haram.
Mais il y a bien pire qui accable les «jeunes» de Yoff. Lamine C. avait ajouté qu’après avoir combattu dans les rangs de Boko Haram, il est revenu au Sénégal où il était hébergé par M. B. Par la suite, il est parti en Mauritanie. Il précisait que lors de son séjour, A. C. est revenu à la charge pour l’appeler au téléphone et lui proposer de reprendre le Jihad, en Libye cette fois-ci. A. C. lui avait assuré qu’il disposait déjà des fonds pour financer le voyage.
C’est fort de toutes ces informations que les enquêteurs sénégalais ont mis en place une discrète surveillance autour des quatre mis en cause présumés qui faisaient l’objet d’une «prise en charge» permanente. Qui plus, la Dic avait été informée, presque durant la même période, que les quatre suspects se remarquaient de plus en plus par des prêches extrémistes dans la mosquée faisant face au domicile des frères C. La perquisition effectuée par les enquêteurs chez ces derniers, à la suite de leurs interpellations, a conforté les soupçons de la Dic. En effet, elle a trouvé dans la chambre des C. des manuscrits sur la «persécution de la Syrie», «les guerriers Asmouth», les «exactions en Palestine» etc.
Par ailleurs, 10 téléphones portables ont été saisis chez M. B, le plus âgé du groupe. L’immense travail exécuté par les enquêteurs sénégalais aura permis de mettre la main sur 13 terroristes présumés en pistant les ramifications de la cellule de Abu Youssouf.
Selon les informations de Libération, ce présumé terroriste se nomme I. Ndiaye et il a combattu pour la célèbre secte terroriste Boko Haram. Les mêmes sources ajoutent que I. Ndiaye est un «colis» précieux et pour cause. Il a été arrêté en février dernier avec sept sénégalais proches du mouvement terroriste mais les autorités mauritaniennes l’ont retenu depuis en prison alors que ses compatriotes et complices présumés étaient extradés au Sénégal.
Ce n’est que jeudi dernier que Ibrahima Ndiaye qui a été cuisiné pendant tout ce que temps par les autorités mauritaniennes, a été remis au poste de Rosso avant qu’une équipe de la Dic ne vienne le chercher.
«Il se faisait appeler Abu Youssouf et il est le chef de la cellule», glisse une source sécuritaire.
En effet, c’est à la suite de l’arrestation de Moustapha Diatta, habitant la Sicap, que les autorités sénégalaises sont remontées à cette cellule. Ce dernier qui a fait acheminer en Syrie Ndèye Sy K. et son mari Ahmed B. dit Zaid - tué dans les combats à Syrte - était en relation avec un des membres de la cellule Abdoulaye N. qui lui envoyait régulièrement de l’argent. Le Sénégalais avait sollicité de la Mauritanie l’arrestation de Abdoulaye N. et Cie après avoir obtenu l’information selon laquelle ses combattants avaient rallié cette localité en passant par l’Algérie. L’interrogatoire d’un des combattants Lamine C. alias Abu Javaar a d’ailleurs conduit à l’arrestation récente de terroristes présumés à Yoff Tonghor. En effet, après son brevet de fin d’études en arabe obtenu dans un village du Fouta, Lamine C. est venu poursuivre ses études à Dakar.
A cet effet, il avait posé ses baluchons chez son grand-père M.C. à yoff. Et c’est en ce moment qu’il fait la connaissance des petits fils de ce dernier à savoir A.C. et P.K.C et de M.B. Selon ses dires, ces derniers faisaient des prêches sur le Jihad dans une mosquée faisant face à la maison familiale des C., en plus de justifier les horribles exactions commises par le cancer Boko Haram. Mieux, ils finiront par le convaincre de rejoindre le théâtre des opérations au Nigéria. C’est d’ailleurs M.B. qui donnera à La- mine C. 150.000 de FCfa pour le transport.
La même somme sera remise à une personne qui était du voyage : Marième S. Ecrouée dans le cadre de l’affaire Alioune Badara Ndao, Marième S. est la femme de Mokhtar Diokhané, arrêté au niveau de la frontière nigérienne alors qu’il tentait de négocier la libération de combattants proches de Boko Haram.
Mais il y a bien pire qui accable les «jeunes» de Yoff. Lamine C. avait ajouté qu’après avoir combattu dans les rangs de Boko Haram, il est revenu au Sénégal où il était hébergé par M. B. Par la suite, il est parti en Mauritanie. Il précisait que lors de son séjour, A. C. est revenu à la charge pour l’appeler au téléphone et lui proposer de reprendre le Jihad, en Libye cette fois-ci. A. C. lui avait assuré qu’il disposait déjà des fonds pour financer le voyage.
C’est fort de toutes ces informations que les enquêteurs sénégalais ont mis en place une discrète surveillance autour des quatre mis en cause présumés qui faisaient l’objet d’une «prise en charge» permanente. Qui plus, la Dic avait été informée, presque durant la même période, que les quatre suspects se remarquaient de plus en plus par des prêches extrémistes dans la mosquée faisant face au domicile des frères C. La perquisition effectuée par les enquêteurs chez ces derniers, à la suite de leurs interpellations, a conforté les soupçons de la Dic. En effet, elle a trouvé dans la chambre des C. des manuscrits sur la «persécution de la Syrie», «les guerriers Asmouth», les «exactions en Palestine» etc.
Par ailleurs, 10 téléphones portables ont été saisis chez M. B, le plus âgé du groupe. L’immense travail exécuté par les enquêteurs sénégalais aura permis de mettre la main sur 13 terroristes présumés en pistant les ramifications de la cellule de Abu Youssouf.
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