Invité de l’émission ‘’Opinion’’, Babacar Justin N'diaye, analyste-politologue est revenu sur les faits saillants de l’actualité nationale et même internationale avec la crise palestinienne.
A tout seigneur, tout honneur, le brûlot du colonel Abdoul Aziz N'daw qui tient l’actualité en haleine depuis plus de deux semaines y a occupé une place de choix.
Selon Babacar Justin N'diaye, les faits relatés dans le livre du colonel, basés sur une réalité certaine, ne sont ni les fables de La Fontaine, ni les contes de Birago Diop, mais un catalogue de révélations et d’accusations contenant du vrai, du vraisemblable et du relatif. Des erreurs politiques au sommet de l’Etat ont fait le lit de ce livre, selon lui.
Abordant l’argent ou les millions cités dans la crise casamançaise, une question qu’il maîtrise bien, il y voit un lien avec un triptyque qui rime : «Guerre-Affaire-Cimetière ».
Révélant que c’est une pratique qui date de bien avant Wade, sous Jean Collin pour être plus précis, il souligne que sous ce dernier, c’est un éminent membre du patronat connu de tous qui remettait de l’argent aux rebelles. Les socialistes plus subtils passaient aussi par d’autres canaux et remettaient via Caritas, un organisme humanitaire, de l’argent aux rebelles.
C’est pourquoi concernant les 200 millions FCFA, il se pose des questions : « Est-ce le prix de la Paix ? Est-ce celui du cantonnement des rebelles ? »
Mais selon lui, le colonel en terme de révélations a omis dans son brûlot, une autre qui est aussi de taille : « César Attoute Badiate, lors de son mariage avec une fille habitant un village environnant de sa localité, a été financé et pris en charge par un général sénégalais » et le colonel N'daw est censé connaître qui est ce général. Et il n’en a pas parlé.
Une façon pour Babacar Justin N'diaye de dire que le colonel N'daw dans ce domaine sait tout, mais ignore...tout, car d’après ses renseignements, il connait celui ou ceux qui apportai(en)t de l’argent aux rebelles. Raison pour laquelle, il doute que ce soit des neveux du général Fall. « Dans ce domaine. On peut être le mieux renseigné, mais ignorer beaucoup »
Abordant l’affaire M'bagnick N'diaye, le politologue n’y est pas allé par quatre chemins pour la qualifier de « gaffe suprême, difficilement rattrapable, que l’on ne peut pas effacer d’ici 2017… »
Très pessimiste suite à cette gaffe, il la décrypte comme une oraison funèbre qui sonne le glas du régime. « Si les ministres passaient par un certain filtre, les faits n’auraient pas lieu » a-t-il conclu.
Il a aussi abordé la question palestinienne, expliquant l’inertie de la Oummah islamique, surtout celle des pays comme l’Arabie Saoudite...
A tout seigneur, tout honneur, le brûlot du colonel Abdoul Aziz N'daw qui tient l’actualité en haleine depuis plus de deux semaines y a occupé une place de choix.
Selon Babacar Justin N'diaye, les faits relatés dans le livre du colonel, basés sur une réalité certaine, ne sont ni les fables de La Fontaine, ni les contes de Birago Diop, mais un catalogue de révélations et d’accusations contenant du vrai, du vraisemblable et du relatif. Des erreurs politiques au sommet de l’Etat ont fait le lit de ce livre, selon lui.
Abordant l’argent ou les millions cités dans la crise casamançaise, une question qu’il maîtrise bien, il y voit un lien avec un triptyque qui rime : «Guerre-Affaire-Cimetière ».
Révélant que c’est une pratique qui date de bien avant Wade, sous Jean Collin pour être plus précis, il souligne que sous ce dernier, c’est un éminent membre du patronat connu de tous qui remettait de l’argent aux rebelles. Les socialistes plus subtils passaient aussi par d’autres canaux et remettaient via Caritas, un organisme humanitaire, de l’argent aux rebelles.
C’est pourquoi concernant les 200 millions FCFA, il se pose des questions : « Est-ce le prix de la Paix ? Est-ce celui du cantonnement des rebelles ? »
Mais selon lui, le colonel en terme de révélations a omis dans son brûlot, une autre qui est aussi de taille : « César Attoute Badiate, lors de son mariage avec une fille habitant un village environnant de sa localité, a été financé et pris en charge par un général sénégalais » et le colonel N'daw est censé connaître qui est ce général. Et il n’en a pas parlé.
Une façon pour Babacar Justin N'diaye de dire que le colonel N'daw dans ce domaine sait tout, mais ignore...tout, car d’après ses renseignements, il connait celui ou ceux qui apportai(en)t de l’argent aux rebelles. Raison pour laquelle, il doute que ce soit des neveux du général Fall. « Dans ce domaine. On peut être le mieux renseigné, mais ignorer beaucoup »
Abordant l’affaire M'bagnick N'diaye, le politologue n’y est pas allé par quatre chemins pour la qualifier de « gaffe suprême, difficilement rattrapable, que l’on ne peut pas effacer d’ici 2017… »
Très pessimiste suite à cette gaffe, il la décrypte comme une oraison funèbre qui sonne le glas du régime. « Si les ministres passaient par un certain filtre, les faits n’auraient pas lieu » a-t-il conclu.
Il a aussi abordé la question palestinienne, expliquant l’inertie de la Oummah islamique, surtout celle des pays comme l’Arabie Saoudite...
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