Ben Cardin, Sénateur démocrate de l’Etat de Maryland n’a pas mis de gants pour dénoncer la situation des noirs en Mauritanie. Ainsi après avoir supervisé la production du Rapport 2016 Trafficking in Persons et présent au Département d’Etat avec le Secrétaire d’Etat John Kerry, le Sénateur Bob Corker de l’Etat de Tennessee, plusieurs diplomates, personnalités politiques et de la société civile, et de nombreux militants d’IRA lors de la présentation du Rapport le 30 juin 2016 à Washington DC, dont Siikam Sy, Ben Cardin a dénoncé vigoureusement la situation des noirs en République de Mauritanie. Et c’était pour dire « qu’il n’y a pas de doute que la Mauritanie a la pire forme d’esclavage moderne au monde ».
Ainsi, il appelle le gouvernement de la Mauritanie à libérer immédiatement ces détenus. Qui plus est, j’appelle ces autorités à consacrer plus de ressources à l’élimination de l’esclavage au lieu de d’harceler ces individus (militants d’IRA).
Et de rappeler que «la semaine dernière j’ai eu le privilège de rencontrer M. Biram Dah Abeid et M. Brahim B. Ramdhane au Département d’Etat lors de la présentation du 2016 Trafficking in Persons rapport. Ces exceptionnels individus sont tous les deux nés de parents qui étaient des anciens esclaves. Ils ont transformé cette terrible expérience en un mouvement qui vise à éliminer l’esclavage et le trafic humain. Tous les deux ont reçu cette distinction du Département d’Etat pour leur leadership dans leur combat pour la justice et contre l’impunité en Mauritanie ».
“J’ai appris ce matin que presque au même moment où j’étais avec le Secrétaire d’Etat John Kerry et les récipiendaires de cette distinction, parmi lesquels M. Abeid et M. Ramdhane, le gouvernement mauritanien arrêtait 9 membres de leur organisation, l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) », dénonce-t-il dans le communiqué qui nous est parvenu non sans qu’à ce jour, le Département d’Etat comprenne que la durée de la détention préventive comme stipulée par la loi mauritanienne a expiré et pourtant aucun chef d’accusation ne pèse sur les détenus.
Ainsi, il appelle le gouvernement de la Mauritanie à libérer immédiatement ces détenus. Qui plus est, j’appelle ces autorités à consacrer plus de ressources à l’élimination de l’esclavage au lieu de d’harceler ces individus (militants d’IRA).
Et de rappeler que «la semaine dernière j’ai eu le privilège de rencontrer M. Biram Dah Abeid et M. Brahim B. Ramdhane au Département d’Etat lors de la présentation du 2016 Trafficking in Persons rapport. Ces exceptionnels individus sont tous les deux nés de parents qui étaient des anciens esclaves. Ils ont transformé cette terrible expérience en un mouvement qui vise à éliminer l’esclavage et le trafic humain. Tous les deux ont reçu cette distinction du Département d’Etat pour leur leadership dans leur combat pour la justice et contre l’impunité en Mauritanie ».
“J’ai appris ce matin que presque au même moment où j’étais avec le Secrétaire d’Etat John Kerry et les récipiendaires de cette distinction, parmi lesquels M. Abeid et M. Ramdhane, le gouvernement mauritanien arrêtait 9 membres de leur organisation, l’Initiative pour la Résurgence du Mouvement Abolitionniste (IRA) », dénonce-t-il dans le communiqué qui nous est parvenu non sans qu’à ce jour, le Département d’Etat comprenne que la durée de la détention préventive comme stipulée par la loi mauritanienne a expiré et pourtant aucun chef d’accusation ne pèse sur les détenus.
Autres articles
-
Affaire Samuel Sarr – West African Energy : « Le montant total non justifié de manière probante ou non autorisé s'élève à 8 milliards 170 millions de FCFA » (rapport d'audit du cabinet Mazars).
-
KOLDA / Boubacar Konta : « il serait intéressant pour nous de bénéficier des fonds verts climats pour mieux lutter contre le changement climatique... »
-
Lutte contre les menaces terroristes et insurrectionnelles dans la région Sahélo-Saharienne : l'UA tient une rencontre de haut niveau du 25 au 27 novembre à Dakar
-
Arrestations de Moustapha Diakhaté et Adama Gaye : L’APR dénonce « une dictature rampante » et exige leur libération
-
Mort de l'écrivain sud-africain et militant anti-apartheid Breyten Breytenbach