« C’est Claude Guéant qui a sauvé Hissène Habré » (Robert Bourgi).


« C’est  Claude Guéant qui a sauvé Hissène Habré » (Robert Bourgi).

DAKARACTU.COM - A en croire Robert Bourgi, c’est le ministre de l’Intérieur français, Claude Guéant, qui a sauvé Hissène Habré d’une expulsion vers le Tchad. Dans une interview parue dans Weekend, l’avocat et lobbyiste confie : « J’avais été sollicité par des amis sénégalais du premier cercle des proches du président Wade (ne me demandez pas les noms) pour que la France intervienne en faveur du président Hissène Habré pour qu’il ne soit pas extradé au Tchad. J’en ai parlé à Claude Guéant qui a saisi immédiatement le président français. C’était dimanche en début d’après-midi. (…) Claude Guéant a fait ce qu’il avait à faire et je peux vous dire que c’est Claude Guéant qui a sauvé Hissène Habré. »

Samedi 16 Juillet 2011




1.Posté par sabaol le 16/07/2011 13:39
peut wade voulait seleument s'entretenir avec sarko qu'il avait fait toute cette salle comedie....

2.Posté par AB doul laye wadeu le 16/07/2011 14:12
WADE déroule son plan B secret
Conscient du fait qu’il lui est devenu impossible d’installer son fils à la tête du pays, chose qui lui garantirait, du coup, une retraite paisible et sans être inquiété par la justice, mais aussi, et surtout, une sécurité pour toute sa famille, à commencer par son fils Karim, ne serait-ce que pour la durée du mandat de ce dernier.
Le Président WADE est, aujourd’hui, l’otage de ses actes.
Tous ceux qui devaient avaliser son plan A (la France, par l’entremise de Bourgi et les Etats Unis) lui ont tourné le dos, en s’opposant à toute idée de dévolution monarchique du pouvoir au Sénégal. La position de ces grandes puissances est, certes, motivée par leurs croyances au respect des règles du jeu démocratique qui veut que le pouvoir soit transmis par le peuple souverain, à travers d’élections libres et transparentes, mais il ne faut pas occulter que les chaudes journées des 23 et 27 juin 2011 y sont pour quelque chose.
Dans son discours du 14 juillet, le Président de la République a laissé entendre dans un de ses passages que ce ne sont pas uniquement, le groupe du pouvoir et celui de l’opposition qui sont les seuls à être intéressé par la prise des commandes.
Moi, dans ma lecture personnelle j’ai automatiquement pensé qu’il faisait allusion à l’armée. Et j’ai de bonnes raisons de croire que le Président préférerait mieux être succédé au pouvoir par l’armée que par toute autre personne, si ce n’est son fils. Quel égoïsme !
C’est ce que l’on appelle en wolof « souma lékoul si ndap li dina ci kheup souf » traduisez par « ce sera moi ou personne d’autre ».
Ceux qui disaient que Wade imitait Laurent Gbagbo ne se sont pas trompés. N’est-ce pas c’est l’ex Président ivoirien qui disait, avant les élections qui l’ont conduit en résidence surveillée, qu’il « gagne ou il gagne ». Wade aussi a emprunté la même trompette dans son adresse aux membres de son clan pour dire que « s’il y a des élections anticipées dans 40 jours ou en février 2012, il sera quand même le vainqueur ».
Quand il parlait du troisième groupe qui serait intéressé par le pouvoir, c’est en réalité une façon de lever un petit coin du voile de son plan B.
En effet, persuadé que s’il commet l’erreur de ne pas se présenter aux prochaines échéances de février 2012, quand bien même que sa candidature serait anticonstitutionnelle, il mettrait en péril l’avenir de toute sa famille biologique et politique. C’est pourquoi il maintient sa candidature et prêt à en découdre contre toutes les forces vives de la nation.
Le scénario du plan B
Son scénario à lui c’est de se maintenir au pouvoir par tous les moyens, contre vents et marré, jusqu’à ce que tout le peuple supplie l’armée à prendre le pouvoir pour arrêter le bain de sang.
Chaos qui sera causé, soit, par l’insistance du Président Wade à se présenter aux élections (après que le conseil constitutionnel ait invalidé sa candidature), soit, par le refus de l’opposition de voir Wade en lice alors que la constitution le lui interdit.
Là où tout le peuple penserait être sauvé par l’armée, Wade en sortira libre lui aussi, parce que l’armée serait beaucoup moins intéressée à faire un procès au Président et à son régime. Car ce procès porterait, surement, entre autres, sur les détournements de deniers publics mais aussi la boulimie fournière des membres du régime qui sont tout aussi compromis que cette haute hiérarchie militaire qui les traduirait en justice.
On voit là nettement que le problème n’est pas simple pour ces militaires qui ont gravement bénéficié de la générosité hypocrite du Président qui garde, certainement, les traces de ses largesses.
On se retrouverait alors face à des soldats qui se transformeraient à de redoutables gorilles du Président.
Bien que l‘armée ne restera pas au pouvoir pendant plus de six mois, à cause de la pression de la communauté internationale, sans organiser des élections libres et transparentes pour remettre le pouvoir entre les mains des civils, sous peine de sanctions ou de mandat d’arrêt international, s’il y a des actes qui l’auraient justifié.
Mais avant d’organiser ces élections, ces soldats prendraient la précaution de faire voter des lois qui les protégeraient, à eux et à leurs amis de l’ancien régime.
La seule chose pour éviter que le plan B de Wade ne marche, c’est que l’armée et pas forcément les hauts gradés soit du côté du peuple et que ce dernier ne cherchera pas à les auditer.
Si cette hypothèse se réalise, Wade et son régime tomberont et rendront des comptes au peuple sénégalais.

3.Posté par zeus le 16/07/2011 14:45
Il commence vraiment à nous pomper l'aire ceranco-libano-sénégalais là !!!!! il parle trop......

4.Posté par zeus le 16/07/2011 14:46
Il commence vraiment à nous pomper l'aire franco-libano-sénégalais là !!!!! il parle trop......

5.Posté par zeus le 16/07/2011 14:46
il commence vraiment à nous pomper l'air ce monsieur là....

6.Posté par Yérim le 16/07/2011 15:03
Lobbyiste de haut niveau, Bourgi sait que la règle d'or en matière de lobbying est la discrétion. Pourquoi la rupture soudaine de cette règle ? Contrairement à ce que beaucoup pensent, je pense à croire qu'il annonce d'autres choses de plus sérieux et de plus de consistant à dire, la stratégie du "retenez moi sinon....". Mais alors, qu'est ce qui peut bien amener Bourgi à mettre en péril sa crédibilité en rompant le pacte de confidentialité qui le lie avec ses clients. Tous ceux qui ont travaillé avec lui doivent avoir peur, ceux qui ne l'ont pas encore fait devront bien réfléchir avant de le recruter. Mais alors, voudrait-il aller chercher les réponses du coté de l’hexagone. Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes dans plus le cadre des petits "incidents", des "accidents de travail". Bourgi sait comment parler sans rien dire, il est un spécialiste des fuites organisées. J'avoue que les motivations profondes des prises de paroles publiques de Bourgi m'échappent. Tout initié sait que ce que l'ont dit n'est jamais ce que l'on veut faire entendre. Un lobbyiste a toujours des cibles particulières et le message est toujours codé. Je trouve Bourgi bien trop clair et cela m'inquiète.

7.Posté par Yérim le 16/07/2011 15:05
Lobbyiste de haut niveau, Bourgi sait que la règle d'or en matière de lobbying est la discrétion. Pourquoi la rupture soudaine de cette règle ? Contrairement à ce que beaucoup pensent, je pense à croire qu'il annonce d'autres choses de plus sérieux et de plus de consistant à dire, la stratégie du "retenez moi sinon....". Mais alors, qu'est ce qui peut bien amener Bourgi à mettre en péril sa crédibilité en rompant le pacte de confidentialité qui le lie avec ses clients. Tous ceux qui ont travaillé avec lui doivent avoir peur, ceux qui ne l'ont pas encore fait devront bien réfléchir avant de le recruter. Mais alors, voudrait-il aller chercher les réponses du coté de l’hexagone. Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes plus dans le cadre des petits "incidents", des "accidents de travail". Bourgi sait comment dire sans jamais parler, il est un spécialiste des fuites organisées. J'avoue que les motivations profondes des prises de paroles publiques de Bourgi m'échappent. Tout initié sait que ce que l'ont dit n'est jamais ce que l'on veut faire entendre. Un lobbyiste a toujours des cibles particulières et le message est toujours codé. Je trouve Bourgi bien trop clair et cela m'inquiète.

8.Posté par Cé vrai le 16/07/2011 17:35
C'est vrai Yerim tu as raison mais que faire wait and see....

9.Posté par Yérim le 16/07/2011 19:49
Lobbyiste de haut niveau, Bourgi sait que la règle d'or en matière de lobbying est la discrétion. Pourquoi la rupture soudaine de cette règle ? Contrairement à ce que beaucoup pensent, je commence à croire qu'il annonce d'autres choses de plus sérieux et de plus de consistant à dire, la stratégie du "retenez moi sinon....". Mais alors, qu'est ce qui peut bien amener Bourgi à mettre en péril sa crédibilité en rompant le pacte de confidentialité qui le lie avec ses clients. Tous ceux qui ont travaillé avec lui doivent avoir peur, ceux qui ne l'ont pas encore fait devront bien réfléchir avant de le recruter. Mais alors, voudrait-il aller chercher les réponses du coté de l’hexagone. Ce qui est sûr, c'est que nous ne sommes plus dans le cadre des petits "incidents", des "accidents de travail". Bourgi sait comment dire sans jamais parler, il est un spécialiste des fuites organisées. J'avoue que les motivations profondes des prises de paroles publiques de Bourgi m'échappent. Tout initié sait que ce que l'ont dit n'est jamais ce que l'on veut faire entendre. Un lobbyiste a toujours des cibles particulières et le message est toujours codé. Je trouve Bourgi bien trop clair et cela m'inquiète.



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