ABDOULAYE DIOUF SARR : « Il faut vérifier si Wade avait dit la vérité sur sa nationalité…Nous attendons que Khalifa dépose son projet…

Pour le ministre de la gouvernance locale, vérifier la « Sénégalité » exclusive de Wade est une nécessité puisqu’il urge, dès à présent, de savoir si le successeur de Diouf « n’avait pas trompé les Sénégalais. » L’invité du Grand Jury est formel : « Il s’agit d’un débat capital, extrêmement important parce qu’il s’agit du Sénégal et de la première clef de voûte de ce pays. L’art 28 de la Constitution dit que le Président de la République doit être exclusivement Sénégalais… Je crois qu’Abdoulaye Wade, par trois fois, a dit qu’il était exclusivement Sénégalais. Il faut voir si Wade avait dit la vérité aux Sénégalais! »
Toujours relativement à ce même débat, le ministre précise que les conditions s’appliquent à tout le monde, y compris au Président Sall qui serait aussi américain, si on fie aux déclarations du Président Abdoulaye Wade. « Que ce soit Wade, ou Macky même, cette règle est applicable à tous. Il s’agit du Sénégal, de ses institutions, de ses intérêts… On ne peut pas camoufler une affaire aussi importante. »
Abdoulaye Diouf Sarr, de marteler dans la foulée qu’ « il faut explorer toutes les voix possibles pour que la lumière soit faite dans cette affaire » car ajoute-t-il, « on n’a pas le droit de tromper les Sénégalais. » Pour ce qui concerne la mise en place d’une commission parlementaire, il approuve non sans signaler, encore une fois qu’il faudra aussi penser explorer toutes les autres voies qui s’offrent.


Affaire Khalifa Sall. Le projet n'est pas encore déposé
Le ministre Abdoulaye Diouf Sarr se dit certain d’une chose. Le fait que la place de l’Indépendance ait été confiée à Khalifa Sall pour son embellissement n’est point assimilable à un quelconque désaveu de Diène Farba Sarr par le Premier ministre. Précisant que le choix porté sur le maire de Dakar ne le rend aucunement malheureux, Abdoulaye Diouf Sarr estime que Mahammed Boun Abdallah Dionne a agi dans le respect strict des lois et règlements du Sénégal.» Ce projet se fera de manière stricte dans les termes de ce qu’exigent les lois et les règlements. » Toutefois, le ministre de préciser : « s’il est avéré qu’il a un bon projet, qu’il a le financement, que son projet va cadrer avec ce que les Sénégalais attendent, il pourra évaluer et considérer si ce n’est pas un cadeau empoisonné. » Non sans faire une révélation de taille : le projet n’a toujours pas été déposé sur la table du Gouvernement. « Nous attendons que le maire dépose son projet. Qu’il fasse vite... » Il souhaite pour conclure sur ce chapitre, que le projet réponde aux critères pour être éligible.
 
Abdoulaye Diouf Sarr… un cumulard ?
Interpellé sur son cumul (ministre et maire de Yoff ), Abdoulaye Diouf Sarr reconnaît mais soutient que sa priorité est le Sénégal et l’ensemble des 557 collectivités locales qui le composent.  Par rapport à l’efficacité de son action qui risquerait d’être entravé par la surcharge, Diouf Sarr assure être à la hauteur.« Le ministre que je suis travaille avec le maire que je suis dans les frontières de la légalité.
 
Interpellé sur la grève des collectivités locales, le ministre de la gouvernance locale prévoit des solutions de sortie de crise. Il s’agira de renflouer les collectivités locales dans leurs capacités financières et d’aider à régler  le problème de la fonction publique locale. Pour lui, «  l’intersyndicale des travailleurs a des préoccupations sérieuses ». 
Relativement à la rumeur de mise sous délégation spéciale concernant certaines communes, Abdoulaye Diouf Sarr précise : « Un maire ne doit pas, sous prétexte de soutenir les travailleurs, fermer les services de la commune. » Cependant, il rappelle que le débat est clos puisque les maires indexés ont démenti avoir procédé de la sorte.

Dimanche 14 Février 2016
Dakar actu




1.Posté par Thioune le 22/02/2016 10:15
Pour la phase 2 de la DECENTRALISATION, il faut un REMANIEMENT : NOS MAIRES doivent prendre toutes leurs RESPONSABILITÉS .



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