Coût de la vie: Le Cares propose des pistes de solutions


La cherté de la vie, le chômage et l’injustice sociale sont souvent les principales causes d’insécurités, d’instabilités et parfois de soulèvements populaires. Pour faire face à ces phénomènes qui semblent vouloir s’éterniser en Afrique de l’Ouest particulièrement, le Comite d’Analyse et de Recherche Syndicale (CARES) se penche sur la question sous le format d’un forum qui tient ce mardi 30 avril 2024 au siège de la CSE. Un avant goût du 1 mai fête internationale du travail. 

Selon le coordonateur  Ibrahima Mané Le CARES un cadre d’appui aux syndicats pour la documentation. « Notre travail consiste à alimenter et à documenter la position des centrales syndicales sur les thématiques prioritaires », explique-t-il.

Le Comite d’Analyse et de Recherche Syndicale (CARES) est aussi un cadre de réflexion pour lutter contre la cherté de la vie. C’est ainsi qu’il positionne comme un cadre de propositions et de recommandations.
« Nous avons décidé de lancer une recherche sur la vie chère un travail d’analyse et recueil de données sur les prix au près des consommateurs qui nous a permis de formuler un certain nombre de recommandations dans le cadre de la recherche de solutions contre la vie chère », selon Ibrahima Mané. 

Le porte du jour se réjouit de la place accordée à la cherté de la vie par les nouvelles autorités et salue l’initiative du débat national sur la question. 

 « Fort heureusement  les nouvelles autorités ont compris que le coût de la vie est une sur-priorité. Elles vont organiser un débat nationale sur la question ça nous met à l’aise.  Les responsables syndicaux vont avoir une documentation produite par les organisations et les experts du CARES pour donner l’avis et les recommandations des syndicats », explique-t-il.

Selon toujours le coordonnateur du CARES  Ibrahima Mané le non respect des prix sur le marché est une question très complexe. « Le pouvoir de contrôle sur les prix n’est pas  suffisamment exercé , le service du commerce est moins doté. il faut que l’état joue son rôle de régulateur, on ne peut laisser le marché libre. Aussi,  il faut relancer la question de la fiscalité », estime-t- il. Poursuivant, M Mane indique : « La grande solution est de produire ce que nous consommons. Tant que nous importons nous dépendrons des autres », conclut-il.
Mardi 30 Avril 2024
Falil Gadio



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