Les transferts d’argent des travailleurs migrants vers l’Afrique et à l’intérieur du continent s’élèvent à plus de 65 milliards USD en 2016, relève le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans un rapport intitulé "Le Transferts d’argent et bureaux de poste en Afrique".
Ce rapport sera présenté lors de la deuxième Conférence africaine sur les transferts d’argent et les réseaux postaux, qui se tiendra les 15 et 16 novembre à Abidjan.
Le document consulté par l’APS souligne que les 26 000 bureaux de poste et agents postaux présents dans plus de 80% des pays africains "sont impliqués dans la prestation de services de transfert d’argent des travailleurs migrants à hauteur de 2 milliards USD, ce qui représente plus de 3% des parts de marché des flux totaux vers l’Afrique et entre pays du continent".
Le rapport note que "près de 100 millions d’adultes africains, soit plus de 15% de la population adulte, utilisent quelque 26 000 bureaux de poste et agents postaux d’Afrique pour accéder aux services financiers de base, et notamment pour recevoir des transferts d’argent".
Il ajoute que la majorité de ces usagers habitent dans des communautés rurales ou des zones périurbaines éloignées des agences bancaires.
"Comme bien d’autres, ils considèrent que les bureaux de poste font partie du tissu social de leur pays et représentent un point d’accès direct aux services financiers. Aujourd’hui, lit-on dans le document, les bureaux de poste en Afrique délivrent plus d’argent que de courrier (c’est-à-dire plus de transactions financières que de lettres)".
Le rapport indique les transferts d’argent vers l’Afrique et à l’intérieur du continent représenteront près de 80 milliards USD en 2020.
"Les transferts d’argent des travailleurs migrants vers l’Afrique et sur le continent s’élèvent à plus de 65 milliards USD en 2016, ce qui correspond à une hausse légère mais lente par rapport à 2015", mentionne le texte.
Ces flux pourraient continuer à augmenter pour atteindre plus de 70 milliards USD en 2018 et 80 milliards USD en 2020, selon les auteurs de l’étude.
Ils expliquent que cette évolution est "liée aux migrations qui se poursuivent en Afrique et de l’Afrique vers l’Europe et vers d’autres pays, à la croissance économique ainsi qu’au nombre grandissant de flux non enregistrés et informels qui intègrent des canaux reconnus".
"On estime que plus de 45 millions de migrants africains vivent hors de leur pays d’origine : dans d’autres pays d’Afrique pour certains et en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient pour la plupart", indique le rapport.
"En outre, on compte près de 15 millions de réfugiés ayant quitté leur pays natal en Afrique pour aller dans un pays étranger, africain ou non. Les transferts d’argent touchent plus de 200 millions de personnes membres de familles de migrants africains, parmi lesquelles plus de 40% vivent dans des communautés rurales", relève encore le document.
Ce rapport sera présenté lors de la deuxième Conférence africaine sur les transferts d’argent et les réseaux postaux, qui se tiendra les 15 et 16 novembre à Abidjan.
Le document consulté par l’APS souligne que les 26 000 bureaux de poste et agents postaux présents dans plus de 80% des pays africains "sont impliqués dans la prestation de services de transfert d’argent des travailleurs migrants à hauteur de 2 milliards USD, ce qui représente plus de 3% des parts de marché des flux totaux vers l’Afrique et entre pays du continent".
Le rapport note que "près de 100 millions d’adultes africains, soit plus de 15% de la population adulte, utilisent quelque 26 000 bureaux de poste et agents postaux d’Afrique pour accéder aux services financiers de base, et notamment pour recevoir des transferts d’argent".
Il ajoute que la majorité de ces usagers habitent dans des communautés rurales ou des zones périurbaines éloignées des agences bancaires.
"Comme bien d’autres, ils considèrent que les bureaux de poste font partie du tissu social de leur pays et représentent un point d’accès direct aux services financiers. Aujourd’hui, lit-on dans le document, les bureaux de poste en Afrique délivrent plus d’argent que de courrier (c’est-à-dire plus de transactions financières que de lettres)".
Le rapport indique les transferts d’argent vers l’Afrique et à l’intérieur du continent représenteront près de 80 milliards USD en 2020.
"Les transferts d’argent des travailleurs migrants vers l’Afrique et sur le continent s’élèvent à plus de 65 milliards USD en 2016, ce qui correspond à une hausse légère mais lente par rapport à 2015", mentionne le texte.
Ces flux pourraient continuer à augmenter pour atteindre plus de 70 milliards USD en 2018 et 80 milliards USD en 2020, selon les auteurs de l’étude.
Ils expliquent que cette évolution est "liée aux migrations qui se poursuivent en Afrique et de l’Afrique vers l’Europe et vers d’autres pays, à la croissance économique ainsi qu’au nombre grandissant de flux non enregistrés et informels qui intègrent des canaux reconnus".
"On estime que plus de 45 millions de migrants africains vivent hors de leur pays d’origine : dans d’autres pays d’Afrique pour certains et en Europe, en Amérique du Nord et au Moyen-Orient pour la plupart", indique le rapport.
"En outre, on compte près de 15 millions de réfugiés ayant quitté leur pays natal en Afrique pour aller dans un pays étranger, africain ou non. Les transferts d’argent touchent plus de 200 millions de personnes membres de familles de migrants africains, parmi lesquelles plus de 40% vivent dans des communautés rurales", relève encore le document.
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