DAKARACTU.COM Le fond et la forme du discours du chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, lorsqu'il recevait les imams le 19 août, portent à réfléchir. C'est un Adoulaye Wade sobre et modeste qui s'est adressé à ses hôtes qu'il a convié à partager le "ndogou" avec lui. Il est notoire qu'il n'a pas parlé de politique dans son speech. Et quand Bachir Kounta, qui relayait sa parole, s'est autoproclamé mandant de ses convives pour lui exprimer un soutien politique, il a affiché une mine qui trahissait une certaine gêne.
Plus que la forme, c'est le fond qui parle. Wade a présenté ses excuses pour toutes les difficultés des Sénégalais, s'estimant en être responsable pour être le président de la République. Cette forme de mea culpa est courante chez ceux qui sont sur le départ. Et qui, en guise de bilan, assument ce qu'ils n'ont pas réussi. Pareille posture est inhabituelle chez Abdoulaye Wade, plus porté à mettre en exergue ses réussites qu'à reconnaître ses échecs.
Wade a également lancé une pensée lourde de significations à son auditoire : "Je ne suis que de passage dans ce palais." C'est de la bouche de notre hyper-président, qui déclarait il n'y a pas longtemps que c'était lui ou le chaos dans une interview à La Croix, qu'est sortie cette phrase. Wade relativise son pouvoir et envisage en filigrane son départ. C'est une première qui doit attirer l'attention des analystes. Le discours finit par une requête qui a son pesant de sens : il a demandé aux imams et chefs religieux de prier non pas pour lui ni pour sa réélection mais pour que la paix et la stabilité continuent à régner au Sénégal. Abdoulaye Wade sait mieux que quiconque que cela passe par une renonciation à sa candidature.
Plus que la forme, c'est le fond qui parle. Wade a présenté ses excuses pour toutes les difficultés des Sénégalais, s'estimant en être responsable pour être le président de la République. Cette forme de mea culpa est courante chez ceux qui sont sur le départ. Et qui, en guise de bilan, assument ce qu'ils n'ont pas réussi. Pareille posture est inhabituelle chez Abdoulaye Wade, plus porté à mettre en exergue ses réussites qu'à reconnaître ses échecs.
Wade a également lancé une pensée lourde de significations à son auditoire : "Je ne suis que de passage dans ce palais." C'est de la bouche de notre hyper-président, qui déclarait il n'y a pas longtemps que c'était lui ou le chaos dans une interview à La Croix, qu'est sortie cette phrase. Wade relativise son pouvoir et envisage en filigrane son départ. C'est une première qui doit attirer l'attention des analystes. Le discours finit par une requête qui a son pesant de sens : il a demandé aux imams et chefs religieux de prier non pas pour lui ni pour sa réélection mais pour que la paix et la stabilité continuent à régner au Sénégal. Abdoulaye Wade sait mieux que quiconque que cela passe par une renonciation à sa candidature.
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