"C'est le plus mauvais discours de Wade depuis 20 ans" (Mame Less Camara)

DAKARACTU.COM - Le discours tant attendu de Wade après les évènements du 23 juin est perçu comme étant de piètre qualité par le journaliste et analyste Mame Less Camara.


"C'est le plus mauvais discours de Wade depuis 20 ans" (Mame Less Camara)
"C'est un discours incertain, sans conviction, manifestement prononcé pour faire plaisir à des supporters", a-t-il confié au Quotidien.  
Avant d'ajouter que le lieu choisi pour faire ce discours n'a rien de fortuit. "C'était fait pour que le président soit brillant, qu'il n'ait aucun contradicteur. C'est un discours de mobilisation préélectorale." Mame Less Camara n'est pas le seul à éprouver ce sentiment de déception. Tous les analystes sont unanimes : Abdoulaye Wade est apparu bien en-deçà de là où tout le monde l'attendait. 
Vendredi 15 Juillet 2011




1.Posté par samba le 15/07/2011 15:09
C'est dommage c'est la fin d'un régime

2.Posté par Aladje Niang le 15/07/2011 15:25 (depuis mobile)
Ce discours est historique et renferme des avancées sur le plan démocratique.Comprenez par ce discours que Wade ne sera pas candidat mais il restera a la barre jusqu'aux élections et rendra ce pouvoir a l'élu du peuple sénégalais.Qd il a parlé du 26 février,il n'a pas fait allusion a lui et au milieu du discours il a confiance que le candidat de son parti gagnerait les élections parce que les réussites sont visibles et ceci profiteraient a leur candidat.En politique on ne fait pas la passe a son adversaire ,sitôt le candidat de son parti connu,celui ci ferait l'objet d'attaques de toutes parts.Une fois le problème de l'electricite résolu,la grogne sociale apaisée,son parti ouvrira des primaires pour la candidature de la candidature aux présidentielles.Ce vieux ne réagit pas comme qqu'un qui est accroché au pouvoir sinon il n'allez pas parlé de vice présidence qui n'est autre qu'un coaching auprès d'un jeune vrai PRESIDENT bcp plus vivace.L'opposition sénégalaise est immature et elle agit comme une bande de dictateur qui fuit toujours les débats responsables et républicains,sinon comment penser que le vieux veut mettre son fils au pouvoir en sachant qu'il a perdu les municipalités,en homme réfléchi Wade ne sacrifiera jamais son parti pour son fils.Idrissa Seck en bon politicien a pris les devants pour la succession de Wade,il est combatif et très politique,je pense que le moment il pourra être le meilleur choix des libéraux pour ne pas aller au deuxième tour.Benno n'a pas de programme,le seul qu'ils ont c'est de faire partir Wade et après se régler les comptes entre Niasse et Tanor.Le Senegal n'a pas besoin de ça.Le vieux nous a mis sur la voie de l'émergence c'est a nous de faire le reste

3.Posté par ndinky le 15/07/2011 15:47
MA WAKHONE WAKHET DO ROUS MAME PRESI MAKK DOU FENE OU C"EST L'IMAGE QUE TU VEUX LAISSER A LA POSTÉRITÉ

4.Posté par xamxam le 15/07/2011 19:02
comme disait Abdoulaye Wade que seul les imbeciles ne changent pas

5.Posté par AB doul laye wadeu le 16/07/2011 01:18
WADE déroule son plan B secret
Conscient du fait qu’il lui est devenu impossible d’installer son fils à la tête du pays, chose qui lui garantirait, du coup, une retraite paisible et sans être inquiété par la justice, mais aussi, et surtout, une sécurité pour toute sa famille, à commencer par son fils Karim, ne serait-ce que pour la durée du mandat de ce dernier.
Le Président WADE est, aujourd’hui, l’otage de ses actes.
Tous ceux qui devaient avaliser son plan A (la France, par l’entremise de Bourgi et les Etats Unis) lui ont tourné le dos, en s’opposant à toute idée de dévolution monarchique du pouvoir au Sénégal. La position de ces grandes puissances est, certes, motivée par leurs croyances au respect des règles du jeu démocratique qui veut que le pouvoir soit transmis par le peuple souverain, à travers d’élections libres et transparentes, mais il ne faut pas occulter que les chaudes journées des 23 et 27 juin 2011 y sont pour quelque chose.
Dans son discours du 14 juillet, le Président de la République a laissé entendre dans une de ses passages que ce ne sont pas uniquement, le groupe du pouvoir et celui de l’opposition qui sont les seuls à être intéressé par la prise des commandes.
Moi, dans ma lecture personnelle j’ai automatiquement pensé qu’il faisait allusion à l’armée. Et j’ai de bonnes raisons de croire que le Président préférerait mieux être succédé au pouvoir par l’armée que par toute autre personne, si ce n’est son fils. Quel égoïsme !
C’est ce que l’on appelle en wolof « souma lékoul si ndap li dina ci kheup souf » traduisez par « ce sera moi ou personne d’autre ».
Ceux qui disaient que Wade imitait Laurent Gbagbo ne se sont pas trompés. N’est-ce pas c’est l’ex Président ivoirien qui disait, avant les élections qui l’ont conduit en résidence surveillée, qu’il « gagne ou il gagne ». Wade aussi a emprunté la même trompette dans son adresse aux membres de son clan pour dire que « s’il y a des élections anticipées dans 40 jours ou en février 2012, il sera quand même le vainqueur ».
Quand il parlait du troisième groupe qui serait intéressé par le pouvoir, c’est en réalité une façon de lever un petit coin du voile de son plan B.
En effet, persuadé que s’il commet l’erreur de ne pas se présenter aux prochaines échéances de février 2012, quand bien même que sa candidature serait anticonstitutionnelle, il mettrait en péril l’avenir de toute sa famille biologique et politique. C’est pourquoi il maintient sa candidature et prêt à en découdre contre toutes les forces vives de la nation.
Le scénario du plan B
Son scénario à lui c’est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, contre vents et marré, jusqu’à ce que tout le peuple supplie l’armée à prendre le pouvoir pour arrêter le bain de sang.
Chaos qui sera causé, soit, par l’insistance du Président Wade à se présenter aux élections (après que le conseil constitutionnel ait invalidé sa candidature), soit, par le refus de l’opposition de voir Wade en lice alors que la constitution le lui interdit.
Là où tout le peuple penserait être sauvé par l’armée, Wade en sortira libre lui aussi, parce que l’armée serait beaucoup moins intéressée à faire un procès au Président et à son régime. Car ce procès porterait, surement, entre autres, sur les détournements de deniers publics mais aussi la boulimie fournière des membres du régime qui sont tout aussi compromis que cette haute hiérarchie militaire qui les traduirait en justice.
On voit là nettement que le problème n’est pas simple pour ces militaires qui ont gravement bénéficié de la générosité hypocrite du Président qui garde, certainement, les traces de ses largesses.
On se retrouverait alors face à des soldats qui se transformeraient à de redoutables gorilles du Président.
Bien que l‘armée ne restera pas au pouvoir pendant plus de six mois, à cause de la pression de la communauté internationale, sans organiser des élections libres et transparentes pour remettre le pouvoir entre les mains des civils, sous peine de sanctions ou de mandat d’arrêt international, s’il y a des actes qui l’auraient justifié.
Mais avant d’organiser ces élections, ces soldats prendraient la précaution de faire voter des lois qui les protégeraient, à eux et à leurs amis de l’ancien régime.
La seule chose pour éviter que le plan B de Wade ne marche, c’est que l’armée et pas forcément les hauts gradés soit du côté du peuple et que ce dernier ne cherchera pas à les auditer.
Si cette hypothèse se réalise, Wade et son régime tomberont et rendront des comptes au peuple sénégalais.



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